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Les jouissances d’une âme comme les nôtres ou ne sont pas comprises, ou sont détestées par les âmes basses qui

peuplent la société ; souviens-toi de ce principe

. […]

L’expérience te convaincra qu’un des grands moyens de bonheur est le cerveau. On s’amuse à voir des idées

nouvelles ; on joue de la lanterne magique pour soi

.”

“Sœur préférée d’Henri Beyle, Pauline (1786-1857) fut sa confidente, son alliée dans les dissensions

familiales, et, en quelque sorte, son élève, puisqu’il s’efforça de lui donner une solide éducation, lui

prodiguant des conseils de conduite et de lecture au cours d’une abondante correspondance” (

Stendhal

et l’Europe,

Bibliothèque nationale, p. 16).

Veuve à l’âge de 31 ans, elle devait se trouver dans l’embarras, son mari ayant mal géré ses biens. Elle

s’en sortit grâce à l’aide de son frère qui lui versa régulièrement une rente et lui légua ses modestes biens

à son décès.

Provenance :

Daniel Sickles

(I, 1989, nº 192).

Quatre mots ont été découpés à la première page. Petit manque de papier en regard du cachet.

(Stendhal,

Correspondance

I, Bibliothèque de la Pléiade, n° 151.)

8 000 / 12 000