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94

361.

Joseph FOUCHÉ

(1759-1820) conventionnel (Loire Inf.) puis ministre de la Police. P.S., Nevers 13 brumaire II [3

novembre 1793] ; demi-page in-4.

150/200

« Sur la demande faite par le citoyen

D

uviquet

fils aîné de servir dans les armées la cause de la République et de la Liberté, le

Représentant du peuple près les Départements du Centre et de l’Ouest lui accorde sa demande »…

O

n

joint

une l.a.s. de l’accusateur public

A

cker

à son successeur Euloge Schneider à Strasbourg, 19 février 1793 ; 2 imprimés (

Journal

des patriotes de 89

, n°217, 1796 ;

La Feuille du jour

, 12 octobre 1797) ; et 5 lettres de voiture.

362.

Charles de GAULLE

(1890-1970). L.S., Paris 17 janvier 1968, à Sven

N

ielsen

, président directeur général du Groupe des

Presses de la Cité ; 1 page in-4 à son en-tête

Le Général de Gaulle

.

200/300

« Je vous remercie de vos aimables vœux de nouvelle année, auxquels je suis très sensible. Recevez ceux, profondément sincères, que

je forme pour vous »...

O

n

joint

un ensemble de photocopies de la correspondance de De Gaulle avec la librairie Plon (1938-1939) ; une note dactylogr. pour

le maréchal Pétain sur la rénovation de l’administration (janvier 1941) ; une l.s. de René de Chambrun à J.R. Tournoux au sujet de Pierre

Laval (avec photocopies).

363.

Yvonne de GAULLE née

V

endroux

(1900-1979) épouse (1921) du général Charles de Gaulle. L.A.S., 29 juillet 1958 ;

2 pages in-4.

400/500

É

mouvante

lettre

sur

les

enfants

handicapés

,

et

la

fondation

en

souvenir

de

sa

fille

A

nne

. « Puisque vous m’entretenez de votre

enfant, je vous conseille, lorsqu’elle aura sept ans, de la faire entrer […] dans une maison spécialisée pour les petites filles retardées. Par

exemple : les Sœurs de la Présentation avenue G

al

Leclerc – Rozay en Brie – Seine et Marne. Il suffit d’avoir la loi Cordonnier, ou même

S. Sociale. Cette maison est excellente. La Fondation Anne de Gaulle ne reçoit que des

jeunes filles

âgées de quinze ans à l’admission –

débiles profondes

– et de familles nécessiteuses seulement – (ni payante, ni S. Sociale). Je regrette de ne pouvoir donner l’autorisation de

visiter – mes filles ont besoin de calme, et seuls leurs parents sont admis dans la maison »…

364.

GUERRE 1939-1945

. Environ 50 documents ; formats divers.

150/200

* Ensemble d’environ 45 documents, archives de Charles

S

ockeel

, journaliste du Nord de la France et homme de confiance au Stalag XC

en Prusse orientale. 23 courriers ou cartes postales adressées à Sockeel au stalag par ses proches et amis (1940-1944) et documents relatifs

au stalag. Lettre d’invitation d’un moine de l’abbaye de Fécamp (1939). Billet allemand de camp de prisonniers de guerre (1 Reichsmark) ;

2 bons de solidarité. Plaque de matricule à son nom. 3 cartes de presse. Laissez-passer pour prisonniers de guerre français et belges qui

travaillent (1944-1945). Carte de membre adhérent de l’Association départementale des prisonniers de guerre du Nord (1946-1947). Carte

d’identité. 2 photographies. Manuscrit de son discours prononcé lors de son départ en retraite du journal

La Voix du Nord

. Etc.

* Dossier de 7 documents concernant des biens mis en dépôt à Vichy et spoliés par la Gestapo. Contrat de dépôt d’une malle (et facture)

au garde-meubles

B

rancher

à Vichy par Fouad

C

haaroui

de Beyrouth pour une malle assurée 4.000 fr. (7 septembre 1939). Échange de

courriers entre M. Chaaroui et le garde-meuble en décembre 1944, ce dernier l’informant avec regret que pendant l’occupation allemande,

la Gestapo est venue enlever les mobiliers et dépôts « appartenant à des Juifs ou présumé juifs, puis ceux appartenant à des étrangers, à

diverses personnes et notamment aux ressortissants des nations en guerre avec l’Allemagne. […] Ces enlèvements eurent lui sous menaces et

se poursuivirent par intermittence jusqu’à la Libération de notre ville, le 26 août, et ce, malgré nos protestations et mes appels aux autorités

locales »... Note dactylographiée indiquant que la malle a été fouillée et enlevée le 21 juin 1944.

O

n

joint

un imprimé,

Déclaration

en vue

de l’application de la Loi du 2 juin 1941 sur le statut des Juifs

, rempli par Mme

L

efeuvre

, épouse

G

rosprêtre

(12 janvier 1942).

365.

Catherine de

C

lèves

, duchesse de GUISE

(1548-1633) fille de François I de Clèves duc de Nevers, et de Marguerite de

Bourbon (sœur aînée d’Antoine de Navarre), elle épousa en 1570 Henri de Lorraine, duc de Guise, dit

le Balafré

(1549-

1588), qui lui donna 14 enfants et fut assassiné à Blois ; elle fut un ferme soutien de la Ligue. P.S. « Katerine de Cleves »

avec 3 lignes autographes, Blois 20 novembre 1588 ; contresignée par son secrétaire des commandements

L

eseurre

 ; 1 page

in-fol., avec des quittances au verso et au second feuillet (légère mouillure aux coins).

250/300

U

n

mois

avant

l

assassinat

de

son

mari

le

duc

de

G

uise

à

B

lois

. « La duchesse de Guise et de Chevreuse, Contesse d’Eu et pair

de France » donne ordre au « Receveur ordinaire de notre duché de Guize » Jacques

P

erceval

de payer à la « damoiselle de

M

olard

gouvernante de nostre treschere et bien aimée fille aisnée [Renée de Guise (1585-1626), qui sera abbesse de Saint-Pierre à Reims] la

somme à quoy se trouveront monter […] les profficts feodaux et droictz seigneuriaux appartenans et deuz à nostre trescher seigneur et

espoux et nous à cause du fief de La Mothe assis au territoire de nostre bourg et village d’Oizy […] En consideration des bons et agreables

services que ladicte dam

elle

de Mollard nous a et à nostredicte fille parcydevant faictz, faict et continue chacun jour »… La duchesse ajoute

de

sa main

 : « Ne falles de bian deliverer la dite somme de qoit nous li avons fait don par se que nous an navons parsidevant siné de

nostre main e feson a prisant Katerine de Cleves ».

366.

HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD

(1820-1883) prétendant légitime au trône de France. L.A.S.

« Henri », Frohsdorf 21 mai 1851, au baron

H

yde

de

N

euville

 ; 1 page et demie in-8.

150/200

Il lui envoie par l’intermédiaire de M. de

B

ourgoing

,

qu’il est bien triste de voir partir, « un mot de souvenir et d’amitié. [...] Je connais

depuis des années tous vos sentiments pour moi, et votre inaltérable dévouement aux vrais intérêts de la France. De votre côté vous

savez que son bonheur est le plus cher de mes vœux, et l’objet de toutes mes pensées. Puissé-je être appelé bientôt à y consacrer ma

vie ! »...