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“To the happy few”
284
[STENDHAL].
Histoire de la peinture en Italie.
Par M.B.A.A. [Monsieur Beyle, Ancien Auditeur].
Paris,
P. Didot l’Aîné, 1817.
2 volumes in-8 [204 x 126 mm] de (1) f., LXXXVI pp., (1) f., 298 pp., (2) ff. d’errata ; (2) ff., 452 pp., (1) f.
d’errata : demi-veau havane, dos lisses ornés or et à froid, pièces de titre et de tomaison de veau noir, tranches
marbrées
(reliure de l’époque).
Édition originale du deuxième livre de Stendhal : elle a été tirée à 1 000 exemplaires, aux frais de l'auteur.
Exemplaire de première émission.
Conçu au départ comme un simple traité historique, l’ouvrage changea de caractère et devint à la fois un
manifeste esthétique et un pamphlet politique. Emportant le manuscrit durant la campagne de Russie (qui sera
perdu pendant la Retraite), il lui fallut six ans de travail acharné pour le mener à bien. Sur le titre du second
volume figure pour la première fois la célèbre dédicace élitiste :
To the happy few
.
Comme le livre n’avait pas rencontré le succès escompté, Stendhal fit remettre en vente à deux reprises les
invendus, avec des titres renouvelés, à la date de 1825, puis à celle de 1831. En 1840, il restait encore en magasin
125 des mille exemplaires tirés vingt-trois ans plus tôt !
(Carteret II, p. 344 : “Ouvrage rare et important.”)
Très bel exemplaire en reliure de l’époque.
On joint une belle et spirituelle lettre autographe signée de Stendhal sur Civitavecchia,
“un trou”, et Rome.
Adressée à “M. de La Fosse, chargé d’affaires à Turin” (
Civita-Vecchia, 1
er
octobre 1839 ;
Lettre autographe
signée d’un pseudonyme, “A. Ch. Durand”, 3 pages in-4).
Le romancier remercie son correspondant des dîners organisés à Turin et s’excuse de son retard à lui écrire :