Previous Page  42 / 120 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 42 / 120 Next Page
Page Background

40

125.

Eugène LABICHE

.

M

anuscrit

de

M

arc

-M

ichel

pour

Le Grain de café

, [1858] ; 174 pages petit in-4.

150/200

Ce vaudeville en 3 actes, par Labiche et

M

arc

-M

ichel

(1812-1868), fut créé au théâtre du Palais-Royal le 3 novembre 1858, où il fut

copieusement hué et sifflé ; il ne fut pas imprimé à l’époque, et c’est Gilbert Sigaux qui en donna 1966 la première édition [

OC

, t. V,

p. 94], d’après une copie et un manuscrit de la collection Rondel à la BnF ; le manuscrit, en 4 actes, porte le titre

À qui l’enfant ?

La

pièce, qui commence au Bureau des nourrices, a pour sujet la recherche d’un enfant doté d’un grain de café, que se disputent plusieurs

pères et nourrices. La distribution comprenait, entre autres, Hyacinthe (Évariste Marjolet), Pradeau (qui venait de rejoindre la troupe du

Palais-Royal, dans le rôle d’Anatole Montchardin), Brasseur (Sir Crockbeef), Lassouche dans le rôle de la nourrice Lubime…

M

anuscrit

autographe de

M

arc

-M

ichel

, incomplet de la fin : acte I (52 p.), acte II (66 p.), et acte III (56 p., s’interrompant pendant

la scène 14).

126.

Eugène LABICHE

.

M

anuscrit

de

M

arc

-M

ichel

avec

additions

autographes de Labiche pour

Les Deux Timides

,

[1860] ; 74 pages petit in-4.

300/400

Cette comédie-vaudeville en un acte, par Labiche et

M

arc

-M

ichel

(1812-1868), fut créée au théâtre du Gymnase le 16 mars 1860 ;

publiée par Michel Lévy, elle fut recueillie en 1878 dans le

Théâtre complet

[

OC

, t. V, p. 312]. Le jeune Jules Frémissin (joué par Priston)

est amoureux de Cécile Thibaudier (Mlle Albrecht), mais est trop timide pour se déclarer ; le père Thibaudier (Lesueur) est trop timide

pour se débarrasser de l’intrigant Anatole Garadoux (Leménil) qui s’est accordé lui-même la main de Cécile, et s’est installé sans gêne à

demeure en attendant le mariage. Mais Cécile se montrera plus résolue que son père et son amoureux…

M

anuscrit

autographe de

M

arc

-M

ichel

de la

première

version

, assez différente du texte définitif. On relève deux

additions

autographes

de

L

abiche

 : – en marge de la scène 3 (Thibaudier à Cécile) : « si tu pouvais lui en toucher un mot… sans que cela ait l’air

de venir de moi – plus tard Cécile en parlera à Garadoux devant Thibaudier et celui-ci l’obligera à continuer » ; et en marge de la scène

4 : « des phrases de Garadoux sur la nature, la verdure, les ombrages frais, la campagne il regarde toujours ses ongles ».

On joint le feuillet d’enveloppe (un peu sali) avec note de la main de Labiche : « 

Les 2 timides

(Marc-Michel) ».

127.

Eugène LABICHE

.

M

anuscrit

d’Édouard

M

artin

avec

annotations

autographes de Labiche pour

Le Voyage de

Monsieur Perrichon

, [1860] ; 134 pages in-fol.

1 200/1 500

M

anuscrit de

travail de

cette

célèbre

comédie

en 4 actes de Labiche et Édouard

M

artin

(1828-1866), créée au théâtre du Gymnase le

10 septembre 1860, avec Geoffroy dans le rôle-titre ; publiée à la Librairie nouvelle, elle a été recueillie en 1878 dans le

Théâtre complet

[

OC

, t. V, p. 324]. On connaît cette histoire du voyage à Chamonix du bon bourgeois Perrichon, avec sa femme (Mme Mélanie) et sa fille

Henriette (Mlle Albrecht), et la lutte des deux prétendants, Armand Desroches (Dieudonné) et Daniel Savary (Landrol), pour obtenir

la main d’Henriette…

M

anuscrit

autographe d’Édouard

M

artin

, complet des 4 actes (25, 39, 36 et 37 pages), avec de nombreuses ratures et corrections.

