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pour <moi> ») ; des détentions pour dettes (mesure de « prudence trop sévère » de la part de son père, suivie de « <ma translation> d’un

château dans un autre ») ; des intrigues et l’enlèvement d’« une femme distinguée », accusations calomnieuses ; des lettres diffamatrices,

imprimées, adressées au ministre, dont on n’apporte aucune preuve ; la fuite des prisons de Pontarlier (en réalité, les juges ont renversé

un « <jugement précipité>, injuste, atroce »), etc. « Dans une <foule> de lettres écrites par la D

e

de Mirabeau depuis qu’elle fut séparée

>du mari atroce dont elle dénonce les fureurs dans un libelle manuscrit et clandestin, dix ans après l’époque de ces fureurs, dans une

foule de lettres écrites à ce mari> […], elle parle

de sa tendresse, de son amitié, de sa justice inaltérable et généreuse

 », preuve des mensonges

de la dame… Et de conclure : « ce n’est point d’un mal jugé que <je me plains>, c’est d’une injustice évidente, c’est d’un jugement qu’a

prononcé <ma> séparation sans l’instruction nécessaire prescrite par la raison et la jurisprudence la plus universelle, sans qu’il ait été

articulé ni prouvé aucun fait, ce qui n’a pas encore d’exemple »…

En tête, note d’authentification par son petit-fils Gabriel Lucas de Montigny, et cote notariale.

394.

Charles Forbes, comte de MONTALEMBERT

(1810-1870) publiciste et homme politique, défenseur du catholicisme

libéral. L.A.S. et 2 manuscrits avec notes autographes, La Roche en Breny 28 septembre 1857, [à

P

ortalis

]

 ; 11 pages in-8

(deuil), portrait joint.

100/150

À propos de son dernier discours à l’Institut : « Vous trouverez sous ce pli la transcription exacte des passages où j’ai prédit, à deux

reprises différentes, la catastrophe de la liberté, grâce aux exagérations et aux convoitises de la démocratie contemporaine. Les jeunes

gens qui regimbent contre la sévère vérité de mes paroles, et qui vous ont dit que nous n’avons que des

tapageurs impuissans

, comptaient

probablement eux-mêmes parmi les

tapageurs

qui sous le règne de Louis-Philippe applaudissaient aux cours de MM.

M

ichelet

et

Q

uinet

, aux banquets de MM.

L

edru

-R

ollin

et

L

amartine

– Les hommes de ma génération suivaient, avec respect et enthousiasme, les

cours de MM.

G

uizot

,

C

ousin

et

V

illemain

. Leur enthousiasme a valu à la France vingt ans de liberté et de dignité politique, comme

elle n’en a jamais vus dans son histoire, et que les

tapageurs

de 1848 ont remplacés par ce que nous voyons »... Il a joint deux copies

d’extraits du

Moniteur

, titrés de la main de Montalembert : discours sur la question suisse à la Chambre des Pairs (journal du 15 janvier

1848), discours sur l’expédition de Rome à l’Assemblée Législative (20 octobre 1849).

O

n

joint

une L.A.S., 29 juin 1857, [à

P

ingard

,

chef du secrétariat de l’Institut].

395.

Charles de MONTMORENCY, duc de

D

amville

(1537-1612) amiral de France. P.S., Paris 3 mars 1604 ; 1 page in-plano

(trace de sceau).

200/300

Congé donné au capitaine Jehan France de Briz pour le navire

la Pucelle de Dol

, présent « au port de la ville françoise de grace », pour

aller sur les côtes de l’Afrique, et même par delà le Cap de Bonne Espérance, en Asie, « ou vers les Isles du Perou, pays du Bresil tant a

lamont qu’a laval et aultres lieux et endroits de la Mexique et Amerique »... On joint une quittance (Lyon 1620).

396.

Auguste, duc de MORNY

(1811-1865) demi-frère de Napoléon III, homme politique du Second Empire. 2 L.A.S.,

[1853], à la marquise de

C

haponay

; 1 page in-8 chaque à son chiffre couronné, une enveloppe.

100/150

6 février

. « J’ai fait des recommandations pressantes au ministère de la Police et au ministère public dans un sens général de convenance

et de discrétion à votre égard. Faites-moi donner la liste de vos juges je ferai encore individuellement ce que je pourrai pour vous »…

11

février

. « Voici qui vous rassurera quant aux journaux. J’ai parlé à qq. uns de vos juges. J’espère mais je ne puis répondre de rien. On dit

que vous avez pris de mauvaises conclusions dans votre intérêt, l’enquête entre autres. Mais j’ai demandé très vivement qu’on l’avertît.

Enfin je voudrais bien vous éviter tous ces chagrins »… Plus lettre jointe du Directeur de l’Imprimerie, de la Librairie et de la Presse,

Célestin

L

atour

du

M

oulin

, 10 février 1853, concernant la date du procès.

O

n

joint

environ 60 lettres adressées à la marquise de

C

haponay

et principalement à la vicomtesse de

C

ourval

, correspondance

familiale, amicale ou mondaine, la plupart du Second Empire.

397.

NAPOLÉON I

er

(1769-1821).

P.S.

« NP », Rambouillet 19 mai 1811, en marge d’une L.S. du Prince

C

amille

B

orghese

; 2

pages in-fol.

1 000/1 200

P

roposition

du

G

ouverneur

général

des

D

épartements

T

ransalpins

. « La première formation de ma garde d’honneur à Turin s’est

faite avec cet élan qui caracterise les jeunes gens, surtout ceux des pays où l’on est généralement disposé au métier des armes ; mais

ces heureuses dispositions ont ensuite été affoiblies par l’assujetissement et la sevérité de la discipline militaire »… Des places sont

restées vacantes. Le Prince propose que Sa Majesté accorde quelques places de sous-lieutenant aux jeunes gens les plus distingués, et

recommande « qu’aucun jeune homme, réunissant d’ailleurs toutes les qualités voulues pour etre admis dans la garde d’honneur, ne put

être placée dans la ligne et dans le grade d’officier sans avoir passé par ce corps, à moins qu’il ne sortit d’une école imperiale militaire »…

Napoléon fait renvoyer cette proposition au Ministre de la Guerre, avec l’indication : « Cette precaution me parait bonne »…

Vente Piasa, 21 novembre 2007 (n° 661)

.

O

n

joint

une L.A.S. du comte NEIPPERG, Parme 20 mai 1827, au Baron

F

ain

(1 page in-4), au nom de Marie-Louise, au sujet des

reclamations de Fain « envers le Mont de Milan »...

398.

Charles-Guillaume NAUNDORFF

(1783 ?-1845) l’un des plus célèbres faux Louis XVII. L.A.S. « Charles Louis. Duc

de Normandie et Roi légitime de France », Camberwell 18 novembre 1839, au « comte de

L

a

B

arre

 »

[Modeste

G

ruau

]

, à

Lyon ; 2 pages in-4, adresse avec sceau de cire rouge (brisé avec petit trou), marques postales.

500/600