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GIDE, André.

Les Nourritures terrestres

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Paris, Mercure de France, 1897

.

In-12 [188 x 130 mm] de 210 pp., (3) ff., le dernier blanc : broché, sous étui en demi-maroquin

lavallière.

Édition originale, dédiée à Maurice Quillot.

Un des quelques exemplaires sur vergé de Hollande, seul grand papier avec 3 Japon.

Exemplaire non numéroté, comme l’exemplaire de dédicace de Maurice Quillot, également sur

vergé de Hollande.

“Nathanaël, je t’enseignerai la ferveur.”

À la fois didactique et lyrique, l’ouvrage prenait le contre-pied de la morale chrétienne. Il prône

le voyage et la sensualité, en un véritable évangile de la libération des désirs. Livre culte des jeunes

générations pendant un demi-siècle, il exerça une profonde influence sur des esprits aussi divers

que Léon Blum, Martin du Gard, Soupault, Montherlant ou Maurice Blanchot.

Exceptionnel envoi autographe signé sur le faux-titre :

à mon ami Paul A.

Valery

André Gide

“Cette amitié fait rêver”

Deux des écrivains les plus considérables de leur génération se sont rencontrés au début de leur

carrière en 1890 et, malgré leurs profondes différences, sont restés très proches l’un de l’autre,

jusqu’à la mort de Paul Valéry, plus d’un demi-siècle plus tard. Par ailleurs, André Gide fut le

témoin de mariage de Paul Valéry.

Le troisième livre des

Nourritures terrestres

évoque l’une de leurs premières rencontres au jardin

botanique de Montpellier :

“Je me souviens qu’avec Ambroise, un soir, comme aux jardins d’Académus, nous nous assîmes sur

une tombe ancienne, qui est tout entourée de cyprès ; et nous causions lentement en mâchant des

pétales de roses.”

Le volume, à toutes marges, est en partie non coupé.

Provenance :

Jaime Ortiz Patino

(cat. I, New York, 1998, nº 117).

10 000 / 15 000 €

Le livre culte

des jeunes

générations

pendant un

demi-siècle