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36

pas dans la pièce ; l’amant de Mariette est Cicéron, garçon rôtisseur ; le garde du commerce Puissant deviendra Chaffaroux, et des

personnages disparaîtront dans la version définitive : Eugénie, fille de Rambourg, sa gouvernante Mme Amelin, et Caillot, domestique

des Rambourg.

S

cénario autographe

, marqué au dos par Labiche : « Scénario de Barbanchon » (16 pages in-fol.). Scénario détaillé, abondamment raturé

et corrigé, les 3 dernières pages écrites par Auguste Lefranc et corrigées par Labiche. Le titre (

Un maître d’affaires

 ?) a été biffé. Quelques

noms d’acteurs sur la liste des personnages montrent que la pièce (refaite en un acte) était destinée au Gymnase : Achard (Philoctète),

Montdidier (Barbanchon), Pastelot (Alfred), Landrol (Chaffaroux), Irma (Mariette).

M

anuscrit

en

grande

partie

autographe

de la pièce refaite en un acte, titré au dos

Maître Barbanchon

 ; il présente quelques

variantes avec le texte édité (notamment les dernières répliques, qui seront remplacées par des couplets). Le début (scènes 1 à 8) est

un cahier manuscrit de copiste in-4 (paginé 1-40), corrigé par Labiche et ses collaborateurs, avec des passages biffés et des additions

marginales. La fin de la pièce (scènes 9 à 17) est entièrement de la main de Labiche (pag. 1-51, sur de petits feuillets in-4), avec de

nombreuses ratures et corrections, et des corrections et additions marginales d’Auguste Lefranc.

109.

Eugène LABICHE

.

M

anuscrit

en partie autographe de

La Chasse aux jobards

, [1847] ; [1]-77 pages in-4 ou in-fol.

(déchirures aux 2 derniers ff. avec manque au dernier).

400/500

M

anuscrit

de

travail

de

La Chasse aux jobards

, vaudeville en un acte de Labiche et Auguste

L

efranc

(1814-1878), créé aux Folies-

Dramatiques le 18 mai 1847, avec notamment Mme Duvernoy dans le rôle de la lorette Isoline, et Ferdinand Heuzey dans celui de

Guenuchaud, administrateur du chemin de fer d’Orléans, « sous le nom de Floridor » ; publié chez Beck [

OC

, t I, p. 287]. Amusant

vaudeville mettant en scène des lorettes, une habile solliciteuse, la marchande à la toilette Mme Malabar, la grisette Passe-Lacet,

l’épileuse Coralie, et quelques « jobards » bernés au profit d’un jeune et charmant provincial, Colombin.

M

anuscrit

de

travail

,

abondamment

raturé

et

corrigé

, le début entièrement de la main d’Auguste Lefranc, pour les sept premières

scènes (pages 1-43, plus la liste des personnages en tête, sur des feuillets petit in-4) ; la fin est en très grande partie de la main de Labiche,

sur de grands feuillets, avec de nombreuses ratures et corrections : Labiche a rédigé les scènes 8, 9 et 10 (pages 44-51), la scène 11

reprend le manuscrit de Lefranc (pages 52-59), et Labiche reprend la plume pour les dernières scènes (scènes 12 à 17, pages 60-77). Cette

première version est très différente du texte final, et fait notamment intervenir une chanteuse des rues, la Cigale, et des bohémiennes

qui disparaîtront dans la version définitive.

110.

Eugène LABICHE

.

M

anuscrit

autographe et

trois manuscrits

dont un en partie autographe pour

Une chaîne anglaise

,

[1848] ; 135 et 152 pages in-4, 195 pages petit in-4, et 143 pages in-4.

1 500/2 000

T

rès

intéressant

dossier

de

travail

pour

Une chaîne anglaise

, comédie-vaudeville en 3 actes par Eugène Labiche et

S

aint

-Y

ves

[pseudonyme d’Édouard

D

éaddé

(1810-1872)], créée au « Théâtre de la Montansier » (Palais-Royal rebaptisé) le 4 août 1848, et publiée

alors par Beck [

OC

, t. II, p. 43]. Doublemard (Sainville) veut marier sa fille Louise (Mlle Brasine) à son ami Charençon (Grassot), en lui

cachant un premier mariage (non consommé) de Louise avec un jeune et bel officier anglais, Édouard Melvil (Derval) ; il a fait croire à

Louise que son premier mari l’a abandonnée… mais Melvil réapparaît le jour de la noce... Avant de trouver son titre définitif, la pièce a

été intitulée

Doublemard

,

Les Maris de ma fille

ou

Une femme pour deux

.