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92

Suit le détail des diverses sommes reçues à plusieurs reprises par l’argentier Valles du trésorier Grille, se montant à 26.259 livres.

Vient ensuite l’état des dépenses mensuelles, ordinaires ou extraordinaires, payées sur arrêts dressés par le S.

du

B

ex

, « maistre d’hostel

de madicte dame de Vallentinois »,

B

ouju

, contrôleur de sa maison, ainsi que le S. de

M

ailly

, « aussi maistre d’hostel de madite dame »,

le « total de la mise et depense » s’élevant à 25.501 livres 12 sols 9 deniers ; soit un excédent de recette de 707 livres 7 sols 3 deniers.

« Ce present compte a esté veu cloz ouy examiné et arresté par noz soubs signés commys par mad. dame pour l’audicion et cloture dud.

compte en la presence et du consentement dud. Valles argentier sauf toute erreur et vice de calcul ».

Le compte est signé par

D

iane de

P

oitiers

, l’argentier

V

alles

, le trésorier

G

rille

, et les auditeurs des comptes

L

a

M

énardière

et

A

uber

.

Reproduction page 91

350.

DIVERS

. 4 imprimés et 2 manuscrits, XVIII

e

siècle.

100/120

3 imprimés au sujet de l’érection de la terre de

C

ollias

en marquisat de

M

ontpezat

, et des différends entre l’évêque d’Alais et le

marquis de Montpezat (1751). Arrêt imprimé de la chambre des Eaux et Forêts interdisant le défrichement des bois et chassant les

chèvres des villes (1718). Copie manuscrite d’un décret royal accordant un bail au sieur Bernard pour un jardin à Hyères (1709).

Testament manuscrit de Nicolas de

T

ertullis

, en latin (1780).

O

n

joint

une photographie (tirage argentique moderne, 12 x 17 cm) du Père de Foucauld, en noir et blanc, dans le Hoggar, avec sa robe

de bure blanche frappée du Sacré-Cœur, le chapelet à la ceinture.

351.

Joseph-François DUPLEIX

(1697-1763) gouverneur des établissements français aux Indes. L.A.S., Paris 2 février 1742,

à un ami ; 3 pages et demie in-4.

800/1 000

B

elle

et

rare

lettre

concernant

la

C

ompagnie

des

I

ndes

. Il a écrit en faveur de son protégé à M. de

P

ressigny

, qui a répondu ne

rien pouvoir prendre sur lui, vu les faits dont

G

uiraud

se trouve chargé par une procédure. « J’en ay conferé icy avec la Compagnie qui

est si outrée des friponneries dont led. Guiraud Guichard et leurs complices sont accusés que ma sollicitation a été assez mal receüe.

Cependant j’ay entrevu par les discours de M.

H

ocquart

chargé de la correspondance que la compagnie se determineroit a faire grace

audit Giraud sil la meritoit en faisant une confession generalle et bien sincere de toutes les manœuvres auxquelles il peut avoir eu part

directement ou indirectement et de tout ce qui peut en estre venu a sa connoissance. A sa place j’accepterois la voye qui m’est offerte

parce que pour percer la verité on l’offrira à quelques autres de ses complices qui pour se soustraire aux poursuittes qu’ils ont à craindre

ne manqueront pas de l’accepter et de charger Guiraud luy meme qui alors trouvera tout chemin clos pour obtenir grace »… Dupleix

avoue ne pas aimer se mêler d’affaires de cette espèce ; seule une recommandation comme celle de son ami pouvait l’y déterminer. « Si

donc Guiraud veut tirer son épingle du jeu qu’il se deboutonne et avoue tout sans deguisement soit juridiquement devant l’intendant

qui a un arrest d’attribution soit par une declaration signée de luy qu’il poura adresser a M

r

Hocquard ou meme a moy, parce que je n’en

ferois usage qu’apres m’estre assuré qu’en cette consideration il luy sera fait grace »…

Reproduction page 91

352.

Louise-Charlotte duchesse de DURAS, née de Noailles

(1745-1832) dame de compagnie de Marie-Antoinette,

mémorialiste. L.A.S. « Noailles Duchesse de Duras douairière », Paris 18 août 1831, à son neveu le comte Anatole de

M

ontesquiou

,

chevalier d’honneur de la Reine ; 2 pages et demie petit in-4, adresse avec cachet de cire rouge.

70/80

Elle intercède en faveur M. de

G

randville

, qui a subi une grave injustice en se faisant dépouiller de son emploi « avec cruauté » par

M. Barot. « Je suis persuadée que M. de

B

ondy

ne balancera pas entre l’exécution de la recommandation de la Reine et la crainte de

déplaire à M. Barot »…

353.

Géraud-Christophe-Michel DUROC

(1772-1813) duc de Frioul, général, Grand-Maréchal du Palais. L.A.S., 13 germinal

X (3 avril 1802), au citoyen Joseph

B

onaparte

 ; 1 page in-4.

200/250

E

ntrée

du

baron

de

M

éneval

au

service

de

N

apoléon

B

onaparte

. « Citoyen, le Premier Consul vous prie de lui envoyer votre

secrétaire intime, qu’on lui a désigné comme très intelligent. Je crois qu’il a l’intention de se l’attacher »... [Succédant à Bourrienne,

Méneval occupera les fonctions de secrétaire de Napoléon pendant tout le Consulat et l’Empire.]

354.

ÉLISABETH DE VALOIS

(1545-1568) Reine d’

E

spagne

 ; fille d’Henri II et de Catherine de Médicis, mariée en 1559

à Philippe II Roi d’Espagne, elle mourut en couches à 23 ans. L.A.S. « Elizabet », [vers 1560], à

sa

mère

C

atherine

de

M

edicis

; 2 pages in-fol., adresse « A La Royne » (petite réparation au dos).

1 200/1 500

B

elle

et

rare

lettre

à

sa mère

C

atherine

de

M

edicis

.

« Madame je vous lesse a pansser layse que jay eue dantandre par Marc Antoyne [

S

eghizo

, sieur de Bouges, premier écuyer tranchant

de la Reine] de votre bonne santé et de voir la bonne souvenance que il vous plest avoir de moy aussy ny atil rien que je desi[re] tant

que davoir le moyen de vous faire cervice […] quant ase quil vous plest me commander que jaye tousjours soin des afaires du roy mon

oncle vous poves estre assurée que non seulement en sela mais en tout se que vous me commanderes il ne sera point de besoin de man

faire souvenir et prinssipalemant estant chose que je desire tant que le roy monseigneur le recompance et croy madame que si veut faire

bonnes eures que avec votre bon ayde vous feres quelque chose de bon »… Elle a donc fait à son mari « vos recommandations et luy ay

dist de votre part se que vous maves commandé de quoy il vous remers[ie] tres humblemant et vous suplie de pancer que il ne desire

moins vous faire cervice que s’il estoit votre propre fils »…

Ancienne collection Karl

G

eigy

-H

agenbach

(Marburg, 30-31 mai 1961, n° 755).

Reproduction page 91