37
*
P
remier manuscrit
de la main de
D
éaddé
, sans titre, annoté au dos par Labiche «
Doublemard
– Déaddé » (30, 59 et 46 pages petit
in-4 remplies d’une petite écriture, avec ratures et corrections).
*
M
anuscrit de
copiste
,
copie du précédent, avec note de Labiche au dos «
Doublemard
1
er
manuscrit » (note de Labiche) (3 cahiers in-4
de 32, 65 et 55 pages).
*
M
anuscrit
autographe
par Eugène Labiche intitulé
Les maris de ma fille
, donnant une version très proche du texte définitif, et
présentant des ratures et corrections, ainsi que des additions marginales, sur le recto de feuillets petit in-4 : acte I (35 p.), acte II (64 p.)
et acte III en 2 versions (49 et 37 p.), plus le plan des actes II et III (6 p.) et qqs ff. écartés.
*
M
anuscrit
de
travail
, manuscrit de copiste du texte précédent, avec
annotations
et
corrections
autographes
par
L
abiche
et
D
éaddé
(3 cahiers petit in-4 de 37, 68, et 38 pages) ; Déaddé a notamment ajouté en marge le texte des airs et couplets ; Labiche, outre
quelques corrections et additions, a notamment développé la scène 6 de l’acte I (addition marginale se continuant sur 2 ff. volants),
rédigé sur un feuillet volant une nouvelle version de la scène 3 de l’acte II, dont il a aussi considérablement remanié les scènes 5, 8 et
10, et il a réécrit en marge la scène 2 de l’acte III.
111.
Adrien DECOURCELLE
(1821-1892), auteur dramatique et collaborateur de Labiche. 2 L.A.S., 30 septembre [1848] et
s.d., à Eugène
L
abiche
; 4 pages in-8 et 1 page in-12.
100/150
Il l’informe des représentations d’
Agénor
: après quelques sifflets au début, les 6
e
et 7
e
ont été bien, « et Dormeuil s’en est tenu là. Que
faut-il dire ou faire ? Dites le moi ; je crois qu’un mot de vous à Dormeuil aurait seul le pouvoir de nous faire jouer encore qques fois
comme lever de rideau »... Il compte sur la continuation de leur collaboration et le prie de lui envoyer « la moitié demandée »...
O
n
joint
une L.A. (minute) d’Eugène
L
abiche
à Charles
V
arin
, 28 mars (et 61851 (1 page in-4), lui demandant s’il a travaillé à leur
pièce : « J’ai toujours attaché un très grand prix à votre collaboration, vous ne pouvez pas en douter,
deux ans
d’attente sont là pour en
témoigner, mais il y a un terme à tout, même à l’espérance et je n’espère plus »...
112.
Eugène LABICHE
. 2 L.A. (minutes), [1849-1857], à Léon
D
ormeuil
, directeur du Théâtre du Palais-Royal ; 1 page et 1
page et quart petit in-4.
150/200
[1849]
. Lui et ses deux collaborateurs,
D
umanoir
et
C
lairville
, sont au travail [pour le vaudeville
Exposition des produits de la
République
] : « La pièce est en trois actes très courts [...] nous ne pouvons vous envoyer le commencement avant la fin par la raison que
nous avons pris chacun un acte et que notre travail se fesant simultanément sera terminé le même jour » ; il lui reproche d’arrêter
Trompe
la Balle
à la 16
e
représentation : « Votre théâtre est le plus difficile et le plus ingrat de tous les théâtres de genre et vous ne tenez pas assez
compte aux auteurs qui s’y consacrent exclusivement »...
[Début novembre 1857]
. L’acteur
L
evassor
désire que Labiche refasse le second
acte d’
Ôtez votre fille, s’il vous plaît
, et il sait par Marc-Michel que Dormeuil veut faire jouer
La Dame aux mollets d’azur
, reçue depuis
deux ans. Il s’abstiendra de refaire l’acte et prie Dormeuil de jouer la pièce « telle qu’elle a été reçue par vous ». Il demande « la liste de
ceux de vos acteurs qui ont le droit de refuser les pièces après que vous les avez reçues. Je me ferai un vrai plaisir de ne plus travailler
pour eux. En attendant cette liste, je vais chercher une jolie idée pour Kakelaire, Augustin, Lucien et Allard si je peux trouver un très
beau rôle de femme »...
