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de l’ouvrage et le domine, accompagnée par l’ensemble orchestral, jusqu’à la grande cadence terminale. Les mouvements de
ce
Concerto
sont enchaînés comme s’il s’agissait d’une vaste improvisation au cours de laquelle le violon se voit chargé de sa
mission fondamentale, qui est de chanter » (France-Yvonne Bril).
Le manuscrit est à l’encre noire sur papier à 18 lignes ; il présente des ratures et corrections, notamment dans la cadence
finale, et une collette ; il est signé et daté en fin « Paris, janvier- juin 1953 ». Il a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel.
Sur la page de titre, Sauguet a dessiné une lyre au stylo rouge. Les mouvements s’enchaînent :
Allegro giusto
,
Andantino
dolce
,
Andantino gracioso e delicate
,
Poco meno (espressivo)
,
Lento, quasi adagio
,
Allegro vivo (alla breve)
, puis
Allegro
scherzando
…
On joint une note autographe au stylo rouge sur la création de l’œuvre et sa dédicace.
Discographie : Louis Kaufman, Orchestre de l’ORTF, dir. Jean-Michel Leconte 1955 (Music & Arts 1989).
344.
Adolphe SAX
(1814-1894) facteur d’instruments, inventeur du saxophone. 2 L.A.S., 1862-1864 ; 1 page in-8
chaque, une à son chiffre et petit deuil, une enveloppe.
400/500
5 août 1862
, à Oscar de Watteville. « La musique de la garde de Paris vient demain chez moi à 3 heures pour se faire
entendre. Vous seriez bien aimable si vous vouliez bien y venir avec l’ami Berthoud »...
6 août 1864
, à son cher Berthoud.
« Nous allons déjeuner et dîner à Versailles demain. La cuisine de Passy est en déroute. L’ancienne cuisinière part ce soir et la
nouvelle entre lundi »...
345.
Florent SCHMITT
(1870-1958). 2 L.A.S., fin 1900, à son « cher Maître » [Jules Massenet] ; 3 pages et demie in-8.
250/300
Paris [novembre]
. « Vous avez eu l’extrême bonté, l’autre jour, de m’encourager à aller trouver Heugel. Or, comme je pars
le 1
er
décembre [pour la Villa Médicis à Rome] je voudrais le faire sans tarder. Puis-je vous demander, cher Maître, de vouloir
bien lui parler de moi. Je viendrais, les premiers jours de la semaine prochaine, lui montrer quelques petits morceaux à quatre
mains et quelques mélodies »...
Rome 30 décembre
[à son arrivée à Rome comme lauréat du Prix de Rome] : « Votre lettre que
je trouve ici à mon arrivée me remplit d’émotion et de reconnaissance pour votre attention généreuse et délicate. Le séjour que
j’ai à faire à la Villa [Medicis] m’en semble de bon augure et l’impression de la Ville, j’en suis sûr, en sera plus heureuse »…
On joint 2 L.A.S., Argelès [fin 1909, à A.-Zunz Mathot ?], au sujet de sa nomination au Conseil d’administration de la
Société Musicale Indépendante.
343