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105

405.

Adélaïde, princesse d’ORLÉANS

(1777-1847) «

M

adame

A

délaïde

 », sœur de Louis-Philippe. P.A.,

Copie de la lettre de

mon frère à la Reine

, [17 décembre 1810] ; 11 pages in-4.

200/300

C

opie

d

une

lettre

de

son

frère

L

ouis

-P

hilippe

à

sa

belle

-

mère

M

arie

-C

aroline

, R

eine

des

D

eux

-S

iciles

,

il

se

défend

contre

des

accusations

concernant

des

lettres

de

change

lors

de

son

séjour

à

la

H

avane

avec

ses

frères

(printemps 1798-automne 1799).

Indigné, il croit néanmoins M. de

B

ressac

un honnête homme trompé. Cependant si Bressac veut être son ennemi, « il peut être sur

que le Duc d’Orléans se défendra contre lui,

unguibus et rostro

 »… Il n’est pas nécessaire de « pénétrer le motif qui détermine à avancer

un fait faux

pour que je le qualifie

de faux

[…] et ce sera à M

r

de Bressac à examiner ensuite s’il a parlé

preuve en main

 », car les lettres de

change qu’il a tirées de la Havane ont été protestées. En témoignent deux lettres de sa mère, et son propre récit, où il expose comment il

vécut avec ses frères en Amérique : ses emprunts, l’argent apporté par ses cadets, le crédit ouvert après la restitution de ses biens à leur

mère, la cessation de crédit après la reprise de ces biens par le Directoire et la déportation de leur mère en Espagne… Ayant descendu

l’Ohio et le Mississipi jusqu’à la Nouvelle-Orléans, les trois jeunes gens rencontrèrent M. de

M

arigny

, un créole dont le grand-père

fut placé dans la colonie par le Régent, et qui, attendri, leur prêta mille piastres, mais arrivés à la Havane, le gouverneur leur refusa le

passage en Espagne en attendant de connaître les intentions du Roi ; ils eurent recours alors à un usurier qui leur avança de l’argent sur

des lettres de change payables par leur mère… Suit une foule de détails sur les personnes mêlées à cet emprunt, le capital et les intérêts,

le protêt, etc. « Quant à

l’époque

à la quelle cette affaire a été terminée, la lettre de ma mère du 26 octob. 1799, prouve déjà qu’elle ne l’a

été

qu’après mon départ de la Havane

qui est ce que j’avais avancé à M

r

de Bressac »… Enfin il parle de sa lettre du 15 avril 1799 qui a été

montré à M. de Bressac avec «

mauvaise foi

 », pour l’induire en erreur, et nie avoir reçu de l’argent ou en avoir fait tirer sur sa mère entre

son départ de France en 93 jusqu’à sa réunion avec ses frères en 97 ; ensuite, « jusqu’au mois d’avril 1800 où nous avons commencé à

jouir d’un traitement de l’Angleterre, je n’ai tiré sur ma mère que

quatre lettres de change pour mes frères et pour moi

 », et il dresse un état

précis de leurs dettes, « pour qu’on ne me dise plus que ma mère a payé mes dettes, et celles de mes frères, ou qu’elle a subvenû à nos

besoins, parce que l’un n’est pas plus vrai que l’autre » ; il ne sait pas ce que qu’ils seraient devenus sans l’assistance de l’Angleterre…

* * * *

PAPES

406.

Giacomo S

avelli

,

HONORIUS IV

(1210-1287) Pape en 1285.

B

ulle

manuscrite en son nom, Rome à Sancta Sabina

2

e

des calendes de novembre 2

e

année de son pontificat (31 octobre 1286) ; vélin oblong in-fol. (29,5 x 41,5 cm), grande

initiale, sceau en plomb

H

onorius

PP IIII pendant sur cordelette de chanvre, en parfait état ; en latin ; dans un coffret

dépliant avec dos et bandes de maroquin bleu, titre et armes papales dorés au dos, sous étui.

3 000/4 000

R

are

bulle

de

ce

P

ape qui

ne

régna que

deux

ans

.

Le Pape s’adresse à l’évêque de Parme et lui demande d’intervenir dans le différend entre le monastère de Saint-Thomas de Crémone,

de l’ordre de Saint-Benoît, et Girard de Gadio, citoyen de Crémone, différend dû à l’augmentation de la dîme. Il recommande à l’évêque

de faire un examen sévère de la position du monastère, et de décider « per censuram ecclesiasticam »...

407.

Pedro

M

artinez de

L

una

, BENOÎT XIII

(vers 1328-1424) Pape de l’obédience avignonnaise en 1394, « antipape » déposé

par les conciles de Pise et de Constance (1409 et 1417).

B

ulle

manuscrite en son nom, Barcelone 3 des nones de mars, 17

e

année de son pontificat (5 mars 1410) ; vélin in-plano (38,5 x 52 cm déplié), grande initiale et quelques lettres ornées, trace

de cordelette ; en latin.

2 000/2 500

Il s’adresse à Jean, évêque de Sabina, à propos de l’organisation et de la collation d’un canonicat dans la ville et diocèse d’Hispalis

(Séville), pour Alfonso de Manorito.

407

406

Histoire