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66

269.

POÈMES

. 8

manuscrits

autographes signés (un non signé), un tapuscrit signé et une plaquette imprimée avec poèmes a.s.

150/200

Pierre

B

enoit

(tapuscrit signé de 4 poèmes), Henri

C

hantavoine

(cahier de 12 pièces,

Le Poème de la veillée

) François

C

oppée

(2 poèmes :

« Embarquons-nous. Je t’aime !... »), Paul

G

éraldy

(

Été

), Jacques

N

ormand

(2 poèmes :

La Ronde des cheveux coupés

, et

Remercîment à une

dame inconnue

), Jean

R

ameau

(

Restitution

), Ernest

R

aynaud

(

Ode à Taine

), André

R

ivoire

(

Sur la terrasse

non signé, plus 2 en tapuscrit),

Émile

V

itta

(plaquette

La Promenade Franciscaine

, Messein 1926, avec 2 poèmes a.s. ajoutés). Plus qqs doc. joints.

O

n

joint

: Léon-Paul

F

argue

,

Rue de Villejust

(Paris, Jacques Haumont, 1946 ; in-16, 61 p.), éd. orig. tirée à 1500 ex. sur vélin blanc,

celui-ci

imprimé pour Agathe et Paul Rouart

, avec

envoi

a.s. « à Agathe et Paul Rouart, leur ami. Léon-Paul Fargue » ; plus

Poésie

d’Agathe

R

ouart

-V

aléry

(Mazamet, Babel éditeur, [1991]), avec envoi a.s. à Jean Levaillant (1994), et 3 poèmes autographes ajoutés.

270.

POÉSIE

. 28 lettres ou documents, la plupart L.A.S. à Léon

T

reich

au journal

L’Aurore

.

300/400

Léon

B

ocquet

(2), Philippe

C

habaneix

(3, avec poèmes), Gilbert

C

harles

(ms a.s avec réponse autogr. de Tristan

D

erème

), André

D

elacour

(et poème a.s.), Roger

D

évigne

,

F

agus

(2), Léon-Paul

F

argue

(3 envois), Paul

F

ort

(avec réponse autogr. de Tristan

D

erème

),

Georges

F

ourest

(3, avec réponse autogr. de Tristan

D

erème

), Auguste

G

arnier

(3), Maurice

G

auchez

, Wilfrid

L

ucas

, Frédéric

P

lessis

,

Armand

P

raviel

, Ernest

R

aynaud

(poème a.s. et réponse autogr. de Tristan

D

erème

), André

S

pire

.

271.

Francis PONGE

(1889-1988). L.A.S., Paris 16 mai [1950], à Jean-Paul

S

artre

 ; 2 pages in-4 sur papier quadrillé. 400/500

« Je me trouvais bien embarrassé depuis quelques jours. Voici qu’un coup de téléphone de

G

enêt

me force à secouer cet embarras…

mais il me faut commencer peut-être par le plus pénible pour moi. Après de longs atermoiements, la princesse de

B

assiano

m’a écrit

qu’elle ne pouvait se décider à publier dans sa revue [

Botteghe oscure

] la fin de votre roman. Elle dit qu’elle s’est fait une règle de ne rien

donner qui doive paraître ailleurs moins de six mois ensuite. […] Comme ceci vient après plusieurs relances et tentatives de persuasion

de ma part, je ne puis plus rien. Inutile de vous dire que je suis navré […]. Après tout, tant pis pour elle ! Quant aux textes de Genêt,

elle me les renvoie par le même courrier, disant qu’elle publiera aussitôt de lui un

Bateau Ivre

, s’il en écrit un… ? Question de

goût

, ici,

je suppose… […]. Bien entendu, je ne lui envoie que ce que j’approuve moi-même. D’autres l’

alimentent

de leur côté. Nous discutons

parfois et parfois je la persuade. Quand je n’y réussis pas, je le regrette. Mais tout reste toujours fort correct et motivé (Genêt dirait

régulier

). Voilà. Je sais, cher Sartre, comme vous tenez à aider Genêt […]. J’ai tenté de vous aider à mon tour en cela. Sans succès »…

O

n

joint

une L.A.S. à

G

oldschmidt

, le priant de souscrire à son ouvrage

Le Soleil placé en abîme

illustré par Jacques

H

érold

(4

décembre 1954).

272.

Henri POURRAT

(1887-1959). 5 L.A.S., Ambert 1930-1958, à Jean

T

enant

 ; 5 pages et demie in-8 et 2 pages in-4,

3 adresses, une carte avec vignette.

400/500

14 mars 1930.

En partance pour Paris. « J’étais bousculé de travail (tout le

Pavillon des Amourettes

à revoir, j’ai raturé, raturé). Ce sera

un voyage très court, très chargé, nous tâcherons tout de même de voir

M

essiaen

et votre filleul ». Au sujet du premier manuscrit de

Josette

C

lotis

, il partage l’avis de son correspondant : « des longueurs […] trop de couplets, de réflexions […]. Si tout était comme la

première partie, je le prendrais pour

Champs

sans hésitation. Je suis très embarrassé. C’est trop hors du cadre, et même de l’esprit de

la collection. Une refonte peut-être »…

Lundi de la Pentecôte [19 mai 1930].

Au sujet du discours d’André

T

ardieu

à Lyon au banquet

de l’Union nationale des combattants : « Notre enclos était plein des éclats du haut-parleur qui tonitruait un peu plus bas, par-delà les

jardins. C’est enorgueillissant de se dire que la République, la France, la planète reçoivent une impulsion partie de nos prés mêmes. Les

nouvelles de Josette

C

lotis

sont bien ce que j’imaginais. Pourvu qu’elle aille au grand travail. Il n’y a pas beaucoup de jeunes personnes

douées comme elle l’est, n’est-ce pas ? […] Faites ce que vous pouvez pour ces

Sorciers

. Avec

Le Meneur de loups

et d’autres titres que

j’ai en tête, j’aimerais constituer peu à peu sur la grande tradition d’imagination, le roman écrit qui s’est fait dans les têtes au fond des

campagnes. Cela ne déroutera-t-il pas un peu le public, le langage parlé des dépositions, ces promenades, ces portraits, ces réflexions

que j’ai voulu elliptiques ? Il est bon de penser à des lecteurs et des juges tels que vous »…

7 février 1937.

Remerciements pour ses

Souvenirs et portraits

 : « Vous quittez les livres pour aller aux êtres. Et savez-vous, après vous avoir lu, on voudrait que vous puissiez

dire plein de choses encore. Vous êtes un homme, un vrai »…

[11 juillet 1939].

Remerciements pour ses chroniques littéraires : « Merci

en particulier de ce que vous dites des mots et du langage direct. Je crois de plus en plus qu’il n’y a que cela qui puisse porter vraiment,

porter longtemps »…

16 mars 1958.

« Cela fait plaisir de vous savoir là, ayant repris votre poste de critique – et vous aviez su lui donner

tant d’éclat. Elle est si hâtive, souvent, si étourdie, si peu consciencieuse, la critique. Alors oui, c’est quelque chose de savoir qu’il y

a Jean Tenant ». À propos de son

Trésor des contes

en huit volumes, que Gallimard « sabote », « des lignes comme les vôtres sont une

revanche, une consolation, un encouragement »…

O

n

joint

5 portraits de l’écrivain, un faire-part de décès, le tapuscrit de la chronique nécrologique de Jean Tenant (

Henri Pourrat parmi

nous

), et le texte imprimé d’une conférence sur Pourrat (27 janvier 1968 au Caveau Stéphanois).