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sieht. Sie sagen nämlich, dass der “erste Integralsatz” die Gleichung

liefert [formule] »… Einstein vient de recevoir la lettre de Straus avec

la preuve qu’il n’y a pas de solutions B ≠ 0 sans singularité. Ce qui

le frappe est une chose particulière, mais cela peut être juste même

si ça a l’air incroyable. Straus dit que le “premier théorème intégral”

donne l’équation [formule]

Suit une démonstration, étayée de calculs…

« Wenn nun dabei sich Ihre Rechnung bestätigt, so ist es wohl

erwiesen, dass singularitätsfreie Teilchen der ersten Art nicht exis-

tieren. Wenn sich dann auch noch heraustellen sollte, dass es auch

keine singularitätsfreien Teilchen der

zweiten

Art gibt, dann wird die

Theorie verdächtig. Denn die Gleichungen sind ohne die Bedingung

der Singularitätsfreiheit nicht bestimmend genug.

Natürlich erübrigt sich dann die Reihen-Entwicklung, die ich Ihnen

vorgeschlagen habe. Teilen Sie mir bitte mit, wenn Sie Ihre Resultate

durch die Feldgleichungen geprüft haben »...

Si le calcul de Straus est maintenant confirmé, il a été prouvé qu’il

n’existe pas de particules sans singularité du premier type. S’il doit

également être établi qu’il n’y a pas de particules sans singularité du

second type, alors la théorie devient suspecte. Car sans la condition

de liberté de singularité, les équations ne sont pas suffisamment

décisives. Bien sûr, il n’est pas nécessaire de développer la série

qu’Einstein a proposée. Que Straus lui fasse savoir quand il aura

vérifié ces résultats à l’aide des équations de champ…

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les collections aristophil

578

EINSTEIN Albert

(1879-1955).

L.A. S. « A. E. », [été 1945], à Ernst Gabor STRAUS ; 1 page et

quart in-4 ; en allemand.

7 000 / 8 000 €

Discussion scientifique autour de la théorie relativiste de la gra-

vitation et de l’existence de solutions à symétrie centrale sans

singularité

.

[Ernst Gabor STRAUS (1922-1983), né à Munich, avait fui les persécutions

nazies et fait ses études de mathématiques en Palestine à l’université

de Jérusalem, puis aux États-Unis ; en 1944, devenu l’assistant d’Eins-

tein à l’Institute of Advanced Study de Princeton, il apporta comme

mathématicien une aide importante au physicien, Straus formulant

un cadre mathématique pour les concepts d’Einstein. Ils cosignèrent

trois communications et remirent à jour ensemble de nombreuses

publications anciennes d’Einstein. C’est pendant leur collaboration

que fut conçue une idée nouvelle dans la recherche d’une théorie

du champ unifié, qu’ils appelèrent « Théorie complexe ». La Théorie

complexe se distinguait d’approches antérieures, par l’utilisation

d’un tenseur métrique à valeurs complexes plutôt que le tenseur

réel de relativité générale. Des communications furent ébauchées,

rejetées ou retravaillées et publiées. En 1948, Straus partit comme

professeur à UCLA.]

[La lettre se rattache à la préparation de l’étude

Generalization of

the Relativistic Theory of Gravitation

, publiée dans les

Annals of

Mathematics

46 en 1945.]

« Ich erhalte soeben Ihren Brief mit dem Beweis, dass es singularitäts-

freie B ≠ 0 – Lösungen nicht gebe. Es fällt mir dabei eine eigentümliche

Sache auf, die aber richtig sein kann, wenn sie auch verblüffend aus-