Cette version présente d’

importantes

variantes

avec le texte définitif, qui sera plus resserré ; le héros se nomme alors « Perignon » (ou

Perrignon). On relève plusieurs

annotations

autographes

de

L

abiche

dans les marges. Acte I (p. 19), il refait le compte des dépenses

de Perignon (172,05). Acte II, scène 5 (p. 19), il ajoute une réplique de Perrignon : « je n’ai pas perdu mon sang-froid » ; au début de la

scène 6 (p. 21), il change la réplique de Daniel : « Ce carrossier est un trésor d’ingratitude… et les trésors appartiennent à ceux qui les

trouvent ». Acte III, scène 2 (p. 3), alors que Perignon lit le journal, il note : « l’histoire en journal reportée à l’entrée de Daniel dans

la scène générale » ; scène 6 (p. 12), en marge de la première réplique de Perignon : « contenance très embarrassée de Perrignon devant

Armand, son sauveur lui pèse sur les épaules » ; scène 7 (p. 14), longue note : « placer dans cette scène la lecture du journal. Perrignon

embrasse Daniel qui dit à Landrol : j’ai la corde – immédiatement l’histoire de la prison. Armand le sauve Perrignon l’embrasse. Il dit

j’ai la corde, et sort. Quelques mots des femmes en faveur d’Armand. Vous ne pouvez faire autrement que de lui donner votre fille,

déclarez le à M

r

Daniel. – Oui… laissez moi avec lui. » ; scène 8 (p. 22-23), longue indication pour refaire la scène : « Perrignon se laisse

aller à un beau mouvement de reconnaissance vraie pour Armand, il m’a sauvé la vie car enfin le petit sapin pouvait casser, il me tire

des cachots. Ma femme est pour lui, ma fille est pour lui… Je suis obligé de lui donner ma fille… C’est bien malgré moi allez. Dupuis

se voit perdu, il demande à Perrignon un souvenir, il le prie de poser pour le tableau du sauvetage – lui et le Mont-blanc et ses deux

mains suppliantes. Je le mettrai au musée – de Versailles ? – non de Paris. Perrignon est gonflé de joie et d’attendrissement il dit à part :

on a beau dire, c’est lui que je préfère ! (

haut

) courage ! rien n’est encore décidé. Entrée du commandant. » ; scène 10 (p. 31) : « Daniel

ne parlera pas à Perrignon du moyen du préfet de police. Perrignon sortira l’ayant trouvé lui-même. » ; scène 13 (p. 34) : « Daniel n’a pas

trouvé le domestique et rentre avec sa lettre qu’il cache pendant que Perrignon dissimule la sienne. À la fin Mme Perrignon écrira – Mr

le Préfet. Au baisser du rideau chacun remettra mystérieusement sa lettre à Jean – Chut ! (ils sortiront) Jean regardant les adresses M

r

le

Préfet ! M

r

le Préfet – M

r

le Préfet il n’y a qu’une course ! »

Reproduction page 35

128.

Eugène LABICHE et Édouard MARTIN

.

Le Voyage de Monsieur Perrichon

(Paris, Librairie nouvelle, A. Bourdilliat et

C

ie

, 1860), in-12, relié veau fauve, cadre intérieur orné de filets, roulette et fleurons dorés, couverture muette de papier

vert d’eau conservée, non rogné, tête dorée (

Desbled

).

300/400

É

dition

originale

,

un

des

dix

exemplaires

sur

H

ollande

(non justifié).