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138

339.

Marcel SAMUEL-ROUSSEAU

(1882-1955). Manuscrit musical autographe signé,

Variations à danser

, 1936 ;

111 pages in-fol., reliure toile noire.

200/300

Partition d’orchestre de cette importante pièce pour piano et orchestre. Soigneusement notée à l’encre noire au recto

de feuillets à 28 lignes ; elle est signée et datée en fin « Paris 2 septembre 1936 ».

Elle comprend 8 mouvements : N° 1

Thème-Pavane

(p. 1-8) ; N° 2

Mazurka

(p. 9-20) ; N° 3

Saltarelle

(p. 21-35) ; N° 4

Seguedille

(p. 36-46) ; N° 5

Danse des Serpents

(p. 47-61) ; N° 6

Valse

(p. 63-76) ; N° 7

Pantomime tendre

, « Avec beaucoup de

calme et tendrement chanté » (p. 77-84) ; N° 8

Bacchanale

, « Très rythmé, très gai et sans lourdeur » (p. 85-111).

La partition a servi de conducteur, comme l’indiquent quelques marques au crayon bleu ; elle porte le cachet de l’éditeur

Alphonse Leduc.

340.

Erik SATIE

(1866-1925). L.A.S., Arcueil-Cachan 10 février 1923, à François de Gouy d’Arcy ; demi-page in-12,

adresse au dos (

carte-lettre

).

600/800

« Avec plaisir. Je viendrai moi-même... Oui. Bien des choses à Monsieur Greeley, je vous prie – & à vous-même »...

341.

Érik SATIE

.

Oui

. (Alès, P.A.B., 1960) ; in-12 oblong, en feuilles, non paginé [20 pp.].

350/400

Édition originale de ce recueil de cinq lettres de Satie à Pierre de Massot, entre 1922 et 1925, avec une introduction de quatre

pages de ce dernier. Superbe frontispice cubiste à la guitare de Georges Braque pour cette plaquette tirée à 90 exemplaires. Bel

état intérieur, couverture salie.

On joint : Érik SATIE.

Propos à Propos

. (Liège, Dynamo, 1954) ; in-12, broché, 23 pp. Plaquette illustrée de dessins de

Picasso, édition originale de ce recueil de chroniques tirée à 51 ex. Bel état.

342.

Henri SAUGUET

(1901-1989). 12 L.A.S., 1950-1979, à Armand Lanoux ; 15 pages formats divers (2 cartes

postales).

400/500

Belle correspondance amicale.

Paris 5/12/1950

, au sujet du partage de leurs droits d’auteurs pour la comédie-ballet

L’Oiseleur et la Fleuriste

d’Armand Lanoux, dont Sauguet a composé la musique et l’adaptation radiophonique, proposant trois

douzièmes : « j’ai été ravi de cette occasion de vous connaître et de travailler pour vous »...

18-11-1952

, remerciant pour l’envoi

de son recueil

Le Colporteur

, dont les poèmes « m’ont infiniment plu et touché. Votre imagination poétique, votre monde,

votre univers, sont si personnels, et si passionnants aussi ». Il le remercie aussi pour un argument de ballet, séduisant mais qui

ne correspond pas à ce qu’il recherche ; « par contre je trouve que le bal dans le garage de

Cet âge trop tendre

est à lui seul un

très beau et très étonnant ballet. […] Il y règne une atmosphère d’une singularité, d’une forme poétique très troublante »...

7-5-1956

, sur

Le Photographe délirant

qu’il a lu avec plaisir : « Comme votre art et vos personnages sont particuliers ! On ne

les oublie plus quand on les a rencontrés. Et on aime leur compagnie ! »...

9-1-1957

, vœux de bonne année et de succès dans

sa carrière d’écrivain « que j’admire autant que je l’aime. Nos

Roses Noires

ont été déposées à la SACEM voici déjà plusieurs

années »...

22-3-1957

. Il donne son accord pour une reprise de

L’Oiseleur

...

Coutras 10-9-1957

. Il est enthousiasmé par son projet

de reprendre

L’Auberge de la bonne étoile

: « ça serait épatant pour les téléspectateurs. Je ferai de mon côté les modifications

nécessaires à cette réadaptation. [...] Je rentre à Paris vers le 20 pour repartir pour Berlin où l’on crée mon nouveau ballet,

La

Dame aux camélias

le 29 »...

7-8-1963

, évoquant le souvenir de leur cher ami Paul Gilson…

25-8-1964

, sur son inquiétude au

sujet de l’assurance maladie obligatoire concernant leur profession, sur laquelle ils veulent interpeller le ministre et protester...

Paris 10-5-1977

, félicitations pour le roman

Adieu la vie, adieu l’amour

: « Vous donnez à cette aventure une dimension épique,

pittoresque aussi. Le sujet, l’homme-écrivain, le soldat des tranchées, les paysages décimés, l’amour juvénile, [...] vous restituez

le parfum doux et terrible de cette époque que j’ai vécue de loin mais qui a marqué ma vie »...

Coutras 15-8-1979 :

« Quelle

surprise étonnante de trouver sur le chemin de vos

Châteaux de sable

la trace de mon pas de musicien ! »...

343.

Henri SAUGUET

. Manuscrit musical autographe signé,

Concerto d’Orphée

pour violon et orchestre

. Réduction

pour violon et piano par l’auteur, 1953 ; titre et 35 pages in-fol.

2 500/3 000

Le

C

oncerto

d

’O

rphée

, commande de la Südwestfunk de Baden-Baden, fut composé par Sauguet dans le premier semestre

de 1953, et créé le 26 juillet 1953 au Festival d’Aix-en- Provence, par Adolf Bus au violon, avec l’Orchestre de la Südwestfunk

de Baden-Baden dirigé par Hans Rosbaud ; la création parisienne eut lieu le 21 novembre 1961 au Théâtre des Champs-Élysées,

par Devy Erlih, avec l’Orchestre Nationale dirigé par Manuel Rosenthal. D’une durée de 25 minutes, il fut publié par Heugel

en 1954 et dédié « Au Docteur Heinrich Strobel et à Hans Rosbaud ».

« Le

Concerto pour violon et orchestre

est dit “d’Orphée”. Une fois de plus, il fait remarquer la nécessité dans laquelle se

trouve Sauguet de posséder, au départ de chaque œuvre nouvelle, une idée poétique qui en, donne le point de départ, qui n’a rien

d’un argument et aide simplement le compositeur à se trouver en état de grâce. Le

Concerto d’Orphée

fut créé en 1953 au cours

du Festival d’Aix-en-Provence. Aucune intention descriptive dans ces pages qui ne se réfèrent au mythe essentiel de la musique

que pour y trouver leur élan. Le rôle du soliste peut, en effet, être rapproché de celui du héros légendaire, organisant peu à

peu les sons. D’un chaos orchestral (chaos très élaboré, est-il besoin de le préciser ?) le violon se détache peu à peu et prend sa

propre importance. C’est alors une mélodie offerte au soliste qui, tour à tour tendre, véhémente ou énergique, prend possession