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les collections aristophil

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GAUTIER Théophile (1811-1872).

MANUSCRIT autographe signé

« Théophile Gautier »,

Exposition

de la Société Nationale des Beaux

arts – Boulevard des Italiens

, [1864] ;

2 pages oblong in-8 d’une minuscule

écriture (collées sur une page in-4).

1 500 / 1 800 €

Critique d’art sur Gustave DORÉ et ses

dessins pour l’illustration de la Bible

.

Dans cet article pour

Le Moniteur universel

(février-mars 1864), Théophile Gautier

rend compte de l’exposition des dessins

de Gustave DORÉ destinés à « cette

monumentale illustration de la Bible qu’il

prépare pour Mame le grand éditeur de

Tours »... On saisit ainsi « sur le bois même,

avant qu’il ait été entamé par l’échoppe,

l’inspiration directe de l’artiste [...] Gustave

Doré avait bien droit à cette exhibition

personnelle, lui dont l’œuvre disparait au

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GAUTIER Théophile (1811-1872).

MANUSCRIT autographe, [

Musée

secret

] ; 3 pages in-8 (marques de

plis, rousseurs, réparation au pli

intérieur du bifeuillet).

1 500 / 2 000 €

Manuscrit de travail de

Musée secret

,

magnifique et fameux poème érotique écrit

pour « la Présidente »

.

Ce long et superbe poème de 22 quatrains en

rimes croisées a été écrit en septembre 1850

pour Apollonie SABATIER, « la Présidente »,

pendant un séjour fait avec Venise avec elle

et Louis de Cormenin. Il devait faire partie

de la première édition d’

Émaux et Camées

(1852), mais en fut retiré au dernier moment

par crainte de la censure. Il parut pour la

première fois, anonyme, dans

Le Parnasse

satyrique du dix-neuvième siècle

, publié

par Poulet-Malassis à Bruxelles en 1864.

Il fut recueilli dans une édition clandestine

préparée par Poulet-Malassis des

Poésies

de Th. Gautier qui ne figureront pas dans

ses œuvres

(1873), où il ouvre la section des

fur et à mesure sous les tailles et les travaux

des graveurs ; il y gagne, il y grandit, il s’y

révèle sous des aspects inattendus et son

génie y paraît tout entier ».

Gautier commente avec admiration plusieurs

de ces dessins « si variés, si neufs d’invention,

si touffus de détail, où fourmillent parmi

des Babels d’architecture des myriades de

personnages »...

Ancienne collection Daniel SICKLES (IV, 1139).