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75

sequestre est bien mis, que de prouver qu’il l’est, et que le département seul peut l’annuler »…

Strasbourg 14 floréal (4 mai 1800)

, elle a

été fort bien traitée à Strasbourg, mais les premiers apprêts de la guerre lui ont fait une vive impression : « toujours se battre ! ah ! mon

ami, le vœu général, le vœu de paix se fortement exprimé par toutes les bouches, ne sera t’il donc jamais réalité ? »

Jeudi 12 décembre

 :

«

Mes beaux yeux ont pleuré

mon aimable dame, du dommage dont vous les rendez responsables […]. Vous ne vous contentez pas d’être

remarquable par vos talens, vous voulez l’être aussi par votre indulgence, en m’offrant une revanche, que les apparences me donnaient

peu le droit d’espérer »…

Ce mercredi [vers 1805-1809]

, à

B

aptiste

aîné, artiste dramatique, réclamant une réponse à sa demande pour son

ami Roger…

Mardi [1803-1810]

, à Mlle Neury : elle doit se rendre d’urgence à sa maison de campagne menacée par un débordement de

la Seine… À M.

D

esalgues

, « dont l’indulgence ne m’a rien laissé a desirer »…

Mardi

, au sujet de l’avancement d’un militaire : « nous

tiendrions un Conseil de guerre ! »… Elle signe « Louise de Parny ».

O

n

joint

une P.S.,

30 brumaire V (20 novembre 1796)

, reçu du

Théâtre de la rue Feydeau de 2250 livres pour ses appointements.

Ancienne collection Jean

D

arnel

(28 juin 2004, n° 92).

270.

Emma Moyse, Mme Claude DEBUSSY

(1862-1934). L.A.S., [Paris] mardi ; 2 pages oblong petit in-4 (petit deuil).

80/100

« Je suis abrutie par la Kalmine qui devrait enlever la plus odieuse des migraines, […] il faut que je vous remercie de ces dalhias inouïs,

dont la beauté m’apporte un peu de joie »... Elle ne sait plus si elle part… « une photo de moi,

maintenant

, est-ce bien nécessaire ? »…

O

n

joint

une L.A.S. de Maurice

D

ruon

à D.E.

I

nghelbrecht

,

Versailles

18 janvier 1954, remerciant de l’envoi de son

Claude Debussy

.

271.

Léo DELIBES

(1836-1891).

Le Roi l’a dit

. Opéra-Comique en 3 actes et en vers. Poème de Edmond

G

ondinet

(Paris, Léon

Escudier, [1873]) ; petit in-4, reliure de l’époque demi-basane brune au chiffre I. J. en queue (rousseurs).

200/250

P

remière

édition

de

la

première

version

, partition piano-chant, réduction par A. Bazille (cotage L.E. 3282), avec envoi a.s. sur la page

de titre au baryton Jean-Vital Jammes dit

I

smaël

(1825-1893)

 : « à mon ami Ismaël avec mes bien affectueux remerciements Léo Delibes

mai 73 ». [Ismaël a chanté le rôle du Marquis de Moncontour à la création du

Roi l’a dit

à l’Opéra-Comique le 14 mai 1873.]

O

n

joint

une L.A.S. à Escudier (2 p. oblong in-12 au crayon) : « Voici ma partition du

Roi l’a dit

. Elle est en ordre sauf toujours cette

petite sortie qui portera le n°8 bis – et que je voudrais régler à la scène. Mais je vous en indiquerai la longueur présumée [...] Quant à

l’air de Javotte n° 11 il est bien exactement en ordre, mais je ne l’ai pas encore réorchestré »…

272.

DIVERS

. 34 lettres, la plupart L.A.S.

100/150

15 lettres adressées à Bernard GAVOTY : Mlle M.

