114
448.
Anne-Thérèse de
S
avoie
-C
arignan
, princesse de SOUBISE
(1717-1745) fille de Victor-Amédée prince de Carignan et
de Victoire de Savoie (fille naturelle de Victor-Amédée II) ; seconde épouse (1741) de Charles de Rohan prince de Soubise
(1715-1787), maréchal de France, elle meurt en couches. 3 L.A., 1741-1743, à Claude-Humbert de
R
olland
,
chanoine à
Toul ; 4 pages et demie in-8 et 1 page in-4, adresses avec cachets de cire rouge (déchirures).
200/300
Versailles 24 décembre 1741
, elle l’assure de son appui auprès de l’abbé de
V
entadour
et du cardinal de
F
leury
.
28 novembre 1742
,
elle évoque à nouveau le soutien du cardinal qui va intervenir auprès de M. de
L
a
G
allissière
quand il passera à Nancy, et parle de la
fausse couche qui l’a retenue à Paris...
Janvier 1743
, elle n’oublie pas l’abbé, mais « quant on et grosse quoi que lon ce porté bien lon et
pleus paresseu a ecrire ». Elle ajoute : « les espaniol on eté batus jan suis for esse la Rene d’Espane a donné des contre ordre j’ay regret
cepandant [...] de nos regiment perdu »...
Ancienne collection
L
e
B
lanc
de
C
ernex
(
Bibliothèque d’un amateur savoyard
, 2
e
partie, 12 octobre 1999, n° 56).
449.
Pierre THOUVENOT
(1757-1817) général. L.S., citadelle de Marienberg 18 octobre 1806, à Monseigneur [Alexandre
B
erthier
]
; 1 page in-fol. à en-tête
Le Général de Brigade commandant militaire du Grand Duché de Franconie
.
60/80
Il lui envoie « l’état des troupes qui sont arrivées aujourd’hui à Wurtzbourg » ; elles en partiront le lendemain avec celles arrivées la
veille. Le capitaine Cressan, « qui était commandant d’armes à Rastadt », est arrivé, et Thouvenot lui a donné ordre de se rendre au grand
quartier général…
O
n
joint
l’état des troupes arrivées à Wurtzbourg le 18 octobre 1806 (1 p. grand in-fol.).
450.
Marie TOUCHET, dame de BELLEVILLE
(1549-1638) maîtresse de Charles IX auquel elle donna un fils, Charles
de Valois duc d’Angoulême ; elle épousa en 1578 François de Balzac d’Entragues (1541-1613), de qui elle eut deux filles
qui furent toutes deux maîtresses d’Henri IV. P.S. « MDe Belleville », Paris 26 novembre 1611 ; 2 pages sur vélin in-4.
250/300
Mandement signé par Vincent
B
ouhier
, Trésorier de l’Espargne du Roi, donnant ordre, le 3 juin 1611, à Pierre Abelly, receveur général
des finances à Limoges, de payer « à Madame d
’A
ntragues
,
la somme de quatre mil livres, à elle ordonnée par le Roy pour la pension
quil plaist à Sa Ma
té
luy donner la presente année »... Au dos, l’enregistrement du document au Conseil général des finances, le 4 juin,
est signé par le président Pierre
J
eannin
(1540-1623) ; suivent les reçus signés par les procureurs de Mme d’Entragues, Prazet (15 août)
et Boyvin (16 novembre), de deux quartiers (1.333 livres 6 sols 8 deniers) de cette pension. Le 26 novembre 1611, à Paris, la « dame
d’Antragues » approuve « les deux endossemens cydessus faicts », et reconnaît avoir touché ces sommes. Suit un dernier reçu par Prazet
du dernier quartier de la pension « faisant lentier paiement » de la pension.
451.
Marie-Victoire-Sophie de
N
oailles
, comtesse de TOULOUSE
(1688-1766) fille du maréchal duc de Noailles, veuve
(1712) de Louis de Pardaillan de Gondrin duc d’Antin (petit-fils de Mme de Montespan), elle se remarie en 1723 avec
Louis-Alexandre de Bourbon comte de Toulouse, fils légitimé de Louis XIV et de la marquise de Montespan, amiral de
France (1678-1737), dont elle eut le duc de Penthièvre. L.A.S. « Noailles comtesse de Toulouse », Paris 7 décembre [1737,
au cardinal de
F
leury
] ; 1 page in-4 (bordure de deuil ; petits défauts sur un bord ; portrait gravé joint).
200/300
B
elle
lettre
sur
la mort
de
son mari
et
la
succession
de
son
fils
le
duc
de
P
enthièvre
dans
ses
charges
. [Le comte de Toulouse est
mort le 1
er
décembre, et son fils lui succède dans ses charges d’amiral de France, gouverneur de Bretagne et grand veneur de France.]
« Malgré le trouble que me cause mon extreme douleur, je ressens Monsieur comme je le dois la part que votre eminence veut bien y
prendre et toutes les marques damitié quelle me temoigne dans le malheur qui maccable. Les bontés dont le roy vient de combler Mr
de
P
enthievre
ne seffaceront jamais de mon cœur. Il ny aura point de jour dans ma vie que je ne luy en retrace le souvenir ainsy que
de lobligation ou il est de marquer sa vive reconnoissance par son respectueux attachement et son entier devouement a la personne
de Sa Majesté, il suffira de luy rapeller les sentimens de M
r
le Comte et tout ce quil luy a recommandé dans ses derniers momens, ils
me seront toujours presens et je ne puis trouver quen Dieu seul ma consolation. Je demande a votre eminence la continuation de son
amitié et ses conseils dont jaurois toujours eu besoin mais qui dans laffreuse situation ou je me trouve me deviennent plus necessaires
que jamais »…
452.
Benjamin ULLMO
(1882-1957), officier de marine, dégradé et condamné en 1908 à la déportation à vie pour espionnage
et trahison ; il finit ses jours à Cayenne. L.A.S., Montjoly-par-Cayenne, 7 juin 1957, à Léon
T
reich
, directeur de
L’Aurore
;
3 pages et demie in-8.
150/200
À la suite de la publication du livre de René Delpêche,
Amour, crime, châtiment, la vie cachée de Benjamin Ullmo
, il remercie pour
un article favorable, qui a provoqué en lui « une nouvelle crise de mon “mysticisme terre à terre” », et il demande que
l’Aurore
publie
une lettre des Pères Jésuites qui montre qu’Ullmo a réussi « ce que, depuis près d’un siècle, tant de catholiques ont tenté vainement la
“Synthèse de la Science et de la Foi” […] En 1957, il faut que le message de Ben Ullmo – fils de David de la tribu de Juda pour satisfaire
aux textes juifs, vrai savant face à face, que ce message –
Aurore des Temps nouveaux
soit présenté sous son vrai jour »…
453.
VENISE
. 6 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. commerciales concernant Venise, 1459-1698.
200/300
Ordre de
R
ainaldi
pour le paiement d’une quittance adressé à Girolamo Ramondo
B
aldi
(
Florence 1459 avec cachet sec au lys de
Florence). Lettre en latin de Bartolomeo Chalco (Milan 28 août 1491) à son fils Agostino, secrétaire du duc, au sujet de lettres de Venise
pour régler un litige entre les habitants de Caravagio et Crema et la République de Venise... 3 lettres adressées aux S. Vernaccia et
Maglietti à Livourne (1695-1698), par Antonio del Medico de Venise, Gian Maria Morani de Florence, Léon Sapo de Venise.. Etc.