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134

324.

Albert ROUSSEL

. Manuscrit autographe,

Notice biographique

; 2 pages oblong in-8.

400/500

Notice biographique, rédigée à la troisième personne : « Albert Roussel est né à Tourcoing (Nord) le 5 avril 1869 ». Il

évoque sa carrière dans la Marine dont il démissionna en 1894, sa formation auprès de Koszul à Roubaix, d’Eugène Gigout

avec lequel il travailla le contrepoint et la fugue, puis de Vincent d’Indy à la Schola Cantorum, où il enseigna de 1902 à 1913. Il

rappelle ses voyages, notamment « en 1909, les Indes et le Cambodge, d’où il rapportait l’idée de ses

Évocations

et

Padmavati

».

Il donne ensuite la liste de ses œuvres symphoniques (des 4

Symphonies

à la

Sinfonietta

pour orchestre à cordes), de ses œuvres

pour le théâtre (de

Padmâvati

à

Aeneas

) et de musique de chambre, et ajoute : « plusieurs recueils pour piano seul, une trentaine

de mélodies, 1 chœur pour voix d’hommes, 1 chœur pour voix de femmes ».

Reproduction page 131

325. [

Albert ROUSSEL

]. 68 photographies ; environ 21 x 21 cm chaque, photos Lipnitzki-Viollet, tirages modernes.

300/400

Bel ensemble de photographies d’Albert Roussel dans son appartement parisien ou sa maison de Vasterival à Varengeville,

à sa table de travail, au piano, dans son jardin, dans la forêt ou au bord de la mer ; vues de la maison et du parc de Vasterival, de

l’appartement ; Albert Roussel avec sa femme, et en compagnie de leurs amis Arthur Hoérée et son épouse la chanteuse Régine

de Lormoy ; réunion chez Roussel avec Honegger, Nadia Boulanger, Hoérée, Prunières et Milhaud.

326.

Giovanni RUBINI

(1794-1854) ténor italien. 11 L.A.S., 1 L.S., et 1 P.S., Londres, Paris, Milan 1832-1835 et s.d., la

plupart au régisseur du Théâtre Italien, Carlo Severini, à Édouard Robert, directeur du Théâtre Italien, ou à Louis

Viardot ; 15 pages in-4 ou in-8, qqs en-têtes

Théâtre Royal Italien

, nombreuses adresses ; la plupart en italien.

400/500

Prière au directeur de lui laisser sa liberté au carnaval prochain, « bien entendu moyennant un dédommagement » (28 juin

1832)... Questions de répertoire (

Il Barbiere

, la

Gazza

, la

Sonnambula

,

La Donna del Lago

)... Quittance de ses appointements

de 4 mois (31 mars 1836)... Désistement de ses engagements pour une extinction de voix, etc. Dispositions bancaires... On relève

les noms de Giulia Grisi, Tamburini, Koski, Laporte...

On joint 10 L.A.S. d’Adélaïde Corneli, son épouse, dont une signée pour lui (une en italien), une l.s. à lui adressée par le

podestat de Bergamo, 5 mars 1833.

327.

Camille SAINT-SAËNS

(1835-1921). 4 L.A.S., [vers 1871]-1901 ; 9 pages in-12 ou in-8.

300/400

Jolie correspondance à sa « chère et douce voisine », et chanteuse. « Il n’y a pas de mot allemand finissant en

eux

et je ne

vois pas pourquoi Bunctheux serait prussien plutôt que chinois », elle n’a qu’à le lui demander ; il est à la gare Saint-Lazare,

« tranquille comme Baptiste »... – Il se chargera avec plaisir de ses papiers et essaiera d’aller à Versailles lundi. Sa mère est

toujours alitée mais elle va mieux... – Il aura grand plaisir à l’accompagner au piano vendredi : « puissent mes faibles doigts ne

pas être trop indignes de la tâche que vous leur destinez. – Détruisez vos mémoires si bon vous semble, à votre place je les ferais

tremper, et je boirais cette eau là avec du sucre ; par cette chaleur, un peu de citron n’est pas à dédaigner »...

15 juin 1901

, à Sibyl Sanderson : il remercie sa « belle Phryné » de son petit mot et la félicite de son succès. Les répétitions

des

Barbares

à l’Opéra ont déjà commencé c’est pourquoi il n’a pu aller la voir, d’autant plus que le théâtre lui est interdit car

il doit se coucher tôt et ne pas s’exposer aux changements de température : « je viens d’être si gravement atteint qu’il me faut

être prudent ; je ne pourrai donc pas vous entendre », à moins qu’elle ne joue en matinée...

328.

Camille SAINT-SAËNS

. 7 L.A.S., Paris vers 1875-1891 et s.d., [à Mme Henriette Fuchs] ; 13 pages in-8, un

en-tête

Durand, Schœnewerk & Cie, éditeurs de musique

, une enveloppe (qqs légers défauts).

800/1 000

Belle correspondance musicale.

Mardi [novembre 1875]

. « Ma femme, impatiente d’attendre jusqu’à la fin de décembre,

a brusquement mis au monde un garçon qui est probablement très laid, mais que je trouve ravissant »...

18 mars 1885

. À la

veille de se rendre à Rouen, pour surveiller les répétitions d’

Étienne Marcel

, il recommande de prendre Guilmant, ou Gigout,

ou Dubois : « ils s’en tireront à merveille surtout Guilmant qui a l’habitude de jouer l’orgue du Conservatoire »...

[Début avril

1886] :

« Liszt est prévenu. Vous pouvez lui porter votre album. Dépêchez-vous, il part demain matin. Vous n’avez de chance

que cette après-midi. D’ailleurs il reviendra après l’exécution de

S

te

Elizabeth

à Londres »...

8 décembre 1888

, sur le triste état

de son ami le pauvre Alfred Lamarche : « Vous feriez une bonne action en venant le voir, votre vue lui ferait certainement

un grand bien moral, car au physique je crois bien qu’il n’y a plus rien à faire. C’est un grand chagrin pour moi »...

6 juillet

1891

. « Vous m’avez terriblement gâté ; j’aurais voulu aller vous remercier de votre bel article, mais à Paris pour quelques

jours seulement, cela ne m’a pas été possible ; je ne pars pour un mois, à mon retour j’aurai certainement l’honneur d’aller

vous voir »...

4 août

. « Je pars tout à l’heure pour Bayreuth et je reviens bride abattue, pour reprendre mon travail implacable.

Le temps ne me presse pas positivement, mais Vaucorbeil ne me laissera pas de repos que je n’aie tout terminé. Pour revenir

plutôt, je repartirai dimanche soir même après la représentation ! »... – « Vous direz, chère Madame, que je suis impossible

et vous en aurez le droit ! Je joue mercredi un concerto de Mozart à la Philarmonique de Londres. Voyez vous-même si je

peux être chez vous mardi. J’

espère

que cela ne vous empêchera pas de chanter le final de

Proserpine

ce dont je vous serai bien

reconnaissant »...