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31

U

NE

VISION DU MONDE

SOUS

LA

R

ÉGENCE

7. GÉOGRAPHIE.

– Manuscrit intitulé «

Traité de géographie

», XVIII

e

siècle. 2 volumes in-4, environ

990 pp., veau fauve, dos à nerfs cloisonnés et euronnés avec pièces de titre et de tomaison brunes,

armoiries dorées sur les plats, coupes ornées, tranches rouges, reliures passées (

reliure de l’époque

).

600 / 800

Composée vers 1715, cette œuvre comprend une introduction générale, un inventaire des grandes divisions

physiques et politiques du monde, tant en Europe, qu’en Afrique, Asie ou Amérique, suivis de traités

particuliers sur les grands pays d’Europe contenant pour chacun d’eux une description des provinces,

une histoire et parfois une analyse du régime politique. Sont ainsi décrits l’Angleterre, la France («

le

plus orissant, et le plus puissant de l’Europe

»), la Lorraine, la Suisse, les pays germaniques, la Pologne et la

Courlande, l’Espagne, le Portugal et l’Italie.

P

ROVENANCE

:

MARQUIS DE

V

ERNEUIL

(armoiries dorées sur les plats, OHR, pl. n° 2200, fer de moyen format).

L

E

VADE

-

MECUM DES

CONSEILLERS DU

ROI

8. GRAND CONSEIL.

– Manuscrit, XVII

e

siècle. In-folio, 349 ff. chiffrés 3 à 351, les 2 premiers

feuillets manquant, reliés en parchemin semi-rigide, manques à la coiffe supérieure et sur le

premier plat (

reliure de l’époque

).

1 000 / 1 500

T

RAITÉ

SUR

LE

G

RAND

C

ONSEIL

composé vers 1630, qui, citant de Thou, Du Tillet, Pasquier ou Seyssel, décrit

ses origines, sa typologie, son fonctionnement, son protocole, et les textes réglementaires qui le régissent. Le

corps d’ouvrage occupe les feuillets 3 à 108, et est accompagné d’une importante suite de pièces justi catives

ou «preuves » (ff. 109 à 349), dont des listes de conseillers du roi.

L

E

TRIBUNAL

DES

CAUSES

RETIRÉES

AUX

P

ARLEMENTS

POUR

GARANTIR

L

IMPARTIALITÉ

DE

LA

JUSTICE

, notamment

celles concernant les grands ordres religieux ou celles ayant fait l’objet d’arrêts contradictoires de plusieurs

cours. Détaché du Conseil d’état en 1497, il était présidé par le chancelier, les charges y étaient vénales mais

la justice gratuite, et sa juridiction s’étendait sur toute la France.

«De l’ordre et seance des Conseils...

Q

UANT

IL

PLAIST

AUX

ROYS

D

HONNORER

LES

C

ONSEILS

DE

LEUR

PRESENCE

, l’ordre est ce qui leur plaist, lesquels

toutesfois ont accoutumé de laisser agir les chancelier et garde des sceaux pour proposer les choses dont il est question

faire opiner les presens avec la reverence et l’honneur deub par chacun et autres actions de cette qualité...

E

N

L

ABSENCE DES ROYS

ET REYNES

le chancelier et garde des sceaux est naturellement chef du Conseil du roy y presidant

et dirigeant en telle sorte que le roy mesme en l’an mil trois cens dix-huict jugea qu’il n’estoit pas recusable...

M

AIS

QUAND

IL

S

Y

TROUVE

QUELQU

UN

DE

PLUS

GRANDE

DIGNITÉ

qui par le moyen d’icelle est assis au-dessus,

il arrive souvent qu’il demande la voix, ce que nous ne trouvons point avoir esté faict que par aucuns de messieurs

les

cardinaulx...

Q

UAND EN UN MESME TEMPS

IL

SE TROUVE UN CHANCELIER ET UN GARDE DES

S

EAUX

et tous deux assistans au Conseil,

le chancelier

tient toujours le premier lieu, et le garde des Sceaux aprés lui. Nous avons veu monsieur de Sillery,

garde des Sceaux, lequel se mettoit ordinairement du mesme costé que monsieur le chancellier au-dessous de luy,

mais depuis, monsieur Duvair etant garde des Sceaux et monsieur de Sillery chancelier, ledict sieur Duvair se mettoit

vis-à-vis de mondit sieur le chancellier Sillery, lequel eust bien pris la mesme place lorsqu’il estoit garde des Sceaux,

mais il ne voulut pas heurter

MONSIEUR

DE

S

ULLY

,

GRAND

-

MAISTRE

DE

L

ARTILLERIE

ET

SURINTENDANT

DES

F

INANCES

,

FAVORI DU

ROY

,

LIBRE

ET HARDY

À

PARLER

et qui eust porté impatiemment d’estre osté de sa place, c’est pourquoy ledict

sieur de Sillery, prudent et industrieux, le voulut eviter...

» (ff. 80r°-82v°).

Provenance : «

Parayre

» (ex-libris manuscrit sur le second contreplat). Un Jean Parayre devint conseiller du

roi en 1680, après avoir été principal commis des secrétaires d’état Brienne, Pomponne et Lionne.