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21

Arquillière, Léon Bernard, Pierre Bertin, Andrée de Chauveron, Georges Courteline, Jean Croué, Suzanne Dehelly, Jeanne Delvair,

Édouard De Max, Émile Duard, Yvonne Ducos, Ève Francis, Jeanne Fusier, Roger Gaillard, Paul Gavault, Firmin Gémier, Lucien

Guitry, Jean Hervé, Louise Lara, Charles Le Goffic, Marcel Lévesque, Aurélien Lugné-Poe, Augustin Martini (plus manuscrit a.s. de sa

Parodie de La Petite Rue silencieuse (Senlis)

), Mme Nobis, Henri Rollan, Alphonse Séché, Vera Sergine, Eugène et Louise Silvain, Cécile

Sorel, Jules Truffier, Marcel Vallée. Plus 2 télégrammes par Lévesque et de Mme Segond-Weber.

69.

Paul FORT

.

M

anuscrit

autographe,

Hélène en fleur et Charlemagne

, 1919 ; un volume in-8 de 231 pages, reliure plein

vélin ivoire, tête dorée, dos lisse avec titre, étui.

800/1 000

B

eau manuscrit

complet

de

ce

recueil

de

vers

formant la 26

e

série des

Ballades françaises

, publié en 1921 aux Éditions du Mercure

de France, suivi de

Poëtes

.

Paul Fort a calligraphié avec soin son manuscrit. Il a composé la page de titre avec des coupures imprimées, et inscrit au bas la date

« 1919 » ; il a rédigé la liste d’« Ouvrages du même Auteur », composée des 25 précédents volumes de

Ballades françaises

.

Hélène en fleur

est dédié à sa femme : « À Germaine Tourangelle et à la petite Muse nouveau-née » ; il se compose de 176 pièces

numérotées (177 dans l’édition), classées en 7 livres : I

L’Invite au pardon

(1-31) ; II

Les Adieux de Port-Royal

(32-42) ; III

Le Roi de

Verrières ou les Enfances-Bourrelier

(43-72) ; IV

Le Bois Loriot

(73-104) ; V [mal numéroté « Livre quatrième »]

Le Pauvre Pêcheur et

la nuit étoilée

(105-134) ; VI [« cinquième »]

Hélène en fleur à la roseraie

(135-164, l’édition ajoutera un 159 « Quelle heure est-il,

Confucius ? »…, d’où un décalage d’un numéro) ; VII

L’Automne avait jonché la terre

… (165-176).

Charlemagne, ou le Rêveur et l’Innocent

, qui fit l’objet d’une prépublication dans

Le Monde nouveau

(n° 2, 1920), comporte 12

séquences numérotées ; il est dédié à J.-H. Rosny aîné.

Suit

Poëtes

, poème-sketch dédié à la comédienne Suzanne Desprès, où interviennent des poètes anciens et modernes de tous les pays,

la dernière réplique étant une pastiche de La Fontaine : « La raison des Paul Fort est toujours la meilleure »…

70. [

Paul FORT

]. 28 manuscrits, lettres ou pièces, la plupart autographes signés, 1920 ; sous chemise-étui à rabats demi-vélin.

500/700

D

ossier

relatif au

banquet offert à

P

aul

F

ort

pour

fêter

sa

L

égion d

honneur

,

avec

les manuscrits des discours

et

les

lettres

lues

;

ce Banquet Paul Fort eut lieu au Café du Globe, boulevard de Strasbourg à Paris, le 14 avril 1920. Ces documents sont classés par Paul

Fort sous 4 chemises autographes.

* 6

manuscrits

autographes ou autographes signés : discours d’Alphonse

S

éché

, André

F

ontainas

, Léon

B

ernard

(signé), et réponse

de Paul

F

ort

(signée) ;

T

ouny

-L

érys

, de

L’Éclaireur de l’Est

, au nom des compatriotes de la ville natale du poète, Reims (signé) ; épître

en vers de Tristan

D

erème

(signée).

* 3

tapuscrits

 : Tristan

B

ernard

(poème

À Paul Fort, ballade métropolitaine

, avec corrections autogr., signé, et discours avec envoi a.s.

à Fort) ; Jean

R

oyère

(discours).

* 13 lettres, la plupart L.A.S., à Paul Fort ou Alphonse Séché, lues au banquet : André

A

ntoine

, Henri Barbusse (copie par Suzanne

Després avec lettre d’envoi), Léon

B

érard

, René

B

oylesve

(carte de visite), Henry

C

ochin

, Maurice

D

onnay

, Émile

F

abre

,

F

agus

, Paul

G

avault

, Lucien

G

uitry

, Édouard

H

erriot

, Max

J

acob

, Henri de

R

égnier

. Plus un télégramme d’Anna de Noailles.

* Jean

M

anégut

 : manuscrit a.s. avec fragments de tapuscrits insérés, de son compte rendu du Banquet Paul Fort pour

Comoedia

(avec

coupure du journal, 17 avril 1920).

* Carton d’invitation et 3 photographies originales.

71.

Anatole FRANCE

(1844-1924). L.A.S. et L.A. (minute), 1914 et s.d. ; 3 pages et demie in-12, la 2

e

avec vignette du

Château Caillavet

.

150/200

Paris 20 mai 1914

, à un avocat, en faveur de Mme

L

ecerf

-D

evasty

: « je la crois tout à fait incapable de l’acte qui lui est reproché. […]

Elle est capable de se laisser influencer, mais non de commettre un acte vraiment mauvais ». Il est disposé à témoigner en sa faveur...

24

octobre [1919 ?]

, à Mathias

M

orhardt

: « J’avais tenu à honneur d’assister au meeting de protestation intenté à la C.G.T. Malheureusement

je ne puis me rendre à Paris. Dites bien à nos amis que je m’indigne avec eux de cette longue détention préventive infligée par une force

politique à des hommes contre qui on n’a pu relever aucun délit ; dites-leur bien que je suis stupéfait de voir renaître ces monstrueuses

accusations de complicité morale, que nous pensions ne plus revoir. [...] L’organisation saisissante du prolétariat est déjà assez forte pour

résister à plus d’un procès comme celui-ci ».

72.

Anatole FRANCE

. L.A.S.,

La Béchellerie

29 juin [1915], à un ami ; 2 pages et quart petit in-4 à son adresse (fente au pli

réparée).

200/250

Il est heureux de savoir son ami sain et sauf… « Moi aussi, mon cher ami, je me divertis (entendez le mot dans son vrai sens) avec

des reliques du passé et de vieux récits ». Il séjourne en Touraine dans une vieille maison « et je me promène avec la douce Emma dans

mon jardin qui me charme et m’attriste par l’idée qu’il me donne de la brièveté de la vie et de la rapidité de ses métamorphoses : fleurs,

insectes se hâtent de mourir, et l’on ne sait pourquoi : puisque d’autres plantes, d’autres bêtes leur succèdent aussi éphémères et aussi

misérables. J’assiste à l’attaque de ma maison par les fourmis, qui creusent des tranchées comme les Allemands, et sont comme eux

innombrables. Je ne vous dirai rien de la guerre d’abord parce que j’en sais trop peu, ensuite parce que j’en sais trop »…

O

n

joint

un manuscrit a.s. de Gustave GEFFROY,

Notre Temps. L’Actrice

(5 p. in-8), sur la gloire éphémère des actrices à propos d’une

loterie organisée par Coquelin pour les artistes dramatiques ; et un autre ms incomplet de la fin de critique d’art,

L’Art d’aujourd’hui.

Rue Boissy d’Anglas

(5 p. in-12).

Littérature