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dont la fin biffée et refaite dans les marges par Delacour ; manuscrits autographes de Labiche, pour remanier ce tableau : brouillon d’un
premier début (3 p.), manuscrit des scènes 1,2, 3 et début de la scène 4 (paginé 1-7), nouvelle version de la fin de la scène 1 au début de
la scène 4 (pag. 1-5), fin de la pièce (pag. 1-3, et 2 versions alternatives de répliques sur 3 pages).
O
n
joint
la page 6 d’une note autographe de Labiche sur
La Clé des songes
, dont Hostein « n’a pas écrit un mot et au plan de laquelle
il n’a pas concouru », sa collaboration devant consister « dans la mise en œuvre de l’ouvrage, dans les trucs qu’il devait trouver, dans la
grande et incontestable expérience de metteur en scène, et il faut le dire aussi dans l’énorme dépense qu’il devait faire »…
* * * *
137.
Eugène LABICHE
(1815-1888). 3 L.A.S., 1885-1887, à son ami et collaborateur Raymond
D
eslandes
, directeur du
Vaudeville ; 1 page in-8 chaque (2 en petit deuil).
200/250
Paris 25 mai 1885.
« Je ne suis pas tout à fait le Labiche des jeunes années. Je ressemble à un vieux meuble boiteux auquel on a mis
une calle, qui tiendra encore, je l’espère, pendant quelques années. Je pars pour la Sologne que tu as illustrée par
Un mari qui lance
sa femme
»…
14 mai 1886.
« Bien vrai, ce n’était pas pour t’offrir
La poudre aux yeux
que je te priais de m’autoriser à dire à
P
orel
que l’ouvrage appartenait au Vaudeville. Puisque tu en veux, soit ! Il ne peut être dans une meilleure maison. Nous causerons de la
distribution quand le moment sera venu mais je demande pour
La Poudre
la même condition que pour
Perrichon
, c’est-à-dire de pourvoir
retirer la pièce en te prévenant trois mois d’avance »…
Souvigny 17 juin 1887
. « Ils sont joliment bavards et indiscrets aux Beaux-arts.
Nous voulions te faire décorer sournoisement […] Ce n’est pas moi qui ai eu l’initiative de cette bonne pensée, mais j’ai sauté dessus
avec fureur »…
138.
Henri-Dominique LACORDAIRE
(1802-1861). L.A.S., Paris 12 mai 1854, à des administrateurs de chemins de fer ; 1
page in-4.
150/200
Il sollicite pour l’ordre des Frères Prêcheurs l’avantage d’une diminution des prix des transports : « Notre ordre est consacré au
ministère apostolique ; il nous oblige à des voyages fréquents, et ce serait une faculté précieuse, utile à quelque degré au bien commun
du pays, si nous pouvions être exonérés d’une partie de nos frais de route. Les ordres religieux sont pauvres ; il est nécessaire peut-être
qu’ils le soient ; mais cela même leur permet de recourir, dans une mesure opportune, à la générosité éclairée des grandes administrations
publiques et privées »...
139.
Jacques de LACRETELLE
(1888-1985).
M
anuscrit
autographe signé ; 2 pages et demie in-fol.
150/200
S
ur
F
reud
. « Je ne crois pas que les théories de Freud aient eu une influence sur la production littéraire en France », sauf pour certaines
pièces de
L
enormand
utilisant des « situations freudiennes […] Si les écrivains de notre pays se sont intéressés aux idées de Freud, c’est,
à mon avis, que ces idées se meuvent dans un domaine qui est à peu près neuf pour eux et qu’ils commencent seulement d’utiliser : le
subconscient, que le roman russe et le roman anglais ont déjà exploré »...
O
n
joint
une l.a.s. à un ami critique, 17 novembre [1934] : « J’ai […] un vieux fond hérétique et je n’aime pas à me prosterner devant
les images consacrées »…
140.
Ernest LA JEUNESSE
(1874-1917).
M
anuscrit
autographe signé,
L’Holocauste
, roman contemporain
, 1898 ; 116 pages
in-4 dont 97 entièrement autographes, et 19 avec coupures de presse collées et additions et corrections autographes (qqs
ff. légèrement effrangés sur les bords).
300/400
M
anuscrit
complet
de ce « roman contemporain », publié chez Fasquelle, dans la « Bibliothèque Charpentier », en 1898. Le manuscrit
comporte quelques fragments découpés d’une prépublication dans un journal. C’est le roman d’un adultère étudié minutieusement,
et douloureusement : la liaison est découverte par le mari, et l’amant meurt solitaire alors que son enfant naît… La page de titre,
calligraphiée en grosses lettres, comporte une précision rayée, non retenue : « roman
lyrique
contemporain »… Au verso de la page 67,
dessin à la plume de trois têtes d’homme.
O
n
joint
un petit ensemble de coupures de presse sur ce roman.
141.
Ernest LA JEUNESSE
(1874-1917). 16 L.A.S. et 2
dessins
originaux, Paris
[1901-1905] et s.d., à Jules
H
uret
; 15 pages
in-8 ou in-12, la plupart à en-tête
Le Journal
ou
Café Cardinal
, 2 enveloppes, et 21,5 x 13,5 et 25,5 x 20 cm.
250/300
« L’article où je glorifie la
D
use
tarde à passer »... Ses remerciements lui déchirent le cœur : « La merveilleuse invention de la machine
à composer a tellement défiguré notre médaillon que, à force de majuscules intempestives, de signes de ponctuation sautés ou changés,
elle m’a fait ce que vous savez. [...] J’en ai décidément assez du
Journal
. Je vous rappelle votre bonne volonté pour le
Figaro
»... Il lui a
dédié son article sur Louise France dans
Cinq ans chez les sauvages
(16 août 1901)... Envoi d’un « fort beau dessin. C’est
L
intilhac
. Je
n’ai rien à faire. Je dessine. Et il y a trois ans que je n’ai publié de dessins. De texte non plus, d’ailleurs »...
D
essin
signé et daté 12 juillet
1904 : amusante caricature du critique et sénateur Eugène
L
intilhac
. Prière de « tâter » le directeur du
Figaro
,
C
almette
: « Vous serez
plus éloquent que moi car je défends très mal mes intérêts, me présente pitoyablement et suis mon pire ennemi. [...] J’ai une timidité,
en ce moment, qui est effroyable. Neurasthénie »... Prière de parler encore à Calmette et « d’arranger mon affaire (périodicité, voire
traité) »... Plaintes concernant
Le
Figaro
qui n’insère pas ses articles, alors que deux « petits papiers » parus en janvier l’ont brouillé avec
Le Journal
(13 mars 1905)... « Je suis tout à fait dégoûté de
Gil Blas
[...] qui prend Pierre, Paul, Ernest (Charles) ou Franc-Nohain contre
moi »... Renvoi d’un « papier », remerciements pour des places de spectacle, réclamation d’une réponse à une chronique, recommandation
d’envoyer son livre à Allais... Etc.
D
essin
de « Pie X en civil »...
O
n
joint
une carte de visite autogr. ; et la minute d’une lettre d’Huret,
intervenu auprès de Calmette (1904).