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les collections aristophil
18 juillet 1822
.
Sur ses récompenses, et son prochain mariage avec
Adèle Foucher
. Il est dans la joie : « J’ai enfin obtenu mon traitement
académique. Le Roi m’accorde, ainsi qu’à mon honorable confrère,
M. Alex. Soumet, une pension de 1200 fr. sur sa cassette », et une
autre pension devrait lui être donnée au ministère de l’Intérieur. Il
remercie son père de ses démarches et «pour ce que tu vas faire
encore ; car c’est maintenant que j’attends tout de ton cœur et de ta
bonté. Oui, cher papa, le moment que dans ta tendresse pour moi,
tu as appelé comme moi de tous tes vœux et hâté de tous tes efforts,
est venu. Je sais bien que ta sollicitude paternelle va me représenter
ici que 1200 francs ne suffisent pas pour tenir une maison ; mais il faut
ajouter à ces 1200 fr. une somme au moins égale, produit de mon
travail annuel ; ensuite, mon cher papa, mon intention n’est pas de
tenir maison. J’ai la certitude que, sitôt que tu auras fait connaître tes
désirs à M. et Madame Foucher, ces bons parents seront heureux de
garder leur fille et leur gendre auprès d’eux ; leur logement s’y prête
à merveille […] Tu vois, mon cher papa, combien toute inquiétude est
désormais impossible, et je suis certain que tu seras aussi heureux
que moi-même de la félicité que va m’apporter ta prochaine lettre.
Tu écriras sans doute aussi en même temps à l’excellent Monsieur
Foucher dont les favorables dispositions me sont connues et qui
n’attend plus qu’un mot de toi. C’est une famille, mon cher papa, à
laquelle tu t’applaudiras en tout temps d’avoir associé la tienne »...
16 décembre [1823]
.
Sur les
Mémoires
du général Hugo, et sur les
Nouvelles Odes
. Victor écrit à la suite d’Adèle qui remercie sa belle-
mère de l’envoi d’un tableau brodé. Il n’a pu voir CHATEAUBRIAND
pour avoir « quelque nouvelle concernant le ministère des affaires
étrangères et nos biens d’Espagne »… « J’ai lu tes
Mémoires
, j’aurais
voulu les relire, mais Abel ne nous en a encore donné qu’un exemplaire
et tout le monde me l’arrache. Ils sont d’un intérêt bien profond pour
tes fils, et je ne doute pas qu’il ne soit partagé par tous les lecteurs. Ils
paraissent produire ici une vive sensation.
La Foudre
et
la Muse
en
ont parlé, entre autres journaux, et je compte, quand le tome III aura
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