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39

119.

Eugène LABICHE

.

M

anuscrit

en partie autographe, [

Une charge de cavalerie

, 1852] ; 52 pages petit in-4. 800/1 000

M

anuscrit

de

travail

de cette comédie-vaudeville en un acte par Labiche, Alfred

D

elacour

(pseudonyme d’Alfred Dartigue, 1817-

1883) et Eugène

M

oreau

(pseudonyme d’Eugène Lemoine, 1806-1877), créée au théâtre du Palais-Royal le 31 décembre 1852 ; publiée

par Michel Lévy [

OC

, t. III, p. 247] ; c’est la onzième (et dernière !) pièce écrite par Labiche en cette année 1852. L’action est sous

Louis XV, à la campagne, chez Jean-Pierre (joué par Lacourière) qui vient d’épouser Simonne (Mlle Kleine) ; il vient de s’absenter pour

surveiller le moulin de son cousin Paturin, parti à la guerre, et a laissé seules sa jeune sœur Louisette et sa femme. Survient le soldat

Belrose, muni d’un billet de logement ; Louisette et Simonne échangent leurs rôles, Louisette se faisant passer pour la femme de Jean-

Pierre ; mais quand Jean-Pierre revient, il reconnaît en Belrose le cousin Paturin qui épousera Louisette.

L

e

manuscrit

est

pour

la

plus

grande

partie

de

la

main

de

L

abiche

(les pages 1 à 5 et 25 à 52 sont entièrement autographes), il

incorpore 18 pages (6-23) en copie ou de la main des collaborateurs, sur lesquelles il a porté des corrections et additions autographes.

On joint le feuillet (déchiré) ayant enveloppé le rouleau, avec titre autographe.

120.

Eugène LABICHE

.

D

eux manuscrits

, dont un avec corrections autographes, pour

Un

ami acharné

, [1853] ; 2 cahiers

in-4 de 62 et 65 pages.

300/400

Deux manuscrits de cette comédie-vaudeville en un acte par Labiche et Alphonse

J

olly

(pseudonyme d’Alphonse Leveaux, 1810-

1893), créée au théâtre des Variétés le 19 janvier 1853, par Henry Alix (le banquier Lefèvre), Mme Virginie Duclay (sa fille Lucie), Numa

(son associé Dumoncel) et Danterny (Jules de Lucenay, l’ami) ; publiée par Michel Lévy [

OC

, t III, p. 259].

M

anuscrit

de

la main

d

’A

lphonse

J

olly

, intitulé

Un mari qui perd ses frais

(62 p.), très proche de la version définitive

M

anuscrit de

copiste

, en tête duquel Labiche a inscrit ses nom et adresse : « Eugène Labiche Chaussée d’Antin 19 (bis) », et sur lequel

il a porté quelques

corrections

autographes (65 p.).

121.

Eugène LABICHE

.

M

anuscrit

avec addition autographe,

Les Précieux

, [1855] ; cahier de 75 pages in-4.

400/500

Ce vaudeville en un acte, par Labiche,

M

arc

-M

ichel

(1812-1868) et Auguste

L

efranc

(1814-1878), fut créé au théâtre du Palais-Royal

le 7 août 1855, par Grassot (le musicien Carolus de Valtravers), Luguet (le poète Vertchoisi), Brasseur (le peintre Ulric), Amant (le

bourgeois Gaudin), Pellerin (le maître de forges Dumoufard), Octave (le domestique Fulbert), Mme Thierret (Mme Gaudin), Mme Irma

(Delphine, nièce de Gaudin) et Marie Dupuis (la couturière Olympe) ; publié par Michel Lévy [

OC

, t IV, p. 103].

M

anuscrit

de

copiste

d

une

première

version

, probablement par Auguste Lefranc (son nom est noté au crayon sur la couverture), en

11 scènes (la pièce en comptera 18), très différente de la version finale,

annoté

et

corrigé

par les deux collaborateurs, avec des passages

biffés par Labiche, qui a ajouté de sa main une réplique dans la marge de la dernière scène.

122.

Alphonse LEVEAUX

(1810-1893) auteur dramatique et collaborateur de Labiche sous le pseudonyme d’Alphonse Jolly.

2 L.A.S., Compiègne 1855 et 1867, à Eugène

L

abiche

, 5 pages et demie et 2 pages in-8.

100/120

20 décembre 1855

. Amusante lettre où il se réjouit de la future paternité de Labiche (son fils unique André naîtra le 12 mars 1856),

et évoque leurs souvenirs d’une amitié qui remonte au 5 janvier 1834, et le voyage en Italie ; il raconte la visite du Roi de Sardaigne à

Compiègne, pour lequel le maire et le préfet ont fait assaut de prévenances et de discours. Il prévoit en 1886 l’émission de pièces de

monnaie à la double effigie de Labiche et Marc-Michel…

10 mai 1867

 : il apporte une correction à une réplique de Poitrinas dans

La

Grammaire

.

123.

Eugène LABICHE

.

M

anuscrit

de copiste pour

Les Noces de Bouchencœur

, [1857] ; 3 cahiers in-4 de 57, 41 et

46 pages.

300/400

Cette comédie en trois actes mêlée de chant, par Labiche, Édouard

M

artin

(1828-1866) et Albert

M

onnier

(1815-1869), fut créée au

théâtre du Palais-Royal le 10 juin 1857, avec, dans les principaux rôles, Grassot (Bouchencœur), Hyacinthe (Anatole Grandcassis), Mmes

Thierret (Arthémise, veuve Mouchette) et Virginie Duclay (Cocotte) ; publiée chez Michel Lévy, elle fut recueillie en 1878 dans le

Théâtre complet

[

OC

, t. IV, p. 265].

M

anuscrit de copiste d

une

première version

, en 3 cahiers portant sur les couvertures le cachet du

Bureau central des Copies dramatiques

Enouf

, soigneusement établi, avec les noms et didascalies soulignés à l’encre rouge, et l’emplacement des couplets réservé. Le texte est

différent de la version définitive. Sur le feuillet de papier bleu enveloppant le rouleau, Labiche a noté : «

Noces de Bouchencœur

manuscrit

de Monnier et Martin ».

124.

Eugène LABICHE

.

M

anuscrit

de copiste pour

Le Clou aux maris

, [1858] ; cahier in-4 de 81 pages (couverture sup.

détachée).

150/200

Cette comédie-vaudeville en un acte par Labiche et Eugène

M

oreau

(pseudonyme d’Eugène Lemoine, 1806-1877) fut créée au théâtre

du Palais-Royal le 1

er

avril 1858, avec Ravel (l’avoué Picquefeu), Pellerin (Besuchon), Poirier (le domestique Amédée), Mlle Aline Duval

(Olympe, veuve de Montgicourt, qui vient de se remarier avec Picquefeu), et Mlle Daroux (la femme de chambre Friquette) ; publiée

par Michel Lévy, elle fut recueillie en 1878 dans le

Théâtre complet

[

OC

, t. V, p. 13].

M

anuscrit

de

copiste

de

la

première

version

par Eugène

M

oreau

(cachet du

Bureau de copies dramatiques Dubois

sur la couverture),

avec feuillet noté par Labiche : « 

Le Clou aux maris

(manuscrit de Moreau) ». Le texte est très différent de la version définitive ; l’avoué

se nomme ici Ristolin, sa femme se prénomme Arthémise, le « vieux domestique » s’appelle Trumeau.

Littérature