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recherches à la Bibliothèque nationale de son amie Mme Sicilianoz (Miss Eva

P

almer

)... D’Estournelles de Constant doit présenter à

A

ntoine

une pièce dactylographiée : « L’acte est signé

Camille Coudert

et c’est sous ce nom et non le mien que la pièce si acceptable sera

acceptée »... Remerciements pour « un brûle-parfum “licorne de 1775” », et pour une boucle de ceinture entourée de « pierres étranges et

symboliques » ; don d’un poignard qui protège « même contre les sirènes » ; regrets qu’il n’ait pu venir rencontrer l’écrivain anglais Frank

H

arris

 ; commande de

Mademoiselle de Maupin 

; souvenirs d’Évian, envois d’une pièce de monnaie et de fleurs ; soumission d’un article

pour

Vers et prose

, commande du

Dictionnaire des antiquités grecques et romaines

de Daremberg et Saglio ; nombreuses invitations... Etc.

O

n

joint

5 cartes de visite autogr., la plupart au crayon ; 2 l.a.s. d’Henriette

R

oggers

, et divers documents, dont des cartes d’invitation

pour une lecture d’August Duncan.

115.

Maurice BARRÈS

(1862-1923). 49 L.A.S. (une incomplète) et 17 L.S., 1911-1923, à Henry

C

ochin

; 100 pages in-4 ou

in-8, nombreux en-têtes

Chambre des Députés

, enveloppes.

1 500/2 000

B

elle

et

intéressante

correspondance

à

son

ami

H

enry

C

ochin

(1854-1926)

,

son collègue à la Chambre (député du nord, 1893-1914),

écrivain et spécialiste de la Renaissance italienne, collaborateur dans diverses œuvres pendant la Guerre, et ami très estimé. Nous ne

pouvons en donner ici qu’un rapide aperçu.

1911

.

[Charmes 24 décembre]

. Il loue la clarté, l’agrément, et « ce dosage exquis de poésie et de science » des

Jubilés d’Italie

1912

.

6 janvier

. Son

P

étrarque

ravive l’admiration qu’on témoignait jadis, dans l’entourage d’Anatole

F

rance

(« où j’étais jeune disciple »),

pour les premières études italiennes de Cochin, « modèle du travail français, attrayant et savant, discutant les textes comme il faut

qu’ils le soient, mais respectant leur âme et les faisant épanouir », à la différence du travail des Allemands, à qui manque cette union

de « solidité d’esprit critique et parfaite courtoisie du cœur, de l’esprit et des mœurs »…

7 octobre

, à propos de l’étude de Cochin sur

L

amartine

: « Ah ! si l’on avait le temps ! Oui, ce serait joli une suite d’articles pour rechercher et pour justifier ce qui demeure en nous

de vivant et de fécond du grand amour qu’à vingt ans nous avions pour les maîtres romantiques »…

1913

.

8 août

. Recommandation de

son ami le bénédictin Dom

P

astourel

; réflexions sur

M

ontalembert

qu’il admirait dans sa jeunesse à travers le livre parfumé de Mme

de Craven, qu’il a fait lire au petit-fils de Renan…

17 août

, au sujet de ses articles sur

L

amartine

 : n’y est donnée « que la couleur de mon

sentiment »…

27 octobre 1913

, remerciant Cochin pour son discours

Pour les églises populaires

, arrivé alors qu’il met en ordre son récit de

« la campagne pour les vieilles églises »…

1914

.

9 janvier

. Il sera ennuyé de revenir à la Chambre, « au milieu de mes modèles, si bénin

que je sois. Quand je peignais les gens du Panama, je me sentais moins mal à l’aise. C’est peut-être que j’étais plus jeune, c’est surtout

que l’état de guerre était général. Cette Chambre est devenue un club, à ce point que si l’on trouve crétin ou méchant un collègue et

si on l’imprime, on se demande si on n’a pas manqué au règlement ! Il n’est que de penser à nos églises qu’ils font mourir exprès, et

heureusement on retrouve du plaisir à leur déplaire »…

[8 février]

, sur les

Espérances chrétiennes

d’Augustin Cochin [père d’Henry] :

« Ma femme, qui est grande lectrice de livres catholiques, et moi nous allons lire ces pages dont hier souvent j’ai entendu parler par des

personnes de goût sérieux et délicat »…

17 avril

, autorisation de reproduire des extraits de la

Grande Pitié 

; félicitations sur l’élection

de son fils Claude Cochin à la Chambre, « un de nos traits d’union »...

[21 avril]

, renvoyant l’épreuve corrigée (jointe) de sa préface au

Lamartine

de Cochin.

12 septembre

, demandant des nouvelles de Claude Cochin, « mon bien cher collègue qui repoussé du pays des

étangs n’en a pas moins contribué pour sa part à reconquérir Metz […] derrière ses parents tous les Français l’aiment, lui et ses camarades,

et lui tendent leurs vœux. Quelle admirable entrée dans la vie pour un jeune représentant du peuple ! »…

1915

.

18 janvier

. Sur l’œuvre

114