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95

367.

JEANNE D’ALBRET

(1528-1572) Reine de

N

avarre

 ; fille du Roi Henri II d’Albret et de Marguerite d’Angoulême,

nièce de François I

er

, elle épouse (1548) Antoine de Bourbon (1518-1562) et hérite du royaume de Navarre ; elle est la mère

d’Henri IV. L.A.S. « Jehanne de Navarre », [La Fère fin 1551], à

sa

tante

Antoinette de

B

ourbon

, duchesse de

G

uise

 ; 1

page in-fol., adresse (petite mouillure affectant la signature).

6 000/8 000

B

elle

lettre

pour

le

baptême

de

son

fils

aîné

, Henri de

B

ourbon

, duc de

B

eaumont

, né le 21 septembre 1551 ; il mourra en 1553,

quatre mois avant la naissance d’Henri IV.

Elle a été fort aise de recevoir sa lettre et « de voir que maves accordé la priere que je vous avois faicte de venir au baptesme de mon

filz et vous asure ma tante quil ni viendra personne de qui jestime et ayme plus la presense que de vous vous supliant encore une fois

ne loublier et continuer ceste bonne voulonté et pour se que je say que serez bien aize de savoir de noz nouvelles je vous puis asurer la

santé de monsieur mon mary et de mon filz estre bonne. Ledit sieur ma recommandé vous faire ses humbles recommandasions a vostre

bonne grase et il a esté bien fort aize davoir veu par vostre lettre la promesse que me faictes de venir. Nous sommes en ce lieu de La Fere

pour nostre feste avecq mon frere le prinse et ma belle seur ou je vous ay souhetée de bon cueur ma tante. A ce que jay peu scavoir mon

filz sera baptisé dans ung mois ou six sepmaynes »…

Reproduction page 91

368.

JUSTICE

. 3 pièces, 1796-1817.

100/120

L.A.S. par E.

C

hompré

,

Substitut Commissaire du

pouvoir Exécutif près le Tribunal Criminel du Département de la Dyle, Bruxelles

26 germinal IV (15 avril 1796), au concierge de la maison d’arrêt de Bicêtre (1 p. in-4, vignette et en-tête) : envoi du prisonnier

V

an

E

chkout

, « condamné à 24 années de fers, et à six heures de poteau, qu’il a subies ». * Arrêt de la Cour d’Assises du Loir-et-Cher

concernant Marie

E

veillard

du village de Boutry, condamnée aux « travaux forcés pendant cinq ans, à l’exposition au carcan durant une

heure », Blois 18 février 1817 (1 p. in-fol., cachet encre). * Extrait d’audience du tribunal de Romorantin, 20 mars 1817, condamnation

pour escroquerie.

369.

Emmanuel, comte de LAS CASES

(1800-1854) homme politique, fils du mémorialiste de Sainte-Hélène. 3 L.A.S.

,

Paris

et Passy 1833-1834 et s.d., à André

D

upin

aîné, président de la Chambre des Députés ; 3 pages et demie in-4 ou in-8, 2

adresses (la 1

ère

un peu froissée).

100/150

29 décembre 1833

, recommandant Amédée

T

hayer

pour le Conseil général des hospices : sa grande fortune, « ses goûts phylantropiques,

ses connaissances administratives [...] sont autant de garants de l’assiduité avec laquelle il remplira ses fonctions »...

5 janvier 1834

,

recommandant le

Traité de phrénologie humaine et comparée

du Dr

V

imont

, lauréat de l’Institut qui a complété les travaux de Gall et de

Spinoza en y ajoutant la phrénologie comparée (animaux, hommes). « Vous trouverez par exemple dans l’atlas, la tête du parricide Martin,

(planche 98), et celle du nègre Belin (planche 113) qui a eu le prix de vertu, mérité, et vous verrez que la différence de leurs instincts et

facultés est en rapport avec la différence de leur organisation cérébrale »...

Mercredi soir

. M. « de Las Cases père », incommodé, regrette

de ne pouvoir se rendre à l’invitation des Dupin...

O

n

joint

un

Discours

prononcé à la séance annuelle de la Société phrénologique, 1832.

370.

Émilie-Louise de

B

eauharnais

, comtesse de LAVALETTE

(1781-1855) fille de François de Beauharnais, nièce de

Joséphine, femme (1798) d’Antoine-Marie Chamans, futur comte de Lavalette et directeur des Postes sous l’Empire ; elle

favorisa en 1815 l’évasion de son mari condamné à mort. L.A.S. « Beauharnois de La Vallette », 5 décembre 1816 ; 1 page

et demie in-4.

300/400

P

réparation de

sa défense

,

dans

la crainte d

être

jugée

pour avoir aidé

son mari à

s

évader de

prison

.

« Oserai-je formuler un vœu, je

ne connois point les Loix ; j’ignore donc si je serai soumise à un jugement ; si cela est je compte m’en remettre parfaitement à l’humanité

des Juges et à la bonté du Roy. Je répondrai aux questions qu’on se croira en droit de me faire je ne veux point d’avocats leur talent est

au-dessus d’une chose si simple, je plaiderai moi-même si cela est nécessaire. Je n’ai point de faits à atténuer, point de vérité à détruire,

ma conscience et mon devoir voila ce qui m’a fait agir, avec cela on pourroit gâter en voulant y travailler. A-t-on pu m’inspirer une chose

qui tient à l’âme ; non, d’après cela aucune suite y eussai-je pensé ne pouvoit m’effrayer. Je voudrois qu’on me rendit la justice de croire,

que je n’aurois pas voulu y impliquer personne ; […] j’oserai ajouter, que ne craignant point le jugement, je serai cependant ravie, si je

suis exempte de paroître, ne désirant point du tout l’effet et ne souhaitant en aucune manière d’attirer les regards du public »…

O

n

joint

une L.A.S., 27 août 1812, à M.

R

uelle

à Paris (demi-page in-8 à bordure filigranée, adresse, lég. rousseurs), au sujet d’un

portrait de son « pauvre grand papa, je retrouverais ce portrait avec un vif plaisir et il me sera d’autant plus agréable par la manière dont

il m’est procuré. […] Les eaux m’ont jusqu’à présent réussi. Quoique la saison ait été peu favorable. La Reine y est venue un instant,

elle ne s’en est pas trouvée aussi bien »…

371.

Marie-Adélaïde LE NORMAND

(1772-1843) célèbre voyante et cartomancienne, amie de Joséphine de Beauharnais,

et femme de lettres. L.A.S., Paris 28 février 1826, à Son Altesse Royale, Monseigneur, le duc d’

O

rléans

[futur

L

ouis

-

P

hilippe

] ; 2 pages in-fol.

150/200

Elle lui présente son ouvrage sur la mort de l’Empereur de Russie

A

lexandre

I

er

 : « Cet auguste prince, si regretté et si digne de l’être,

voulut bien dans les beaux jours de sa glorieuse carrière, honorer la mémoire d’une femme également célèbre par sa bonté, et par son

étonnante fortune. En me faisant l’honneur d’accepter la dédicace des

Mémoires secrets et historiques de Joséphine

, souffrez auguste

petit-fils de Henri, que la personne qui fut entourée d’une si grande protection puisse réclamer celle de Votre Altesse Royale !... J’ose la

supplier de jeter un œil favorable sur les

Mémoires d’un Français en Russie

, que je vais publier, et de m’autoriser à placer votre illustre

nom à la tête de mon épitre dédicatoire »...

Histoire