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paroit impraticable de donner 4
ll
par jour aux acteurs parce que les dettes ne feroient qu’augmenter à cause des petites recettes de la
Comédie Italienne ». On détachera une 4
e
partie de ce qui reste, qu’on mettra en dépôt pour la répartir équitablement entre les créanciers,
« lorsqu’on saura la qualité des dettes et l’on partagera ensuitte le restant de la recette »… Etc.
O
n
joint
une P.A.S. de son fils Antoine-François
R
iccoboni
, Paris 2 janvier 1771, reçu de sa pension du caissier de la Comédie
Italienne ; et une P.A.S. par Bartolo
S
avi
, mari d’Elena Savi de la Comédie Italienne de Paris (Venise 1772).
303.
Adélaïde RISTORI
(1821-1906) tragédienne italienne. P.A.S., Paris 20 août 1855 ; 1 page oblong in-8 (angles coupés,
sans toucher le texte) ; en italien.
100/120
Page d’album, avec 6 vers extraits de l’acte V, scène 2 de la tragédie
Mirra
de Vittorio
A
lfieri
, dans laquelle triompha la tragédienne
à Paris en 1855 : « Oh Cielo ! / Amo, si, poichè a dirtelo mi sforzi »…
304.
Marguerite SAQUI
(1786-1866) acrobate et danseuse de corde. P.A.S., [décembre 1864] ; ¼ page in-8.
70/80
T
rès
rare
. En deux lignes d’une écriture malhabile, et dans une syntaxe approximative, Mme Saqui écrit : « Je pri misie le deirecteur
de ma bonne maria Dagourou »… Au-dessous, une note de C.
P
ons
, datée d’Alger 12 janvier 1865, donne les explications : Mme
Saqui demande « la mise en liberté de sa servante, enfermée comme folle à la Salpêtrière. […] Le style et l’orthographe ne sont pas
irréprochables ; mais Mme Saqui, âgée de 83 ans, a fait observer elle-même que ses jambes sont encore plus fortes pour danser sur la
corde raide que sa main n’est habile à écrire »…
305.
SPECTACLE
. 30 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. adressées à Jules
H
uret
.
100/150
André
A
ntoine
(2),
C
oquelin
C
adet
(amusante lettre d’engueulade, et 3 télégrammes), Paul
G
inisty
(20), Antoine
L
arochelle
, Félia
L
itvinne
(4),
P
orel
. Plus quelques minutes de lettres de Jules Huret (une à Réjane), des télégrammes et cartes de visite.
306.
Igor STRAWINSKY
(1882-1971).
In memoriam Dylan Thomas
(London, Boosey & Hawkes, « Hawkes Pocket Scores »,
1954), avec
envoi
autographe signé ; in-8 de 12 p., broché, couv. (en partie détachée, réparée au scotch, mouillures et
salissures).
200/300
Chant funèbre pour ténor, quatuor à cordes et quatre trombones, composé en hommage à Dylan
T
homas
, avec qui Strawinsky avait
projeté de faire un opéra. La première audition eut lieu le 20 septembre 1954 à Los Angeles, dans les
Monday Evening Concerts
, sous la
direction de Robert Craft. Les paroles sont tirées du célèbre poème «
Do not go gentle into that good night…
».
Le compositeur a dédicacé le présent exemplaire à son confrère américain Israël
C
itkowitz
(1909-1974), avec de vifs remerciements
pour l’envoi de son très intéressant article de la
Juilliard Review
de l’automne 1954 [vol. I, n° 3 “Stravinsky and Schoenberg”] : «
To
Israel Citkowitz with best thanks for sending me his most interesting article (Julliard Review Fall 1954) sincerely I.Stravinsky 56
». À la fin
de la plaquette, envoi de Citkowitz à Phenie.
307.
Julie
TALMA
(1756-1815) première épouse de Talma. L.A.S., 22 vendémiaire II (13 octobre 1793), à Jean-François
D
ucis
,
« membre de l’Institut national » ; 1 page in-8, adresse.
100/120
« Savez-vous mon cher grand tragique que je demeure maintenant bien moins loin de vous ? » Elle l’invite à venir la voir : « j’ai besoin
de votre belle âme et de votre excellent esprit. On se sent merveilleux et plus fort lorsqu’on a causé avec vous. Et puis, voir ceux qu’on
aime et qu’on révère n’est-ce pas ce qui soutient la vie ! […] je vous embrasse tendrement et filialement »…
O
n
joint
une l.a.s. de Rosalie
T
alma
(1765-1804), 19 mars 1790, à son frère Talma, amusante lettre au sujet de projets de mariage
(3 p. in-4, adr.).
308.
Valentine TESSIER
(1892-1981) actrice. L.A.S., Cannes [été 1932] ; 1 page et demie in-4.
100/120
A
u
sujet
de
l
’
adaptation
cinématographique
de
M
adame
B
ovary
par
J
ean
R
enoir
(1933), où elle va jouer le rôle-titre. « Je suis sûre
que Pierre
R
enoir
accepterait de jouer Bovary. Ce rôle l’intéressera sûrement. D’autre part si Monsieur de Rouvre désire avoir Jean
R
enoir
comme metteur en scène, il pourrait peut-être le pressentir lui-même, étant donné qu’il est en affaire avec lui et que ce dernier
est à Paris en ce moment »…
309.
THÉÂTRE
. 27 lettres ou documents, la plupart L.A.S. à Léon
T
reich
à
L’Aurore
.
100/150
Marcel Achard, André Birabeau (5), Édouard Bourdet, Jacques Castelot, Jacques Chabannes, Muse Dalbray, Marie Dubas, Henri
Duvernois, Roger Ferdinand, Henri Lavedan, Jacques Natanson (7), Steve Passeur, Claude-André Puget, Émile Ripert, André Roussin
(poème tapuscrit corrigé), Jean Sarment (et Marguerite Valmond), Mme Simone (5), Miguel Zamacoïs (2)…
310.
Ambroise THOMAS
(1811-1896). L.A.S., Paris 31 juillet 1871, à Pauline
V
iardot
; 3 pages in-8.
120/150
« Si la vie tourmentée que je mène me prive du plaisir de me joindre aussi souvent que je le voudrais à vos intimes, comment pourriez-
vous croire qu’à une admiration sincère je ne joigne aujourd’hui et depuis longtemps déjà des sentiments de réelle affection. Je vous
remercie de l’annonce officielle que vous voulez bien me faire du prochain mariage de votre chère fille [Marianne, fiancée à Gabriel
F
auré
] »…
O
n
joint
une L.S. à Pauline Viardot,
11 novembre 1871, convocation à un jury d’admission aux classes de chant du Conservatoire ;
une L.A.S. à un compatriote, 14 octobre 1885, acceptant la dédicace de son nouvel ouvrage. Plus la
Notice sur la vie et les œuvres de M.
Ambroise Thomas
par le comte Henri Delaborde (Firmin-Didot, 1896), avec envoi a.s. (et qqs coupures de presse).
Musique et Spectacle