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109

429.

POLITIQUE

. 9 pièces, la plupart L.A.S.

100/120

Aristide

B

riand

(l.a.s. sur un accident d’auto, l.s. de 1913 avec doc. joints sur l’état de siège en cas de guerre), Joseph

C

aillaux

(1923,

longue lettre à Mme Séverine, 1930 au conseiller Barré), Monique Pinay, Raymond

P

oincaré

(à Clemenceau, 1919), Jacques

R

ueff

(l.s.

à Paul Lesourd, 1971).

430.

POLITIQUE

. 29 pièces, la plupart L.A.S. ou cartes de visite a.s. adressées au journaliste Léon

T

reich

.

200/300

Georges Bonnet, Michel Clemenceau (7, plus 3 doc. concernant la famille Clemenceau), Paul Deschanel, Maurice Garçon (2, et

envoi), Maurice d’Hartoy, Marc Henry (au sujet d’Henri Guilbeaux), Édouard Herriot, Henri Joubert (2, dont une longue lettre

de renseignements pour une fiche biographique), colonel Fernand Maire, général Charles-Arthur Maitrot (manuscrit

La France et

l’Allemagne dans les Républiques sud-américaines

), Jean Marcel (4, relatives à Jacques Bainville), Jean Mistler, Jean Piot, Franck-Louis

Schoell, etc.

431.

POLOGNE. MARIE-CASIMIRE de La Grange d’Arquien

(1643-1716) Reine de

P

ologne

 ; fille d’honneur de la Reine

Marie-Louise de Gonzague, elle avait épousé (1658) le prince Jan Sobiepan Zamoyski (1627-1665) ; veuve, elle se remaria

en 1665 avec Jan Sobieski (1629-1696), Roi de Pologne en 1676 ; à la mort de Jan III, elle se retira à Rome, puis au château

de Blois. L.A.S. « Marie Casimire Reyne », Rome 29 juin, à

son

fils

le

P

rince

J

acques

S

obieski

 ; 2 pages et demie in-4.

500/600

B

elle

et

tendre

lettre à

son

fils

, en faveur de son neveu, fils de sa sœur aînée Louise-Marie de La Grange d’Arquien, qui avait épousé

François-Gaston de Béthune, duc de Charost.

Elle lui recommande son neveu Louis-Marie-Victor comte de

B

éthune

,

pendant tout le temps de la campagne. « Mais dun autre cotes

je ne me flate de rien sinon que si vous macordez vostre protection pour luy que je vous demande je la recepvres come une grace dont

je vous ceres obligée priant Dieu mon tres cher fils pour vostre conservacion et pour lheureux suxces de nos arme quil luy playse vous

combler de ces benesdictions et quil vous face connoistre que pas une mere na jamais merites mieux que moy par la tandresse que jay

eu pour vous »... Elle l’embrasse « an bone et tandre mere ».

Ancienne collection Louis

G

rangier

de

la

M

arinière

(18 février 1875, n° 133).

432.

POLOGNE. MARIE-JOSÈPHE D’AUTRICHE

(1699-1757) Reine de

P

ologne

; Archiduchesse d’Autriche, fille aînée

de l’Empereur Joseph I

er

, elle épousa en 1719 l’Électeur Frédéric-Auguste II de Saxe, élu en 1733 Roi de Pologne sous le

nom d’Auguste III (1696-1763) ; elle est la grand-mère de Louis XVI. L.A.S., 8 juillet [1757], à

son

fils

X

avier

de

S

axe

,

P

rince

de

P

ologne

 ; 2 pages et demie in-12, adresse avec cachet de cire rouge (brisé, petite déchirure par bris de cachet).

700/800

U

ne

de

ses

dernières

lettres

,

évoquant

la

bataille

de

P

rague

(6 mai 1757), gagnée par les Prussiens sur les Autrichiens, aux côtés

desquels se battaient les Polonais menés par son mari et son fils ; elle mourra le 17 novembre.

Elle dit sa joie à la réception de la lettre de son fils : « j’ai même ignorée si vous etes encore au monde et où, enfin tout ce quil pouvoit

vous regardé, a moins ce que votre tres cher Père [

A

uguste

III] m’en a mendé de W. [...] imaginez vous mes inquietudes surtout après

la malheureuse Bataille du 6 de Maÿ a laquelle j’ai pourtant eue la consolation d’apprendre par les Prussiens mêmes que vous vous êtes

bien comporté et même beaucoup distingués ». Elle s’inquiète des bruits sur la mort du feld-maréchal

B

rowne

, « ce seroit une perte

affreuse et irrepparable pour l’Imp

ce

R., pour nous icÿ, et pour vous en particulier ». Elle est heureuse de savoir son fils hors de Prague.

Elle adresse ses compliments à Charles de

L

orraine

[qui a échappé à Frédéric II et s’est réfugié dans Prague] : « ce me seroit la plus grande

joÿe de le voir icÿ victorieux de ses et nos ennemis (mais entre nous dit pas autrement, que cela reste en nous) »...

433.

PORTUGAL. MARIE-FRANÇOISE DE SAVOIE

(1646-1683) Reine de

P

ortugal

 ; fille de Charles-Amédée de Savoie

duc de Nemours et d’Élisabeth de Bourbon-Vendôme, elle épousa en 1666 le Roi Alphonse VI du Portugal (1643-1683),

puis, après sa déchéance (1667) et l’annulation du mariage, elle se remaria (1668) avec son frère Pierre devenu Régent du

royaume, puis Roi sous le nom de Pierre II (1648-1706). L.A.S. « Marie », Lisbonne 3 novembre 1668, à

L

ouis

XIV ; 3

pages in-4, adresse « Au Roy tres-Chretien Monsieur mon frere » avec cachets cire rouge aux armes sur lacs de soie rouge.

2 000/2 500

T

rès

belle

lettre

à

L

ouis

XIV

pour

lui

demander

d

être

le

parrain

de

son

enfant

à

naître

, après son remariage avec le Régent Dom

Pedro (2 avril 1668) ; Isabelle (1669-1690, dite « l’éternelle fiancée ») naîtra le 6 janvier 1669.

« Le prince monseigneur et moy ne pouvons rien faire de mieux pour preparer une heureuse naissense a lenfant dont je suis grosse

que de luy destiner un parrain aussy heureux que vostre majesté ny donner une mellieure preuve du soin que nous voulons un jour

prendre de son educattion que de lengager en naisant a se proposer toute la vye les vertus et les actions de VM pour modelle et a tacher

daquerir sur son exemple une partie des grandes qualites qui la fonct admirer de tout le monde. Il sera instruict avant toute chose des

grandes obligattions quil a des avant que de naistre a VM pour les soins continuels quelle prenst du repos et de la seureté dun royaulme

donst la succesion le regarde et donst la conservation doist estre le fondement de son bonnheur et de sa fortune jespere que cette allianse

sera aussy une espece dengagement a VM de les continuer dans la suite et de regarder plus que jamais les interrest du Portugal avec la

mesme affection que ceux de la France »... Toutes ces raisons obligent le prince et elle-même à prier Sa Majesté de présenter leur enfant

« à leglisse dont VM est le fils ainé. […] Nous fesons estat de prier la reyne d’Angleterre [sa belle-sœur,

C

atherine

de

B

ragance

] destre

marraine et ne doutons point que cela ne soist agreable a VM »...

Reproduction page 111

Histoire