B

lairval

(2,

professeur de piano de Gavoty), Gabriel

B

ouillon

, Hélène de

C

harme

(

secrétaire de Reynaldo Hahn, 3), Jean

C

otté

, René

D

umesnil

(2), Clarita de

F

orceville

(

nièce de Reynaldo Hahn, 3), Monique de

L

a

B

ruchollerie

,

Lily

L

askine

et Roland

C

harmy

,

Nela Arthur

R

ubinstein

. Plus une lettre de condoléances de Marie

B

outet

de

M

onvel

à Mme Gavoty.

19 lettres ou pièces diverses : Julia Bartet, Léon Bonnat, Édouard Cadol, Louis Gallet (1896, à Henri Büsser), comte d’Haussonville

(1901, à M. de Fréchencourt), Ernest Hébert (1895, à H. Büsser), Henri Hillemacher (avec musique), Jules Lemire, Simone de Crussol

d’Uzès duchesse de Luynes, Mathilde Marchesi (1895, à Mme Foulon de Vaulx), cardinal Mariano Rampolla (1895, à Léonel de la

Tourrasse), Jean de Reszké, Théodore Salomé (à Henri Büsser),Henri Sauguet (1984, à propos de Roger-Ducasse), Sylvie Vartan (photo

dédicacée), Maurice Vaucaire (sur un projet de livret), etc. Plus 2 circulaires en fac-simile du comte de Chambord.

273.

Marie DORVAL

(1798-1849) la grande actrice romantique. L.A.S. « Marie », [Besançon avril 1842], à René

L

uguet

 ;

4

pages in-8 (un peu froissée).

250/300

É

mouvante

lettre

à

son

jeune

amant

qui

allait

devenir

son

gendre

. « Je suis trop malade et trop souffrante pour avoir la force de

réfuter ta lettre qui est cruelle injuste, sans foi, et sans tendresse »… Elle s’oblige à jouer à cause de l’état de santé de ses filles Caroline

et Louise : « juge de mon chagrin et dis s’il n’est pas bien douloureux pour moi de lire ta lettre de ce matin ? D’y lire des suppositions

aussi grossières d’y lire :

que tu ferais bien de renoncer à moi !

Ah ! Luguet c’est mal ! Renonces-y donc s’il te faut une maîtresse gaie

heureuse et bien portante car hélas je ne suis rien de tout cela à cette heure. – Tu ne m’écriras sûrement plus mais cependant ne faut-il

pas au moins une lettre encore qui me dise si tu veux être la première personne qui me recevra à Paris ? […] Ton succès je n’en doutais

pas et j’en suis heureuse ! »…

O

n

joint

un fac-similé ancien de l’émouvante lettre à sa fille Caroline Luguet, [Caen 15 mai 1849], cinq

jours avant sa mort.

Ancienne collection Jean

D

arnel

(20-21 octobre 2007, n° 38).

274.

Henri DUPARC

(1848-1933). L.A.S., Tarbes Hôtel Moderne 5 janvier 1914, à la cantatrice Jeanne

R

aunay

(

Mme André

Beaunier

)

 ; 2 pages in-4.

400/500

B

elle

lettre à

la mezzo

-

soprano

J

eanne

R

aunay

(1869-1942),

au

sujet de

L

a

V

ie antérieure

. [C’est Jeanne Raunay

qui avait créé le 17

octobre 1912 à Montreux la version orchestrée de cette mélodie, sous la direction d’Ernest Ansermet.]

Il lui envoie « un souvenir de cette villa Amélie que votre présence a ensoleillé pendant quelques heures beaucoup trop courtes à mon

gré [...] Je ne sais si vous reconnaitrez cette chambre : c’est celle que nous avons eu tant de plaisir à vous offrir »... Il lui demande de

bien vouloir lui renvoyer « le manuscrit de la

Vie antérieure

 : j’ai modifié un passage et je désire, quoique je n’y voie presque plus, écrire

ces quelques mesures afin qu’elles soient conformes à la partition gravée. Je ferai mon possible, mais je ne réponds pas d’y parvenir ».

Aussitôt ce petit travail terminé, il lui renverra la partition...

Musique et Spectacle