38
114.
Eugène LABICHE
. 3 L.A. et 1 L.A.S. (minutes), 1850-1881 ; 4 pages in-8 ou in-12.
200/250
[
1850
], au directeur du Théâtre du Gymnase : sa pièce
Boquet Père et fils
n’ayant pas été reprise depuis dix ans, il souhaite la retirer,
pour la donner à Numa aux Variétés.
Coubert
7 avril 1860
, à
B
ocage
, l’autorisant à jouer
Embrassons-nous Folleville
au théâtre Saint-
Marcel.
20 avril 1866
, [à Léon
D
ormeuil
], proposant d’ajouter à sa pièce [Un pied dans le crime]
Les Marquises de la fourchette
« de façon
à nous donner 9% »…
29 mars 1881
, à A. Camus, lui demandant son approbation à la proposition « d’un confrère inconnu qui veut bien
se charger de modifier nos pièces
ad usum puerorum
»...
O
n
joint
2 L.A.S. de l’acteur
N
uma
(15 septembre 1857 et s.d.), lui demandant un rôle « plus fait pour moi [...] pensez
aux petits
moyens
, un rôle comique, cocasse si vous voulez dans une
comédie Gymnase
» ; et 2 L.A.S. d’Eugène
B
ertrand
, directeur du Théâtre des
Variétés (9 et 10 septembre 1887), au sujet de la reprise du
Chapeau de paille d’Italie
.
115.
Eugène LABICHE
. 2 L.A. (brouillons), 1851-1866, à ses éditeurs
B
eck
et
D
entu
; 1 page in-8 chaque (2 lettres jointes).
150/200
L
abiche
et
ses
éditeurs
.
[Avril 1851]
. Il répond à la lettre du 11 avril de
B
eck
(L.A.S. jointe), et lui demande d’envoyer le manuscrit
[de
Mam’zelle fait ses dents
] à l’imprimeur, malgré l’offre qu’avait faite Dagneau aux auteurs : « probablement nous trouvons l’affaire
meilleure en la fesant pour notre compte. Nous sommes seuls juges de l’opération. Si nous nous trompons votre
responsabilité morale
se
trouve tout à fait à couvert. L’affaire sera bonne ou mauvaise, nous voulons en courir le risque »... –
20 août 1866
, à Édouard
D
entu
:
il lui avait dit qu’il ne le quitterait « que si les auteurs fondaient eux-mêmes une librairie dramatique. Il y a là une question d’esprit
d’association que vous comprendrez parfaitement. Cette librairie est fondée, elle fonctionne, il m’est impossible de ne pas y suivre mes
confrères ». Il lui adresse un fauteuil pour la première de sa pièce [
Un pied dans le crime
] au Palais-Royal le lendemain… On joint la
réponse de Dentu (L.A.S, 21 août, enveloppe) le remerciant de sa « délicate intention »…
116.
Eugène LABICHE
.
D
eux manuscrits
autographes,
Un rasoir anglais
et
Un coup de rasoir
, [1852 et 1881] ; 13 et 19
pages petit in-4.
1 000/1 500
D
eux
versions de
cette
scène
comique
en un acte écrite pour une représentation à bénéfice du comédien
L
evassor
(1808-870), sous le
titre
Un rasoir anglais
, au Palais-Royal le 1
er
mai 1852, et non publiée à l’époque ; une nouvelle version, destinée à être jouée en société,
sera publiée tardivement, dans la 3
e
série de
Saynètes et Monologues
(Tresse, 1881), sous le titre
Un coup de rasoir
[
OC
, t. VIII, p. 319].
Anténor fait à la hâte sa toilette avant son riche mariage ; il se coupe avec le rasoir anglais, ce qui le retarde juste assez pour recevoir une
lettre donnant de tels renseignements sur sa promise et sa dot illusoire qu’il se recouche aussitôt.
M
anuscrit
autographe de 1852, sous le titre
Un rasoir anglais
, annoté au verso de la dernière page (fente réparée) : « scène comique
donnée à Levassor » (13 p.) ; il présente quelques ratures et corrections, ainsi que des additions marginales. En tête, Labiche a noté la
distribution : « Anténor – Levassor / Gavot – Augustin ».
M
anuscrit
autographe de 1881, sous le titre «
Un coup de rasoir
– saynète » (19 p.) ; il s’agit d’une mise au net soignée de cette
nouvelle version, qui présente de nombreuses variantes avec le texte primitif.
117.
Eugène LABICHE
.
M
anuscrit
en partie autographe pour
Deux gouttes d’eau
, [1852] ; cahier de 13 pages in-4 avec
additions et corrections autographes, et 13 pages petit in-4.
600/800
I
ntéressant manuscrit de
travail
de cette comédie en un acte, mêlée de couplets, par Labiche et
A
nicet
-B
ourgeois
(1806-1871), créée
au théâtre des Variétés le 22 septembre 1852, avec, dans les principaux rôles, Numa (Jules Tourillon), Nestor (Morvanchut) et Mlle
Virginie Duclay (Irma Tourillon) ; publiée par Michel Lévy [
OC
, t. III, p. 175]. Pour couvrir ses escapades extra-conjugales, l’avoué
Jules Tourillon s’est inventé un sosie qu’il nomme d’Harville ; mise au courant par une amie de pension courtisée par d’Harville,
Mme Tourillon feint de ne plus reconnaître son mari, mais le vil séducteur d’Harville, bientôt menacé par le furieux et jaloux major
Morvanchut… Mais tout finira bien, et Tourillon sera pardonné.
M
anuscrit
du
plan
détaillé
par
A
nicet
-B
ourgeois
(cahier de 13 pages remplies d’une fine écriture à l’encre bleue), en 20 scènes,
abondamment corrigé
et augmenté
par
L
abiche
par d’importantes additions dans les marges
; c’est Arnal qui est alors prévu pour le rôle
de Tourillon, et Leclerc pour celui de Morvanchut. Labiche a biffé entièrement la fin (scènes 15 à 20).
M
anuscrit
autographe
de Labiche pour la fin de la pièce, refaisant entièrement les scènes 15 à 20 (16 à 21 du texte définitif) ; il s’agit
d’un plan détaillé, avec des dialogues développés, dans un texte différent de la version finale.
118.
Eugène LABICHE
. L.A. (minute), [décembre 1852], à Édouard
L
emoine
, directeur du Gymnase dramatique ; 2 pages petit
in-4.
150/200
Brouillon de lettre au sujet de la pièce de M. de
M
arville
,
Entre l’amour et
l’honneur
, qui demande sa collaboration, conseillé par
Lemoine qui voudrait accueillir la pièce au Gymnase, à condition qu’elle prenne un aspect comique. Labiche fait part de ses scrupules :
« La douleur et la misanthropie de
G
eoffroy
doivent être comiques, c’est un cocu qui se retire à la campagne, loin du monde pour y
planter des pommes de terre avec amertume ». Mais cette vie monotone et sans confort lui pèse et il en vient à envisager de reprendre
sa femme : « il va céder, lorsque la voix de l’honneur reprend le dessus, pas de pitié pour l’infidèle ! etc., etc. Il y a là un combat qui me
parait faire la pièce. Mais sera-t-elle bien Gymnase ? A vous de décider »...
O
n
joint
la L.A.S. d’Édouard
L
emoine
(3 p. in-8 à en-tête du
Théâtre du Gymnase Dramatique
), demandant à Labiche d’aider Marville
et de faire « sortir de là quelque chose d’aussi vif, d’aussi gai, d’aussi
comédie
que
Le Monsieur qui prend la mouche
»…