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99

382.

MARIE-AMÉLIE

(1782-1866) Reine des Français, épouse de Louis-Philippe. L.A.S. (paraphe), Twickenham 20 novembre

1815, [à l’abbé Louis-Étienne de

S

aint

-F

arre

] ; 1 page et demie in-8 (cote d’inventaire).

250/300

S

ur

la mort

de

M

urat

,

l

ex

-R

oi

de

N

aples

(fusillé le 13 octobre 1815 à Pizzo en Calabre).

Elle remercie l’abbé de sa lettre au sujet de la fin de

M

urat

 : « il est certainement bien satisfaisant pour moi de voir mon cher et

respectable Père délivré d’un aussi juste sujet d’inquiétude mais j’ai éprouvé en même temps une espèce d’horreur en pensant que cet

homme guidé par sa follie a été finir comme un assassin dans ce même pays où 6 mois auparavant il comandoit encore en Roi ». Elle

souhaite que l’abbé soit délivré de la goutte qui le fait souffrir. Elle espère pouvoir le revoir bientôt. « En attendant nous continuons

à vivre tranquilles et retirés dans cette paisible campagne, nos santés y sont très bonnes bien que le froid comence à se faire sentir, et

mes enfans surtout se sont bien fortifiés »…

383.

MARIE-AMÉLIE

. 2 L.A.S. (paraphes) et 3 P.A., Tuileries 1835-[1843] et s.d., [à son secrétaire Nicolas

O

udard

] ; 1 page

in-4 ou in-8 chaque, la plupart à son chiffre couronné.

250/300

27 février 1835

, au sujet de reconnaissances du Mont-de-Piété, et d’une lettre à remettre à Mlle Joséphine d’A

brantès

11 août 1835

.

« Monsieur

B

orel

m’a parlé de votre désir d’aller à Neuilly j’approuve beaucoup que vous sortiez du bruit et de la chaleur » : comme

la petite maison de Villiers est habitée par Mme de

L

a

T

our

du

P

in

, elle met à sa disposition le n° 8. Elle l’encourage à se tourner

vers Dieu et la Religion pour trouver un secours à ses maux physiques et à ses peines morales…

[13 octobre 1837]

. Liste de personnes à

prévenir de la prise de Constantine [à laquelle participa son fils Nemours] : Mme de Chabannes, le général Colbert, MM. Larnac, Auvity,

Borel, la princesse de la Moskowa, Mme Dumas…

[1843]

. « Avances faites pour le Roi » : 1000 francs à

A

umale

et

M

ontpensier

pour leur

fête ou anniversaire de naissance ; d’autres sommes à des domestiques et œuvres, et pour des cadeaux à sa fille Louise et à Charlotte…

– « Le Roi désire qu’on prévienne les autorités des départemens

de l’Orne

,

de la Mayenne

,

d’Ile-et-Vilaine

,

des Côtes du Nord

, et

du

Finistère

que le P

ce

de

J

oinville

passera dans leurs départmens entre le 7 et le 16 août et que le plus strict incognito en même temps que

la protection convenable devra être assurée à son voyage »... O

n

joint

la copie par le marquis de Flers (avant remise par lui à la Princesse

Clémentine en 1887) d’une lettre de conseils de la Reine à sa fille Clémentine, Neuilly 16 mai 1843, à l’occasion de son mariage avec

Auguste de Saxe-Cobourg et Gotha, avec note explicative (7 p. in-4).

384.

MARIE-AMÉLIE

. L.A.S., Compiègne 24 septembre 1841, à l’évêque d’Évreux [Nicolas-Théodore

O

livier

] ; 1 page et

demie in-4 à son chiffre couronné, enveloppe à son chiffre.

