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314.

Jean-Abraham AUVITY

(1754-1821) chirurgien et pédiatre, premier chirurgien du Roi de Rome. 2 P.A.S., Paris 1790-

1811 ; 1 page in-4 chaque.

100/120

15 juin 1790

, certificat médical pour le chevalier de

T

ugniot

, lieutenant au régiment de Bourbonnais infanterie, atteint d’une

« humeure rhumatisante » sur la cuisse droite : « J’estime que pour completter la guerison, il est essentiel que le malade se transporte aux

eaux minerales »…

23 mars 1811

, sur la dame Beauvais, blessée à la poitrine et à la tête, rue du Bac, avec une fièvre bilieuse.

O

n

joint

un discours autographe en latin de son fils Pierre-Jean Auvity (1779-1860), sur l’art de la médecine ; plus un

Décret de la convention

nationale

sur les maisons « où il y a des détenus pour démence, fureur ou toute autre cause » (1792).

315.

Amédée BARBIÉ DU BOCAGE

(1832-1890) géographe et historien. Environ 900 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. à

lui adressées, ou à ses proches, 1842-1901 (mouillures et défauts à plusieurs lettres).

1 000/1 200

I

mportant

ensemble

de

correspondances

.

* Plus de 35 L.A. ou L.A.S. (minutes), à divers (dont une belle à son père, Milan 1856, parlant de Chamouny, le Simplon, le lac

Majeur) ; d’autres à sa mère, son cousin, son gendre, etc. Plus un manuscrit autogr. de jeunesse,

Articles de ces messieurs de la veille et

du National

(17 p.).

* Plus de 450 L.A.S., la plupart familiales ou amicales, à lui adressées ou transmises, dont Félix d’Arjuzon (9), Georges d’Arjuzon (16,

allusions à la vie militaire avec un amusant dessin), Gustave Bapst, Amélie Barbié du Bocage (sa mère, environ 45), Madeleine Barbié du

Bocage (sa fille, environ 15), Georges Barral, comte de Bizemont, G. Bonnefont, G. de Borda, vicomte de Calonne, Charlotte duchesse

de Clermont-Tonnerre, J. Daugny (54), comte Desmazières-Marchand, vicomte de Fayet, Louis Gignoux (12), Anatole Goupil de Préfeln

(11), Gustave et Louis Halphen, Paul Laboulaye (10), baron de La Martellière, Raoul Le Roy, Georges Lesourd, Victor-Adolphe Malte-

Brun (2), Georges Marlé, Charles Maunoir, Camille Morin, J.-B. Morot, Maurice Pérignon, Roger de Pontécoulant (24), Gilbert de

Preaulx (son gendre), Charles Richet, Henri

R

ivière

(24, remontant à l’âge de 16 ans, et à ses débuts dans la Marine, avec 2 brouillons

de réponse), E. de Scitivaux, Charles-Victor Tassin (5), Félix Voisin (7), etc. Plus qqs mémoires, reçus, cartes de visite.

* Plus de 400 L.A.S. de divers à sa mère, sa fille, son gendre et qqs proches, d’amis et parents.

* Ses

diplômes

de la Société impériale zoologique d’Acclimatation (1868), la Société de géographie d’Anvers, la Société centrale

d’agriculture de France (1877), et la Sociedade de geographia de Lisboa (1882).

316.

Claude BERNARD

(1813-1878) physiologiste. L.A.S., Paris 4 avril 1853, au président de l’Académie des sciences [Adrien

de

J

ussieu

] ; 1 page petit in-4.

150/200

Il lui envoie « une très-courte réponse à la note de M

r

B

udge

[…] vous voudrez bien la communiquer à l’Académie et la faire insérer

dans le compte-rendu de la séance »… [

Réponse à une réclamation de M. Budge

, rejetant ses conclusions relatives à la portion céphalique

du grand sympathique ; réponse publiée dans les

Comptes rendus hebdomadaires de l’Académie

des sciences

, t. 36, p. 632.]

317.

François-Joseph BROUSSAIS

(1772-1838) médecin. P.A. (brouillon), 10 décembre 1826 ; 1 page in-fol. au dos d’un état

de mouvement de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce.

100/120

C

onsultation

pour M. Richard, de Châteauneuf (Charente), en réponse à une consultation manuscrite d’un confrère (jointe). Il

reconnaît une gastrite chronique, suite de plusieurs aigues ; la surface interne de l’estomac est « trop irritable à raison d’un état habituel

de phlogose »… Il recommande un traitement de cataplasmes de soufre sur l’épigastre, un régime de « bouchées de poisson », quelques

végétaux tendres, « avec pain si peu », de petites tasses de lait, et des infusions des fleurs de gomme ou guimauve « entre les repas, peu à

la fois », et peut-être de la limonade, de l’orangeade, de la groseille, etc.

O

n

joint

une l.a. à son confrère Pasquier au sujet de son chien,

et un amusant poème autographe (1825), paroles d’une chanson une « dame libraire » rencontrant un voleur.

318.

Pierre-Jean-Georges CABANIS

(1757-1808) physiologiste et philosophe. 3 L.A.S., 1800-1803, au citoyen

M

oreau de

la

S

arthe

, médecin et sous-bibliothécaire de l’École de Médecine ; 2 pages et quart in-8 et 1 page in-fol., 2 à son en-tête

Le

Sénateur Cabanis

(une avec vignette et en-tête du

Sénat-Conservateur

), 2 adresses.

200/250

Auteuil 27 germinal VIII (17 avril 1800).

« Tout ce qui sort de votre plume a droit d’intéresser les vrais amis de l’art. Je suis trop

heureux qu’une idée jetée presque au hasard vous ait fourni l’idée d’un très intéressant ouvrage. Le vrai talent s’empare de tout, et il

prend et perfectionne tout »...

Auteuil 16 prairial (5 juin 1800 ?)

. « Vous devez être bien sûr que je vais employer à lire votre brillant

ouvrage, le premier moment que j’aurai de libre : il me promet beaucoup de plaisir et d’instruction »…

Villette près Meulan 14 thermidor

XI (2 août 1803)

. S’étant retiré à la campagne pour des raisons de santé, il ne sera de retour à Auteuil que le 25 ou 26 : « Je regarderai

comme un véritable bonheur de vous y recevoir ; et je regarde d’avance comme très flatteur pour moi le désir que vous me témoignez

d’y venir. Mais je suis bien loin de mériter les expressions plus obligeantes qu’exactes par lesquelles vous demandez cette entrevue. J’ai

tâché de porter une méthode plus sure dans l’étude de la médecine, & de la lier pour ses vrais rapports avec les sciences morales qui

sans elle, marchent au hazard : mais j’ai plutôt indiqué ce qu’il y a à faire et ce que feront des hommes comme vous, que je ne l’ai fait

moi-même. Ainsi je me borne au faible mérite d’avoir entamé du premier coup de pioche, une mine qui présente les plus riches filons »…

320.

Françoise DOLTO née

M

arette

(1908-1988)

pédiatre et psychanalyste, pionnière de la psychanalyse de l’enfant ; elle

participa, avec Jacques Lacan, à la création de l’École freudienne de Paris. L.A.S., Paris [30 décembre 1942], à Mme

V

auquelin

des

Y

veteaux

 ; 2 pages obl. in-12, enveloppe.

250/300

SCIENCES

… / …