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les collections aristophil
que je me
remets
à l’“Alboche” » ; en bas à
gauche, devant la cheminée, un personnage
active un soufflet, avec cette bulle « Je gobe,
salop ! », et la légende : « Le père
Sacré
dans
le rôle du célèbre Oculompe » ; et à droite :
« Les sabots
pas
du bataillon de la Mozelle »
(
Correspondance générale
, 79-1).
6. L.A.S. « Pompe Verlard », Le 20 [février
1879], à Ernest Delahaye (2 p. in-8 à l’encre
brune, 13,2 x 20,5 cm), avec DESSIN à la
plume sur toute la page 3. Germain Nouveau
a enfin écrit : « Gentil comme tout, mais
quelle vache, – au fond ! T’envoie par moi
renseigne sur aggrégate […] Et je t’embrasse
en Ferry. Tuissimompe »… Le DESSIN est
intitulé en haut «
Choses demandées
. –
1
re
série
», et légendé en bas «
réceptions
officielles en Février 1879
» ; à gauche, au
« Palais-Bourbon », GAMBETTA descend
un escalier (sur son plastron est inscrit
Café Procope – concubinage
, et son œil
de verre marqué « B.S.D.G. »), disant dans
une bulle « tous à la fois » ; en face, à
l’« Instr[uction] pub[lique] », Jules FERRY en
larbin, un plumeau à la main (et un torchon
marqué
Mariage civil
), disant dans une bulle
« N’entrrrez pas… »). Entre les deux, le train
rapide
« Le Corps diplomatique » et le train
exprès
de « L’Université » (
Correspondance
générale
, 79-2).
7. DESSIN à l’encre brune avec légendes
autographes, envoyé à Ernest Delahaye, [vers
le 6 juin 1881] (13,2 x 10,8 cm), autoportrait de
Verlaine commenté. Verlaine s’est représenté
chaussé de patins à glace, tenant un parapluie
ouvert, un râteau sous le bras, et coiffé du
« chapeau de paille traditionnel », marchant
dans la pluie sous « le soleil khroumirisé par
le bonhomme Noël », avec des commentaires
sur le mauvais temps en juin : « Les Travaux et
les jours. Juinard », et après une citation du
Tarare
de Beaumarchais : « Si ça continue,
on ira en patinant, dans les vertes prairies »
(
Correspondance générale
, 81-10).
8. DESSIN original à l’encre noire, [février
1884 ?] (19,5 x 13,2 x cm) représentant François
COPPÉE en soldat montant la garde devant
une guérite marquée
P
alais
R
oyal
, avec
cette note autographe sur la droite : « Vive
à jamais François Coppée, Vivent ses vers
... et son Épée ! » [François Coppée a été
élu à l’Académie française le 21 février 1884.]
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