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Littérature
soit sur les feuillets ajoutés signalés ci-dessus, soit sur des feuilles
volantes ajoutées in-8 aux pages 4 (sur le chapeau de Fleurissoire), 60,
61, 62, 73, puis des feuillets in-4 avec de plus longs développements
aux pages 93, 96 (2 ff), et 103 sur lequel Gide rédige la conclusion du
livre : « Mais ce n’est pas le beau visage de son amante, ce front que
baigne une moiteur, ces lèvres chaudes entrouvertes, ces paupières
nacrées, ces seins parfaits, ces membres las, non, ce n’est rien de tout
cela qu’il contemple – mais par la fenêtre ouverte l’aube où frissonne
un arbre du jardin. Il sera bientôt temps que Geneviève le quitte ;
mais il attend encore ; il écoute, penché sur elle, à travers son souffle
léger, la vague rumeur de la ville qui déjà secoue sa torpeur. Au loin
dans les casernes, le clairon chante. Quoi ! va-t-il renoncer à vivre.
[Ivre d’espoir, il se demande
biffé
] et pour l’estime de Geneviève, qu’il
estime un peu moins depuis qu’elle l’aime un peu plus, songe-t-il
encore à se livrer ? »