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68

243.

Jean-Dominique INGRES

(1780-1867). L.A.S., Paris 19 juillet 1826, à son collègue le comte Auguste de

F

orbin

(directeur

des Musées royaux) ; 1 page petit in-4 (petites usures restaurées par contrecollage).

700/800

« J’ai l’honneur de vous faire part que le sujet du platfond que vous m’avez chargé de peindre pour une des salles du Louvre du Musée

Charles X est,

Homère recevant l’hommage de tous les arts dont il est l’inventeur et le père

. Je prends en outre l’engagement de terminer

cet ouvrage pour l’époque de la S

t

Charles en 1827, pourvu que les arrangements d’intérêt soient les mêmes que ceux dont vous m’avez

fait l’honneur de m’entretenir afin que les travaux accessoires n’éprouvent point de retard »… [Le titre définitif sera

Homère déifié

, devenu

avec le temps

L’Apothéose d’Homère

 ; le tableau, à l’origine plafond pour la salle Clarac du Louvre, inauguré le 4 novembre 1827, sera

remplacé en 1855 par une copie pour être exposé dans le musée.]

244.

Jean-Dominique INGRES

. L.A.S., Paris 28 avril 1849, au

pianiste Camille

S

tamaty

 ; 1 page et demie in-12.

400/500

Il regrette de n’avoir pu aller l’entendre la veille, « mais je suis rentré

si fatigué de mon atelier où un travail long et pénible me retient très

tard tous les jours et dont je sors exténué qu’il m’a été impossible de

sortir le soir »…

[Ingres connaît depuis son enfance le pianiste et compositeur Camille-

Marie Stamaty (1811-1870), qui figure, âgé de sept ans, sur le célèbre

dessin représentant la famille Stamaty ; sa sœur aînée Pauline-Atala fut

l’élève d’Ingres.]

245.

Jean-Dominique INGRES

. 2 L.A.S., [Paris 1850], au pianiste

Camille

S

tamaty

 ; 1 page in-8 chaque (petit deuil), une adresse.

700/800

Mercredi 6 mars [1850]

. Il ne peut venir à son concert ce soir : « un

rhume très violent qui me donne la fièvre me force à garder ma chambre

et le lit » ; il l’assure de son attachement et de son admiration.

21 mai [1850]

. Il regrette de « devoir reporter une si agréable partie de

famille qui m’est si chère, mais je ne puis décliner une invitation chez

M. Reiset ». Il prie de l’excuser auprès de sa femme et de sa petite fille…

246.

Jean-Dominique INGRES

. L.A.S., Paris 17 avril [1852], au

pianiste Camille

S

tamaty

 ; 1 page in-8.

800/1 000

S

ur

la musique

et

sur

son

remariage

[Ingres épouse le 15 avril 1852,

en deuxièmes noces, Delphine Ramel].

« Il y a un an que je n’entends plus de musique, souvent malade

et puis détourné par d’incessantes préoccupations nottament celle de

mon mariage dont j’ai l’honneur de vous faire part et qui vient de

s’accomplir sous les plus heureux auspices jeudi dernier ». Il regrette

« de ne pas profiter, dans ce moment de l’offre obligeante de vos billets.

La Musique, j’espère, aura sa revanche un jour pour me dédommager

des privations que je m’impose aujourd’hui d’entendre et d’admirer

celle que vous faites avec une si haute perfection ! »…

247.

Henri MATISSE

(1869-1954). L.A., [à Marguerite

S

teinlen

] ; 1 page oblong in-8 (petites fentes au pli réparées). 400/500

Billet à propos d’un appartement libre à Nice : « Pour les

W

alter

il y a Avenue Emilia 6 (B

d

Gambetta près de la rue Verdi) un

petit appartement deux pièces, petites, avec 1 salle de bains une cuisine et une cave, une terrasse de 10

m

de long sur 2

m

large – neuf –

chauffage central particulier – donc sans redevances. Pour 4000 fr. “Le bonheur est dans les petits appartements !” »…

248.

Martial RAYSSE

(né en 1936). L.A.S. « Martial », 25 juin 1996, à une amie peintre Marie

H

erzog

 ; 1 page oblong in-12

au dos d’une carte postale représentant son tableau

Les Deux Poètes

, enveloppe.

100/120

« C’est une comédie soit je suis aux États-Unis soit je reçois trop tard (comme cette fois-ci). Voilà un temps que tu m’écris gentiment et

je n’ai rien vu de ton travail » ; il lui donne son adresse en Dordogne et conclut : « N’oublie pas de dessiner beaucoup et bonne chance ».

O

n

joint

un carton d’invitation avec ajout a.s. pour l’exposition du Jeu de Paume (novembre 1992), son livre

Le Carnaval à Périgueux

(Le Festin/ADDC mars 2000, exemplaire HC n° 239) avec dédicace a.s., une carte de vœux.

249.

François RUDE

(1784-1855) sculpteur. P.S., 23 mai 1835 ; 1 page et demie in-fol. en partie impr. sur papier filigrané à

l’effigie de

Louis-Philippe Roi des Français

(timbres secs, marge gauche effrangée).

200/250

P

asseport à

l

étranger

d’une durée d’un an délivré au statuaire pour Bruxelles, « par Lille ou Valenciennes avec sa femme née Sophie

Fremiet, 36 ans », avec son signalement.

246