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104

Clémentine Aumale et le Piat [Montpensier] pentant laquelle on a fait un bruit affreux, le Père Barbanson a été chanté en chœur ce qui

fesait un effet superbe. L’inscription de la future demeure des célibataires sera

S

anctuaire

du

C

élibat

T

emple

du

T

abac

.

Les personnes mariées n’y seront admises que très rarement comment trouves-tu cela »... Le Roi lui a dit que Nemours rentrerait à sa

convenance, au plus tard pour les Cendres, mais ce matin est arrivée la nouvelle que

M

éhémet

A

li

a traité : « la guerre en Orient est

terminée. C’est une bien bonne chose »…

401.

NOUVELLES À LA MAIN

. Copie manuscrite de 2 lettres, mars 1745 ; 4 pages in-4.

70/80

La Haye 15 mars 1745

, au sujet du Traité de la Quadruple Alliance...

Paris 9 mars

. « La Cour a quitté le deuil. Le Roy fit assembler lundy

un grand conseil de guerre », etc. : Guerre des Flandres, actions contre les Protestants en province, mariages à la cour, représentation de

l’opéra

Mérope

, santé du duc d’Orléans, etc.

402.

ORDRES DE CHEVALERIE. Andrea GUARINI

.

Origine, e Fondatione di tutte le religioni, e militie di cavallieri con

le croci, et segni usati da quelle ; erette da prencipi diversi in vari tempi

(Vicenza, appresso Dominico Amadio, 1614), avec

table manuscrite et 2 manuscrits ajoutés ; petit in-4 de 31 pages avec figures, plus 21 pages petit in-4 et 7 pages in-fol.

manuscrites, cartonnage papier bleu (un peu usagé).

700/800

R

ecueil

sur

les

ordres

de

chevalerie

,

composé

d

un

rare

imprimé

complété

par

deux manuscrits

.

Étude de l’origine et de la fondation de tous les ordres

de chevalerie religieux et militaires, avec leurs croix et

insignes, établis par divers princes à diverses époques,

par le Révérend Andrea

G

uarini

de la Riviera de Benaco,

avec épître dédicataire à l’illustre Don Giovanni Andrea

Angelo Flavio

C

omneno

, duc, prince de Macédoine, comte

de Drivasto, grand-maître des chevaliers constantiniens

de Saint-Georges... Cet imprimé est précédé d’une table

manuscrite. Il est suivi d’un supplément manuscrit, de

la première moitié du XVIII

e

siècle, sur plusieurs autres

ordres : delle Crociera, Croce stellata, di Livonia, del

Giglio, etc. Suit une liste des principaux ordres classés par

ordre alphabétique des pays,

Elenco de’ principali Ordini

Cavallereschi

, sous forme de tableau : pays, nom, année de

fondation, fondateur, observations (jusqu’en 1834).

O

n

joint

une gravure,

Delineation derer in Europa

berühmbtesten Ritter-Orden

, avec figures numérotées.

403.

Françoise-Marie de

B

ourbon

, duchesse d’ORLÉANS

(1677-1749) «

M

ademoiselle

de

B

lois

 » ; fille légitimée de Louis

XIV et de la Montespan, elle épousa (1692) Philippe d’Orléans (1674-1723), le futur Régent. L.A., « de la Magdeleine » 1

er

juin 1729, [au cardinal de

F

leury

] ; 1 page et demie petit in-4.

200/300

R

are

lettre

,

écrite

du

couvent

de

la

M

adeleine

de

T

raisnel

à

C

haronne

, où elle s’était aménagé une luxueuse retraite, et faisait de

longs et fréquents séjours.

« Javois chargé mon fils [Louis I

er

duc d’Orléans] de vous prier Monsieur de faire mes excuses au roy sur ce que trois accéz de fievre

tierce gueris par du quinquinna purgatif menpechoient daller prendre congé de luy. Mon fils ne vous trouva point et fit ma commission

au roy dirrectement que jaurois beaucoup mieux aymé qui passat par vous. Je suis bien aise que vous sçachiez que ce nest point par

parresse que je ne ne vas point a Versailles et en mesme temps de vous souhaiter un heureux voyage »…

Ancienne collection Marcel

P

lantevignes

(Versailles, 8 mars 1977, n° 135).

404.

Louise-Marie-Adélaïde de

B

ourbon

-P

enthièvre

, duchesse d’ORLÉANS

(1753-1821) fille du duc de Penthièvre,

épouse (1769) de son cousin Louis-Philippe d’Orléans (1747-1793) dit

Philippe-Égalité

, mère du roi Louis-Philippe. L.A.,

[Figueras] 29 vendémiaire 21 octobre [1801 ?, à Jean-Baptiste-Thomas

D

annery

,

consul de France et commissaire des

relations commerciales à Barcelone] ; 2 pages et demie in-8.

100/120

L

ettre

d

exil

en

E

spagne

, à propos de Mme

D

annery

, née Sophie Forget

(1772-1851

 ; pédagogue, elle dirigera la Maison d’éducation

de la Légion d’honneur

)

.

« L’aimable Sophie, le charmant Samuel ont passé dîner et souper ici avant-hier lundi avec M

r

Ducis et M

r

Jules […]. Ils sont partis pour

notre chere France hier lundi a 5 heures et demie du matin en excellente santé tous. […] Je l’ai trouvée bien cette chere Sophie elle n’a pas

toussé une fois de la journée. Nous avons fait une très grande promenade à pied parce qu’elle trouvoit que cela lui etoit necessaire pour la

delasser de la voiture »… Elle regrette avec le capitaine Tempête d’être si loin du cher consul : « Mille amitiés à ce cher consul. Quoique

je sois bien sur qu’en ce moment il ait les articles des préliminaires de la paix je lui envoie comme prescrit par Sophie le journal ci-joint

pour qu’il veule bien ensuite le faire passer a l’archevesque d’Auch à Monserrat en le priant de me le faire ensuite repasser à moi ici »…

O

n

joint

un billet autographe à une « chère enfant », 25 janvier 1820.