100/150

A

près

l

attentat

de

Q

uénisset

contre

le

duc

d

’A

umale

[13 septembre ; Aumale, à la tête du régiment d’infanterie qu’il ramenait

d’Afrique, et accompagné de ses frères les ducs d’Orléans et de Nemours, rentrait dans Paris par la rue du Faubourg Saint-Antoine ; le

coup de feu de Quénisset atteignit un cheval]. « Monsieur l’Evêque c’est au nom du Roi autant qu’au mien que je viens vous remercier

de tout ce que vous m’avez exprimé avec autant de cœur que de piété au sujet du cruel événement du 13 de ce mois. Oui […] c’est

un nouveau miracle de la Divine Providence, c’est en Elle que je mets toute ma confiance »… Elle le suit avec intérêt dans ses travaux

apostoliques [ancien curé de Saint-Roch, Olivier fut consacré évêque au mois d’août] : « Vous n’avez qu’à vous adresser à moi lorsqu’ainsi

que le Roi nous pourrons soulager quelque malheur, contribuer à quelque bonne œuvre. J’espère qu’à Évreux comme à S

t

Roch vous

n’oublierez pas dans vos bonnes prières le Roi mes enfans et moi »…

385.

MARIE-CLOTILDE DE FRANCE

(1759-1802) Reine de

S

ardaigne

 ; petite-fille de Louis XV, fille du Dauphin Louis,

sœur de Louis XVI, « Madame Clotilde » épouse en 1775 le futur Roi de Sardaigne Charles-Emmanuel IV de Savoie (1751-

1819) ; d’une grande piété, elle a été déclarée en 1808 Vénérable de l’Église catholique. L.A.S., Moncallier [Moncalieri] 16

juillet 1779, à la marquise d’

U

sson

, au château de Reverseaux ; 2 pages in-4, adresse avec cachet de cire rouge aux armes.

300/400

Elle la remercie de l’intérêt amical pris à son rétablissement de la rougeole : « Je n’ai pas eu d’occasion, d’executer l’ordre que vous

m’aviez donné, de me bien soigner pour les suittes de cette maladie car elle ne m’en a laissé aucune, […] je me porte infiniment mieux

depuis cette maladie, que je ne me portois quelques temps auparavant ». Elle est fâchée de savoir la marquise « toujours si incommodée,

je n’ai pas été peu éttonée de vous scavoir le 17 de Juin au coin de votre feu, nous avons eu aussi alors des journées froides, mais pas

assez pour allumer du feu. La chaleur jusqu’aprésent n’est pas des plus violentes, et nous avons souvent, ou des orages, ou du vent, qui

rafraichit beaucoup le temps. Je vous prie de bien remercier, ma petite Clotilde, de la sensibilité qu’elle a marqué au sujet de ma maladie,

de l’embrasser, et de l’assurer que je suis enchantée de son bon petit cœur. Il me paroît que de vos deux jumeaux Philippe est le plus

fort, cela va tres bien, car la force convient mieux a un homme et Elisabeth aura pour partage, les agréments de corps et d’esprit »…

386.

MARIE-LOUISE

(1791-1847) Impératrice des Français, seconde femme de Napoléon I

er

. L.A., Salzbourg 30 juin 1828,

à

son

fils

G

uillaume

(né en 1819, futur comte de Montenuovo) ; 1 page in-8, au dos d’une L.A.S de son second époux,

Adam Albert de

N

eipperg

(1 p. in-8).

400/5600

N

eipperg

commence la lettre : « Nous avons eu hier le plus beau tems du monde pour notre excursion au lac, à la chapelle de glace,

et aux mines de Berchtesgaden, à peine arrivés ici la pluie a commencé. Le petit

[…] se conduit bien – mais a une telle vivacité, que le

pauvre

M

origgi

[médecin personnel de Marie-Louise] ne peut pas dormir en voiture »…

M

arie

-L

ouise

prend la plume : « Je vous aurais

volontiers écrit à tous hier une longue lettre mais je suis arrivée à 11 heures du soir morte de fatigue après avoir été en course depuis 8

heures du matin. Je suis heureuse et bien heureuse d’avoir de vos nouvelles et désire arriver vite à Vienne pour avoir les lettres qui nous

y attendent. Je me porte bien mais suis bien inquiète et triste à cause de mon oncle le cardinal qui sera probablement mort à l’heure qu’il

est. Je vous embrasse tous les deux [ses premiers enfants Albertine et Guillaume]. Bien des amitiés à M

me

et M. Zode [leur précepteur].

J’ai de jolies choses pour vous de Berchtesgaden. Adieu, pensez à moi qui vous aime tant. »

Histoire