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70

253.

Sidney BECHET

(1897-1957).

P

hotographie

avec signature autographe « Sid Bechet », [vers 1950] ; 18 x 13 cm, noir et

blanc.

100/120

Le musicien est de face, en buste, la clarinette à la bouche

254.

Louis BEYDTS

(1895-1953).

M

anuscrit musical

autographe signé, «

Puisque tes jours ne t’ont laissé…

 », 22 octobre

1948 ; titre et 2 pages in-fol.

100/120

M

élodie

sur un poème de Paul-Jean

T

oulet

, extrait des

Contrerimes 

; c’est la huitième et dernière pièce du recueil

D’ombre et de soleil

que Beydts publia chez Durand en 1946. Envoi a.s. en tête de la page de titre : « pour André, bien affectueusement. Louis ».

255.

Nadia BOULANGER

(1887-1979). L.A.S., Paris 21 avril 1926, à Lucienne

B

réval

« de l’Opéra » ; 1 page oblong in-12 à

son adresse

36, rue Ballu

, adresse au verso.

100/150

Elle complimente la soprano et la remercie « des inoubliables émotions que nous vous devons. [...] Vous savez bien qu’il n’est pas un

musicien, pas un artiste, qui puisse penser aux œuvres que vous avez animées sans mêler votre nom à son souvenir »...

256.

Suzanne BROHAN

(1807-1887)

et Madeleine BROHAN

(1833-1900) comédiennes. 5 et 5 L.A.S. ; 13 et 11 pages in-8.

150/200

Suzanne

.

[8 février 1843]

, à Éléonore

R

abut

, au sujet d’une affaire de cœur de sa fille Augustine, et critiquant l’engagement de Mme

Mélingue aux Français.

9 novembre 1846 

: « la charmante comédienne que vous possédez est un modèle que je serais heureuse d’offrir

quelque fois à ma fille »…

Fresnes 25 avril

, elle interdit la publication de ses « vieilles rêveries » : « je ne crois pas que ma prose rimée

vaille grand’chose »…

Fontenay-aux-Roses 25 juin 1883

, au sujet d’un tableau d’éléphant… Etc.

Sa fille Madeleine

.

[Début février 1876]

, elle est énervée au possible : « Deux mois 1/2 de répétitions pour

L’Étrangère

de

D

umas

fils

– presque rien à faire pour moi… mais au 1

er

et au 5

e

acte... de midi à 5 h 1/2… – Oh ! que j’en ai assez. Quant à la pièce, pas de demi

chance à mon avis. Chute complète, ou grand succès. Je penche pour le dernier

malgré tout

... comptant sur la curiosité parisienne »…

1888-1889

, 2 lettres de recommandation à

D

umas

fils.

14 octobre 1890

, à M.

K

aempfen

 : elle déplore la mort de sa nièce Jeanne

S

amary

 :

« Le désespoir du pauvre Lagarde et immense »… Etc. On joint une carte de visite a.s. et une photographie signée (par Nadar) ; plus une

l.a.s. d’Émile

P

errin

à Madeleine Brohan, 30 avril 1885, en réponse à sa lettre de démission de la Comédie-Française.

Ancienne collection Jean

D

arnel

(28 juin 2004, n

os

51 et 53).

257.

Joseph CAILLOT

(1732-1816) acteur et chanteur de la Comédie-Italienne. P.A.S., 22 avril 1816, à M.

H

uet

 ; demi-page

in-4 (le haut de la page est découpé), adresse.

100/120

É

mouvante

pièce

rédigée

l

année

de

sa

mort

, d’une écriture tremblée. « Mes 84 ans et une paralysie m’empêchent de donner au

gouvernement, les éclaircissements par écrit, qu’il me demande ; je le supplie de m’envoyer une personne à laquelle je les donnerai, sur

mon entrée au théatre des petits appartemens du Roi, en 1747, et ma sortie en 1787, ou 8, par le rôle de Mathurin dans

Rose et Colas

,

joué à Beauxregards, pour l’amusement de deux jeunes Princes, que nous avons le bonheur de posséder »…

O

n

joint

une p.a.s. de

B

eaumesnil

(reçu pour ses appointements, 16 octobre 1780), et une l.a.s. de

S

aint

-A

ulaire

(spirituel envoi de

billets).

258.

Emma CALVÉ

(1858-1942) la grande soprano. 7 L.A.S., [1896] et s.d., à Jules

H

uret

; 16 pages formats divers, qqs à son

chiffre, qqs adresses, une enveloppe (on joint un télégramme).

200/250

[Paris 17 novembre 1896]

. « C’est entendu ! Je vais chez Camus pour vous faire plaisir et je vous invite samedi pour me faire plaisir

aussi ! »...

[28 novembre 1896]

, au moment de s’embarquer : « je vous crois et vous sens mon ami. Au revoir en mai ! »...

Nîmes

. Lettre

à deux mains, Henri

C

ain

répétant les mots de Calvédans les interlignes, remerciant « pour la gentille note concernant

Sapho

 »...

Beaulieu

. Elle pleure comme une Madeleine toutes les nuits, et elle éprouve des troubles nerveux, incompréhensibles et douloureux :

« mon pauvre cerveau est malade. Je lis

La Sonate à Kreutzer

de Tolstoï pour me dégoutter de l’amour matériel. Je deviens idéaliste. Je

l’ai toujours été dans le fond. Là-dessus est venue se greffer une créature névropathe qui chantait Carmen Navarraise et Sapho. Mais

j’ai hâte de dépouiller cet habit d’emprunt et de redevenir

moi

,

moi

, l’être que j’étais à 20 ans, alors que les hommes ne m’avaient pas

encore pétrie et façonnée à leur image. [...] jamais depuis, je n’ai osé exprimer une autre opinion que la leur ! Ne plus être esclave, vivre

libre, indépendante ! Quel rêve pourtant ! Mais comme une vile créature je regrette ma chaîne – et voilà pourquoi je pleure. [...] La

vérité est que je crève de chagrin, que le dégoût de vivre m’envahit »... Henri [Cain] n’a pas répondu un mot à sa lettre : « Pourquoi les

hommes n’ont-ils pas l’intelligente bonté de rester les amis des femmes dont ils ne sont plus les amants ? »... – « Que ces flambeaux vous

rappellent quelquefois votre amie Calvé désolée de partir dès demain sans pouvoir serrer la main au fidèle camarade Huret »... – Elle a

trouvé hier chez Morgan, rue de la Paix, une opale irisée montée en épingle. « Ne voulant pas que pareil travail de la nature tombe en des

mains profanes, je vous l’envoie, sachant qu’ainsi que moi vous aimez cette pierre, née d’un rayon de lune, et d’un rayon de soleil »... –

« Pas mettre dans ma biographie

née

à

M

adrid

– née en

Aveyron

de parents français [...]. Mon frère est officier dans la marine française.

Je suis

F

rançaise

. Prière écarter le nom de

R

oquer

– cela à cause de secrets de famille très délicats très intimes »...

259.

CANTATRICES

. 6 L.A.S.

100/120

Caroline

B

ranchu

à sa fille (2 mai 1846). Caroline

M

iolan

-C

arvalho

(3, 1851-1882, sur

Le Barbier de Séville

à Versailles, et

Mireille

.

Lina

C

avalieri

(Rome 31 juillet 1927). Lotte

L

ehmann

(24 octobre 1964, à Robert Speaight, avec lettre explicative de ce dernier).