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des invalides de la Guerre : « Guérir moralement et physiquement quelle noble tâche ! »…
4 septembre
, félicitations à Claude Cochin,
pour sa Croix de guerre : « Voilà un objet qui pour toute votre vie va être lié à votre nom, à votre figure dans l’esprit de chacun »…
Octobre-novembre
, sur la campagne sur les églises dévastées, et en faveur d’un mutilé…
1916
.
[Juillet]
. À propos de la mort du fils aîné
de Denys Cochin, Augustin, un an après celle de son frère Jacques : « j’ai vu avec cette impression de sympathie terrifiée, que tous ont
dû éprouver, le nouveau coup qui vient d’ébrancher votre famille, et je n’en écris pas à votre frère par un sentiment injustifiable et
que je dois surmonter : de tels redoublements de ses sacrifices pour la France le mettent à part, peuvent faire que nos témoignages lui
semblent inutiles, superflus. Si on lui parle de sa fierté, il a le droit de juger qu’on méconnaît sa douleur, si on lui parle de sa douleur,
il doit se redresser. La vérité, c’est que la part qu’il porte est excessive. Il faut que la guerre continue, mais elle ne devrait pas continuer
pour la maison de votre frère »…
4 octobre
. Il met debout une brochure analogue aux
Traits éternels
, ayant interrompu momentanément
ses articles, car « les événements sermonnent mieux, aident mieux les esprits qu’un écrivain qu’on a tant lu ne pourrait faire »…
[Début
novembre]
. « Après bien des tergiversations, je vais publier dans l’
Écho
ma petite série […] sur les
Diverses familles spirituelles françaises
,
et c’est seulement après que je publierai la série les pays du Nord »…
[11 décembre]
. Il lira Charles
D
roulers
, « dès que mes “familles”
me laisseront un peu de liberté »…
28 décembre
, pour le placement des enfants d’un soldat sans ressources et d’une femme « devenue
folle dans sa fuite devant l’invasion »…
1917
.
13 février
. « J’ai des difficultés avec la censure sur les articles sur les régions envahies. Le
gouvernement désire là-dessus le silence »…
16 mars
. Il ne sait dans quel volume « tomberont » les articles sur les églises…
30 avril
, à
propos de la demande de secours d’un malheureux prêtre.
1918
.
3 juin
. « Oui nous passons des jours très durs. Il nous faut sans doute
encore une semaine d’angoisse et de patience »…
17 octobre
. Son fils Philippe « a été blessé à la tête de sa section, le 26 à l’assaut du
Mont Muret, mais a pu atteindre l’objectif. Il est lieutenant au premier bataillon de chasseurs qui est un très beau bataillon. […] Cette
magnifique fin de guerre, cette certitude de victoire, à laquelle se mêle la piété pour ceux qui nous la valurent, ne me laisse (à cet instant)
aucun sentiment personnel, aucun désir d’activité. Je suis heureux sans plus »…
1919
.
27 mars
. Il transmet un don pour les habitants
des régions dévastées, et demande son aide pour le curé de Magnières : « Tous ces coins de Lorraine me touchent particulièrement »…
1921
.
Mirabeau
12 avril
. Il accepté de parler de
D
ante
lors des fêtes commémoratives, et expose le plan de son discours : « C’est un
artiste, un politique passionné, un philosophe chrétien. J’admire en lui la réussite de cette fusion parfaite de tous ces éléments »…
30 avril
. «
N’a-t-il jamais été question de faire de Dante un saint
? De la même manière que je voudrais que l’église fît pour Pascal »…
17 mai
. « Du moins à écrire quelques pages insuffisantes j’ai appris ce qu’est ce prodigieux poème géométrique et je me suis ouvert des
fenêtres nouvelles »…
Charmes
5 octobre
. L’article de Cochin sur Dante l’a ramené quarante ans en arrière : « Vers ma vingtième année je
suis allé à Rome et comme je n’avais pas une culture qui me permît de puiser à pleines mains dans cet immense trésor je recherchais les
fresques d’Overbeck et des autres, dont je ne sais même plus le nom, et je lisais Rio et Ozanam (en sorte qu’en bonne foi je devrais me
demander si les influences de Renan que l’on peut voir chez moi ne sont pas pour une part des nuances d’Ozanam qui se trouvait aussi
très sensible chez Renan) »...
15 octobre
: « Quant aux
Barbares
, ne les regardez pas, c’est un pauvre petit livre d’enfant tellement mal à
l’aise dans cet affreux Quartier latin. (Affreux ? Je ne savais pas y trouver l’excellent. Il y a là bien de ma faute. Mais à vingt ans tomber,
sans une relation, dans ce Paris, c’est noir) »…
1923
.
20 mars
. Remerciements pour la brochure d’Augustin Cochin : « je dis, d’accord
avec ses conclusions, que j’ai trouvé dans
r
enan
un témoin du catholicisme, au moins un témoin de l’Église »…
13 octobre
. Il reçoit sa
traduction des
Triomphes
de
P
étrarque
, au moment de s’embarquer pour la Rhénanie… Etc.
o
n
joint
une carte de visite, et la copie d’un article sur H. Cochin et Lamartine à Bergues (1913) ; plus 15 l.a.s. de sa femme Paule
Barrès, une de son fils Philippe, et divers documents.
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