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1166

206

les collections aristophil

1163

VIGNY Alfred de

(1797-1863) [1845,

32

e

f].

L.A.S. « Alfred de Vigny », 2 février

1846 ; 2 pages in-8.

300 / 400 €

Au sujet de sa réception à l’Académie fran-

çaise

(29 janvier 1846).

Il regrette que son correspondant ne soit pas

venu chercher le billet réservé pour lui « et

qui est devenu inutile. Toutes les personnes

à qui je les ai donnés ont agi ainsi je n’ai rien

envoyé et ne le pouvais pas. – Au milieu de

mille affaires d’impression de discours, de

commission de lecture, des discussions

nécessaires deux jours avant la séance, je

n’ai pu qu’attendre et distribuer mes

45

billets

à 298 personnes inscrites. La multiplication

n’était pas facile, mais parmi tant de noms,

j’avais écrit le votre que la bonne grâce de

votre billet m’avait fait remarquer, je vous

attendais et vous voyez que je m’en souviens

aujourd’hui pour vous regretter »...

On joint

une l.a.s. du comte MOLÉ, mer-

credi 28 janvier [1846], relative à des billets

pour cette réception ; et une l.a.s. d’Auguste

BARBIER félicitant le « nouvel académicien »

pour son élection, [12 mai 1845].

Correspondance

, t. VI, p. 68 (n° 46-48).

1164

VIGNY Alfred de

(1797-1863) [1845,

32

e

f].

L.A.S. « Alfred de Vigny », 27 avril

1854, à Ernest LEGOUVÉ ; 4 pages

in-8.

400 / 500 €

Belle lettre sur l’Académie française

.

Il décline l’invitation que lui a faite Legouvé

de venir à une audition de sa

Médée

[en vue

d’obtenir sa voix à l’Académie] : « Le surcroît

d’estime que vous me donneriez pour votre

talent ne pourrait rien ajouter à l’opinion que

j’en ai et qui s’est depuis longtemps formée

dans mon esprit par vos excellents ouvrages.

[...] Plus j’ai connu l’Académie française, plus

j’ai vu que la seule manière d’agir loyalement

est de se conformer au règlement de nos

pères du temps de Louis XIII, lequel interdit

formellement toute promesse de vote. [...] J’ai

toujours voté pour quelqu’un, toujours pour

un écrivain, un homme de lettres véritable

ayant des œuvres visibles, dignes d’éloges

et de durée »...

[Peu après,

Médée

paraissait chez Sandre

et connaissait un succès durable au théâtre,

tandis que Legouvé entrait à l’Académie

l’année suivante.]

1165

VIGNY Alfred de

(1797-1863) [1845,

32

e

f].

Manuscrit autographe,

Académie

, et

L.A.S. « Alfred de Vigny » ; demi-page

grand in-fol., et 3 pages in-8.

1 000/ 1 200 €

Brouillon de note pour le

Journal d’un poète

.

« S’il fallait chercher quelque part une marque

évidente du progrès de la Civilisation je la

placerais dans la grandeur toujours crois-

sante du rang que tient l’homme de lettres.

D’abord rapsode, puis trouvère et amu-

seur de gens, puis vassal et domestique

des grands, puis enfin libre et aujourd’hui

maître. Oui maître souverain des sociétés »…

28 mai 1857

, à un poète dont le travail a été

retenu « parmi 149 autres Poëmes » ; il fait

donc partie des huit poèmes parmi lesquels

« l’Académie choisira celui qui, seul, doit

recevoir un prix qui n’est jamais partagé et

n’a point d’

accessit

»…

On joint

une note autographe sur une enve-

loppe au sujet de Lamartine en 1863 à propos

d’une « Lettre lithographiée. Sorte de circu-

laire de Lamartine en date du 8 avril – pour un

emprunt

. […] On emploie dans cette circulaire

un langage

rusé

en prétendant répondre à

des offres de service

imaginaires

»…

VIGNY Alfred de

: voir n° 872.