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67

236.

César DALY

(1811-1893) architecte. L.A.S., Wissous par Antony (Seine-et-Oise) 4 août 1887, à Léon de

R

osny

, président

de la Société américaine de France ; 3 pages in-8 à son en-tête.

150/200

B

elle

lettre

à

l

orientaliste

. Il va « commencer la publication d’un

Dictionnaire d’architecture

, que je prépare depuis plus de 30

années et qui sera une œuvre très considérable, car je compte sur 8 vol. in-4

to

, dont 4 albums de dessins. […] Depuis deux ans j’ai

commencé des travaux sur l’architecture japonaise. J’ai rencontré une occasion unique : un architecte français, resté pendant sept années

au service du gouvernement japonais, a mis à ma disposition un énorme recueil de dessins exécutés sur place. Il est parti pour le Chili,

malheureusement, pour s’y fixer ; mais j’ai tiré de son trésor, très confus mais riche, des documents d’une précision qui manque à tous

les ouvrages écrits sur l’art japonais »…

237.

DESSINS DE PRESSE

. 55 dessins ou aquarelles.

100/150

G

us

(1911-1997). 5 aquarelles signées (env. 27 x 36 cm), 1976-1987, sur la maladie de Ramsès II, les vacances, la Bourse.

André

L

ebon

(1918-1996). 50 dessins la plupart à l’encre de Chine, formats divers, la plupart pour

Télé-7 Jours

 : sur les émissions

télévisées, et portraits (Geza Anda, Bach, Boulez, N. Coward, M. Genevoix, Gide, Giono, A. Goléa, R. Kemp, Liszt, Maurras, Salacrou,

etc.).

238.

Charles GARNIER

(1825-1898) architecte. L.A.S. à un ami ; 1 page in-8, en-tête

Ministère des Travaux Publics. Agence

des Travaux du Nouvel Opéra. Bureau de l’Architecte

.

70/80

Il envoie « un petit machin que vous allez me faire le plaisir d’imprimer tout vif dans votre

Figaro

. N’en dites rien à

W

olff

, depuis

qu’il nous a abandonné je ne me console plus mais ça ne fait rien imprimez tout de même et à l’œil. Ne blaguez plus Alphand il est

bigrement fort »… On joint une signature découpée.

239.

Édouard GOERG

(1893-1969). M

anuscrit

autographe signé,

Trois photos de nu

, [1950] ; 6 pages in-8.

200/250

A

rticle

sur

la

photographie

de

nu

, destiné au 1

er

numéro de la revue

Neuf

publiée par la Maison de la Médecine. Goerg compare le

travail du peintre à celui du photographe : ils « marchent l’un et l’autre dans un monde différent. C’est que le peintre ne voit qu’avec ses

yeux tandis que le photographe regarde avec ses yeux mais voit alors avec son objectif. Pour, par ou avec celui-ci, il “arrange” le monde,

“change” le monde, ou “recrée” le monde. Trois photos nous sont ici proposées qui illustrent ces 3 comportements différents. Un nu dans

l’atelier de Matisse [de

B

rassaï

]. Un nu dont les volumes prennent poids et relief par un jeu de lumière qui les renforce et les accentue

[de

F

acchetti

]. Un nu dans un monde recréé [de Lucien

L

orelle

] »… Il analyse chaque cliché, et conclut que si peintres et photographes

partagent des domaines communs, on ne peut les confondre : « Quelle mauvaise photo de nu serait celle qui aurait l’air d’un tableau, quel

mauvais tableau de nu celui qui aurait l’air d’une photo »… On joint la L.A.S. d’envoi du manuscrit à Robert Delpire (1950).

240.

Éva GONZALÈS

(1849-1883) peintre, amie et élève de Manet ; elle épousa (1879) le peintre-graveur Henri Guérard.

M

anuscrit

autographe signé « Eva Gonzalès »,

Études littéraires sur le Moyen Âge 

; volume in-8 de 210 pages,

cartonnage d’époque dos basane noire (dos restauré).

700/800

R

are manuscrit

de

jeunesse

(Éva Gonzalès mourut à l’âge de 34 ans)

.

Cahier de cours ou de notes de lecture, signé en fin, rassemblant des textes sur les origines bibliques de notre littérature, la littérature

sous Charlemagne, la scolastique (Abélard), les poésies des bardes, les jongleurs, les trouvères, les romans allégoriques (

Roman du

Renard

,

Roman de la Rose

), les mystères, miracles et pastorales, les chroniqueurs (Villehardouin, Joinville)… Quelques aperçus des

littératures espagnole et italienne, de l’architecture médiévale ; tableau des Croisades.

O

n

joint

un poème autographe signé par Auguste

L

efebvre

,

dédié

A Mlle Eva Gonzalès

.

241.

Antoine-Julien HÉNARD

(1812-1887) architecte. 5 L.A.S. (minutes ou copies), Paris et Fontainebleau 1854-1860, à

N

apoléon

III 

; 11 pages et demie in-fol., la plupart à son en-tête.

200/250

P

rojets

pour

l

’A

lgérie

et

pour

un

monument

à

l

alliance

des

N

ations

. Pétitions pleines d’ardeur patriotique et impériale, en vue

de projets divers relatifs à l’Algérie, terre qui rendra au centuple à l’Empire, ce qu’elle aura coûté : « La France l’aura conquise, votre

puissance, Sire, l’aura fécondée » (28 janvier 1854) ; la moralisation du travail des ouvriers, et un établissement général pour la

colonisation de l’Algérie (vers 1854) ; un monument pour célébrer l’alliance des grandes Puissances de l’Europe, « couronnées par le

génie de la France » (15 décembre 1859) ; la création d’une place à Paris pour ce monument, en supposant un monument de Napoléon

III sur le pont d’Iéna et l’édification d’un Palais du Roi de Rome (23 janvier 1860)... Plusieurs mois après un échange encourageant avec

M. de Dalmas au sujet du projet déposé aux Tuileries, il renouvelle sa demande d’audience (20 juin 1860)...

242.

Louise HERVIEU

(1878-1954) dessinatrice et écrivain. L.A.S. « Votre pitoyable Louise », Boulogne 21 juin 1931, à la

femme de lettres Renée

D

unan

; 2 pages in-4.

100/150

Elle a reçu son dernier livre, « un livre rare d’énergie et de puissante compréhension ». Elle parle ensuite de la santé de sa mère qu’elle

a dû faire admettre à la maison spéciale de santé de Neuilly-sur-Marne, filiale de Ville-Évrard... « Et voilà où ont abouti des années une

existence de soins et de tendresses, qu’elle n’a jamais voulu reconnaître, qu’elle ne pouvait peut-être pas reconnaître. Encore une de mes

défaites. Et maintenant la pauvre créature achève lamentablement sa vie à Neuilly s/Marne dans des peines corporelles, qui souvent

terrifient le cœur. [...] Elle a repris, en partie, une lucidité souvent cruelle »...

O

n

joint

une L.A.S. de Thérèse

D

ebains

, 5 février [1937 ?], au sujet de sa participation à une exposition collective à la galerie

Bernheim-Jeune avec Gromaire, Goerg, Laboureur, Lhote...

Beaux-Arts