41
129.
Eugène LABICHE
.
M
anuscrit
autographe, [
Le Mystère de la rue Rousselet
, 1861] ; 81 pages petit in-4 (qqs ff
légèrement effrangés).
1 500/2 000
Cette comédie en un acte mêlée de couplets, par Labiche et
M
arc
-M
ichel
(1812-1868), fut créée au théâtre du Vaudeville le 6
mai 1861, et publiée par la Librairie nouvelle [
OC
, t VI, p. 53]. Le trop curieux Georges Lafurette (joué par Numa) enquête sur ses
mystérieux voisins du n° 4 de la rue Rousselet ; il découvrira ce qu’il aurait préféré ignorer…
M
anuscrit
entièrement
autographe
de
L
abiche
, intitulé «
La maison n° 4
. c.v. 1 acte ». Il présente de nombreuses
ratures
et
corrections
, avec des passages biffés et des additions marginales. Dans les marges, Marc-Michel a également inscrit au crayon les
paroles des couplets chantés
Reproduction page 35
130. [
Eugène LABICHE
].
B
revet
de la Légion d’honneur, 16 septembre 1861 ; vélin in-plano en partie impr. avec riche
encadrement gravé.
200/250
B
revet
de
chevalier
de
la
L
égion
d
’
honneur
d’Eugène-Marin
L
abiche
, « auteur dramatique », nommé chevalier à compter du 13 août
1861, avec griffes de Napoléon III et du Grand Chancelier l’amiral Hamelin, contresigné par le secrétaire général le général Louis-
François Maizière. Plus 2 lettres d’avis de nomination aux grades de chevalier de la Légion d’honneur (24 août 1861, par décret du 13
août), puis d’officier (13 juillet 1871, par décret du 9 août 1870).
O
n
joint
le brevet de la décoration du Lys de son père, Jacques-Philippe-Marin Labiche (10 novembre 1814) ; plus la traduction d’une
patente d’Alexandre III de Russie nommant Labiche chevalier de 2
e
classe de l’Ordre de Sainte-Anne (1882) ; et 2 cartes d’invitation de
la Maison de l’Empereur (avec enveloppes) pour une soirée au Palais des Tuileries (mardi 8 mars) et un dîner au Palais de Compiègne
(4 décembre [1864]).
131.
Eugène LABICHE
.
M
anuscrit
autographe,
Les Petits Oiseaux
, [1862], plus le manuscrit d’Alfred
D
elacour
; 165
pages petit in-4, et 95 pages petit in-4.
1 800/2 000
I
ntéressant
ensemble
des
manuscrits
autographes
des
deux
auteurs
de cette comédie en 3 actes, par Labiche et Alfred
D
elacour
(pseudonyme d’Alfred Dartigue, 1817-1883), créée au théâtre du Vaudeville le 1
er
avril 1862 ; publiée par Dentu, elle a été recueillie
en 1878 dans le
Théâtre complet
[
OC
, t. VI, p. 112]. Théodore de Banville a fort bien résumé la pièce lors d’une reprise (
Le National
, 16
juin 1879) : « Le Blondinet des
Petits Oiseaux
est un personnage étrange ; il est bon et il croit à la bonté des autres ; indulgent à tout ce
qui l’entoure, pitoyable pour ses locataires, tendre pour sa femme et pour ses enfants, il ne voudrait pas même laisser sans nourriture les
petits oiseaux du ciel, pensant que tous les êtres ont droit à la vie. Mais survient son frère François, provincial et pratique ; celui-là ne se
laisse pas donner des vessies en guise de lanternes ; à peine son fils Tiburce a-t-il eu vingt ans, qu’il lui a coupé les vivres ; il n’est pas de
ceux qu’on dupe […] Un malheureux s’adresse à Blondinet qui naturellement va vider sa bourse ; François lui prouve qu’il a affaire à un
intrigant, et dès lors une révolution s’opère dans l’esprit de ce Timon désabusé. Le pauvre Blondinet ne voit plus que vol, exploitation,
trahison ; femme, enfants, valets, il se défie de tout et de tous ; mais il avait été assez charitable pour avoir droit à une sorte de miracle,
et sa ruine (qui sera heureusement conjurée) arrive à point pour lui montrer que tous l’aiment, veulent se sacrifier, se dévouer pour
lui, et qu’il ne faut pas jeter le manche après la cognée. » La distribution de la création comprenait Numa (Blandinet), Parade (François),
Saint-Germain (Tiburce), Chaumont (le négociant Aubertin), Boisselet (le bottier Mizabran), Mme Germa (Mme Henriette Blandinet)…
M
anuscrit
autographe d’une
première version
par Alfred
D
elacour
, sans titre, différente de la version finale : acte I, 16 scènes (37 p.) ;
acte II, 15 scènes (29 p.) ; acte III, 14 scènes (29 p.).
M
anuscrit
autographe
de
L
abiche
, à l’encre brune sur papier vergé d’Hudelist à Hallines. Il présente de
nombreuses
ratures
et
corrections
, des passages biffés, et d’importantes additions ou réécritures dans les marges ; il donne le texte définitif. Une première
page, avec la liste des personnages, présente deux titres primitifs rayés :
L’oncle Blandinet
et
Blandinet
, remplacés par le titre définitif :
«
Les petits oiseaux
comédie en 3 actes ». Suivent les 3 actes : acte I, 15 scènes (65 pages) ; acte II, 14 scènes (52 pages) ; acte III, 13 scènes
(paginé 1-46, avec des pages 6
bis
et 21
bis
, et une page 34-35).
Reproduction page 35
132.
François BAZIN
(1816-1878) compositeur. L.A.S., Paris 20 juin 1865, à Eugène
L
abiche
; 1 page et demie in-8, enveloppe.
80/100
Il se réjouit de rendre visite à Labiche et sa femme en Sologne… « Je travaille toujours beaucoup et avec grand plaisir ; car je suis de plus
en plus enchanté de notre
Voyage en Chine
; je parle de la pièce. Quant à la musique, il ne m’appartient pas d’en donner mon avis »… [
Le
Voyage en Chine
, livret de Labiche et musique de François Bazin, fut créé le 9 décembre 1865 à l’Opéra-Comique.]
O
n
joint
une L.A.S. de Mme de
P
ompery
, demandant qu’on change le nom du personnage de Pompéry dans
Le Voyage en Chine
; et
un brouillon de réponse du directeur de l’Opéra-Comique Adolphe de
L
euven
(2 janvier 1866), affirmant que ce personnage n’est ni
ridicule, ni grotesque et que les auteurs n’envisagent pas de changer son nom.
133.
Eugène LABICHE
.
M
anuscrit
de copiste avec
annotations
autographes, [
Un pied dans le crime
, 1866] : 185 pages en
7 cahiers in-4 (dernière page salie).
300/400
Cette comédie-vaudeville en 3 actes, par Labiche et Adolphe
C
holer
(1822-1889), fut créée au théâtre du Palais-Royal le 21 août
1866, avec, dans les principaux rôles, Lhéritier (Gaudiband) et Geoffroy (Gatinais) ; publiée par Dentu, elle fut recueillie en 1878 dans
Littérature
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