O
n
joint
la L.A.S. de réponse de Léon
D
ormeuil
à Labiche au sujet de ces refus de rôles et des modifications
demandées.
113.
Eugène LABICHE
.
M
anuscrit
en partie autographe pour
Le Sopha
, [1850] ; 119 pages petit in-4, dont 71 pages
autographes.
800/1 000
M
anuscrit de
travail
pour
Le Sopha
, conte fantastique en 3 actes mêlé de chants, par
M
élesville
(pseudonyme de Joseph Duveyrier,
1787-1865), Charles
D
esnoyer
(1806-1858) et Eugène Labiche, créé sur le « Théâtre de la Montansier » (ex Palais Royal) le 18 juillet
1850 ; publié par Michel Lévy [
OC
, t. II, p. 245]. Amusante turquerie qui se passe à l’Opéra sous Louis XV, inspirée par le conte de
Crébillon,
Le Sopha
, mettant notamment en scène l’émir Mazulim (ou le Sopha, joué par Hyacinthe), le sultan Schahabaham (personnage
repris de
L’Ours et le Pacha
de Scribe, joué par Sainville), le marquis de Haute-Futaie (Grassot), le jeune paysan Coqueluche (Ravel),
le génie Codada (Amant), le financier Turpin (Kakelaire), la sultane favorite Almaïde (Mme Pelletier), la fleuriste Fanchette (Mme
Scriwaneck), la danseuse débutante Florine (Mlle Pauline), etc. La pièce était précédée d’un prologue,
Schahabaham XCIV
, manquant
ici. Mazulim a été transformé, par sort du génie Codada et jalousie de Schahabaham, en sopha : « il ne sera délivré de cette incarnation
ridicule qu’au moment où deux êtres innocents et purs se donneront sur ses coussins le premier baiser de l’amour […] il assiste à bien
des aventures plus ou moins saugrenues : d’abord sopha de danseuse, puis sopha de petite maison, ensuite sopha au Marais, et enfin
botte de paille dans une cabane, où un baiser innocent lui rend sa première forme » (Théophile Gautier).
Manuscrit de copiste de l’acte I et du 1
er
entracte avec quelques corrections (cahier de 48 p.) ; puis
manuscrit
autographe
de Labiche
comprenant le « Premier entracte » (8 p.), le « 2
me
entracte » (10 p.), le « troisième acte » (52 p.), et un feuillet esquissant l’épilogue.
O
n
joint
4 L.A.S. de Charles DESNOYER (1806-1858, acteur, auteur dramatique et collaborateur de Labiche), 1850-1852, à Eugène
L
abiche
, avec L.A. (minute) d’Eugène
L
abiche
(10 pages in-8 ou in-12, et 2 pages et quart in-8).
Bruxelles 13 septembre
1850
, au sujet
de la pièce
Le Sopha
pour laquelle Dormeuil, directeur du Théâtre du Palais-Royal, leur a imposé la collaboration de Mélesville, ce
qui va « nous faire perdre un tiers des droits »…
2 décembre
, sur la reprise du
Garçon de chez Véry
, où, contrairement à ce qui avait été
convenu, et contre son gré, son nom apparaît à côté de celui de Labiche...
27 novembre
1851
, il s’efface devant Marc-Michel : « Je ne
veux pas me jeter comme un accident au travers de votre collaboration habituelle, toujours si heureuse »...
14 décembre
1852
(à en-tête
de l’
Ambigu-Comique
) : une pièce en concurrence avec d’autres pièces sur le même sujet n’a-t-elle pas droit à « la priorité sur toutes les
pièces reçues » ?...
L
abiche
répond : « Oui, le directeur a le droit d’accorder la priorité à cette pièce. Elle devient à mon avis plus qu’une
pièce
de circonstance
, c’est une pièce
d’urgence
» et il convient que les auteurs « retardés » devraient être dédommagés...
Littérature