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325.
Jacques LACAN
(1901-1981) psychiatre et psychanalyste.
M
anuscrit
autographe,
D’un syllabaire
, [1966] ; 6 pages et
quart, et 13 pages in-4.
2 000/2 5000
D
eux
brouillons
successifs
pour
le
texte
D’
un
syllabaire
après
coup
, publié dans les
Écrits
de 1966 (p. 717-724) à la suite de l’étude
Sur la théorie du symbolisme d’Ernest Jones
. La fin manque.
Le premier manuscrit, sans titre, de premier jet, avec de nombreuses ratures et corrections, et d’importants passages biffés, semble
être d’abord une note à ajouter au texte de 1959 sur Ernest
J
ones
à propos d’Herbert
S
ilberer
[auteur de
Probleme der Mystik und ihrer
Symbolik
] : « Un note serait attendue au moment où apparaît dans ce qui suit le nom de
Silberer
. Elle ne manque qu’à être là, mais
dissoute dans notre texte. Place indiquée au point de réduire celle où nous donnions à Jones rendez-vous »… La fin de ce premier jet,
au moment où Lacan l’abandonne, n’apparaît pas dans le texte revu : « Car seule une juste définition du symbolisme nous permet aussi
cette notation de l’imaginaire dont seulement peut résulter une juste appréciation de l’une et l’autre des incidences qui sont les leurs
dans le réel ».
Le second manuscrit, dont le titre primitif
Extrait d’un syllabaire
est corrigé en
D’un syllabaire
, apparaît d’abord comme une mise
au net élaborée d’après le brouillon, dont elle donne un texte très différent, proche de la version définitive (mais avec des variantes).
Mais très vite, de nombreuses ratures apparaissent, ainsi que d’importants passages biffés, où Lacan met au point la formulation de son
raisonnement. «
S
ilberer
donc entend tracer ce qu’il advient de l’incidence (historique) du symbole laquelle il qualifie (très pertinemment)
de
phénomène matériel
quand elle passe à la
fonction
de déterminer un état psychique, voire de fixer ce qu’on appelle constitution d’un
rythme ou d’un penchant. Le
phénomène fonctionnel
qu’il en forge, est cette fonction récupérée dans ce qui est matériel d’où résulte
que ce qu’il “symbolise” désormais. C’est une structure élaborée, et à d’autant meilleur droit qu’en fait elle est de sa conséquence.
Nous forçons l’illustration qui en reste notoire à qualifier de millefeuilles le gâteau dont il nous témoigne avoir eu fort à faire pour y
planter la pelle adéquate, dans la transition au sommeil où la bagarre avec ce gâteau était venue se substituer à son effort pour retourner
son attention sur le niveau d’éveil nécessaire à ce qu’elle fût à la hauteur de son existence de sujet. La strate psychique s’évoque là,
déplaçant le phénomène à suggérer une endoscopie : de profondeurs qui confinent aux sublimités. Le phénomène est incontestable. Ce
pour quoi
F
reud
lui fait place en une addition qu’il apporte à la
Traumdeutung
en 1914, et notamment sous l’aspect le plus frappant à
ce que Silberer l’y promeuve en 1911, comme la symbolique du seuil (
Schwellensymbolik
), laquelle s’enrichit éventuellement de ce que
s’y ajoute un gardien »... Etc. Le manuscrit s’interrompt à la fin de la page 13 avec ce début de paragraphe : « Car c’est de ce concret que
prend force et argument toute la fiction qui, affectant au symbolisme les cotes de la primitivité, de l’archaïsme, de l’indifférenciation,
voire de la désintégration neurologique »…
326.
Gustave LE BON
(1841-1931) anthropologue et sociologue. 4 L.A.S. et une
L.S.
, Paris 1896-1919 et s.d., à Jules
H
uret
du
Figaro
; 6 pages in-8 ou in-12, une enveloppe, et 3 pages in-4 découpées pour impression et recollées.
250/300
12 janvier 1896
. Félicitations sur son enquête sur le socialisme, en recommandant de consulter des soldats. « J’aurai à utiliser beaucoup
de vos remarquables observations dans un travail que je prépare sur la
Psychologie du socialisme
»...
21 juillet 1898
. Lettre ouverte en
322
325
Sciences
… / …