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Littérature
déshérités »…, daté en fin Février, 1889.
La
Ballade des Songe-creux
(p. 9-11) : « Nous
sommes de bien douces gens / Qui ne
faisons mal à personne »...
Les Nénuphars
(p. 12-13) : « L’étang dont le soleil chauffe la
somnolence / Est fleuri ce matin de beaux
nénuphars blancs »… *** (p. 14-16) : « Il est des
pensers très subtils / Qu’avec des mots on ne
dit guère »…
Le bal des atomes
(p. 17-21) : « Un
rayon d’or qui se faufile / Aux interstices des
volets »…
A un vieux pion
(p. 22-27) : « Vieux
pion qu’on raillait, o si doux philosophe / Aux
coudes rapiécés, pauvre être marmiteux »...
Le Tambourineur
(p. 28-29) : « A l’heure où
l’invisible orchestre des cigales / N’exerce pas
encor ses petites cymbales »...
Les Tziganes
(p. 30-33) : « Un ordre futdonné par le chef
à mi-voix, / Et des bruits d’instruments dans
l’ombre s’entendirent »...
Le vieux Poëte
(p. 34-43) : « J’allais souvent le voir, tandis
qu’il se mourait »...
Ballade des vers qu’on ne
finit jamais
(p. 45-47) : « Mes vers pour qui je
sens la plus grande tendresse / Sont tous les
non-finis qui vont par un, par deux… / Ces vers
dont on remet l’achèvement sans cesse »…
P
oësies diverses
.
La Mort de l’Hiver
(p. 49-51) :
« Ce matin ses yeux se sont clos. / Il est
mort d’une mort très douce »...
Les Papillons
(p. 52-54) : « En Mai, quand les brises
roucoulent, / Quand fleurisssent toutes les
fleurs, / Les papillons sont grands buveurs »….
Déjeuner de soleil
(p. 55) : « Le soleil hume
la rosée / Qui s’évapore lentement »...
Crépuscule
(p. 56-57) : « Au bord de l’horizon
les collines boisées / Ondulent, en prenant
des teintes ardoisées »...
Les Glycines
(p. 58-60) : « Mon balcon s’orne de glycines /
Dont les grappes couleur lilas / Retombent
d’un air doux et las »...
La Forêt
[titre primif
biffé :
L’Amoureux de la Forêt
] (p. 61-66,
avec des corrections) : « La Nature par qui
souvent nous sommes tristes, / Nous tous
qui l’adorons, les rêveurs, les artistes »….
Ancienne collection Louis BARTHOU (III,
n° 1727, ex-libris).