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les collections aristophil
Littérature
452
MAUCLAIR, Camille
Réunion de 2 ouvrages en édition originale, avec envois
autographes signés.
600 / 1 000 €
-
Mallarmé chez lui.
Paris, Grasset, 1935.
In-8 (18,3 x 11,7 cm), demi-chagrin à grain écrasé rouge à coins,
tête dorée, couverture et dos conservés
(reliure du XX
e
siècle)
.
Édition originale.
Un des exemplaires du service de presse, non numéroté. Celui-ci
est
enrichi d’un
envoi autographe signé à Armand Godoy
.
-
Jules Laforgue
. Paris, Mercure de France, 1896.
In-8 (18,3 x 11,7 cm), demi-maroquin rouge à coins, tête dorée,
couverture et dos conservés
(Canape)
.
Édition originale.
Cet exemplaire est
enrichi d’un
envoi autographe signé à Pierre
Louÿs.
Dos très légèrement frottés, insolation, quelques petites taches.
454
MONTHERLANT, Henry de
Ensemble de 11 lettres et minutes autographes, parfois
signées, à divers destinataires.
1940-1959.
300 / 500 €
- 2
lettres autographes signées à un journaliste québécois. S. l., 31
août 1950 et 22 septembre 1955. 4 p. sur 2 ff. in-8.
- 1 lettre autographe et 1 lettre autographe signée à Roland
Landenbach. S. l., 2 décembre 1958 et Paris, 18 avril 1959. 2 p.
sur 2 ff. in-8.
- 1 minute autographe à Berndof. S. l., 8 juillet. 1 p. sur 1 f. in-8.
- 1
minute autographe à Tournier. S. l., 3 avril 1940. 1 p. sur 1 f. in-8.
- 1
minute autographe à Hamonie. S. l., 8 juin 1940. 1 p. sur 1 f. in-8.
- 1
minute autographe à Thiébaut. S. l., 7 février 1959. 1 p. sur 1 f.
in-12
- 1
minute autographe à Mlle Duvivier. S. l., 9 février. 1 p. sur 1 f.
in-12.
- 1
lettre autographe incomplète à Govone. S. l., 10 juillet. 1 p. sur
1 f. in-8.
- 1
minute autographe à Godemert. S. l., 21 septembre. 2 p. sur 1
f. in-8.
- 1
minute autographe à Roult. S. l., 8 novembre 1949. 2 p. sur 1 f.
in-12.
Taches, déchirures marginales.
453
MONTHERLANT, Henry de
Réunion de 4 manuscrits autographes, dont 1 signé
.
1935-1965.
400 / 600 €
-
L’Endroit le plus loin du monde
. S. l., 15-16 août 1965. 10 p. in-4
et in-8 (dimensions diverses).
Manuscrit de travail signé, abondamment corrigé et comportant
quelques différences avec l’article imprimé dans la
Revue des
deux mondes
du 1
er
juin 1967, dont le titre sera finalement
Le Lieu
le plus loin du monde
.
-
L’Équinoxe de septembre. Le Solstice de juin
. S. l., [1952 ?]. 10 p.
in-4 (27 x 20,7 cm).
Manuscrit de travail abondamment corrigé concernant ces deux
ouvrages de Montherlant, peut-être en vue de l’émission de radio
Quinze Soirées avec Montherlant
, diffusée du 21 octobre 1952 au
3 février 1953, en compagnie de Pierre Sipriot.
- Texte pour le résumé des
Garçons
. S. l. n. d. 2 p. in-4 (27,6 x 21,3
cm).
Manuscrit de travail abondamment corrigé et sa version
dactylographiée.
-
La Honte blanche
. S. l., [octobre 1935 ?]. 2 p. in-4 (27 x 20,9 cm).
Manuscrit de travail abondamment corrigé sur la colonisation qui
ne semble pas avoir été l’objet d’une publication.
On joint :
- un manuscrit autographe à propos de Francis Carco. S. l. n. d. 1
p. et ½ sur 2 ff. in-4.
- une carte postale autographe signée de Francis Carco à
Montherlant. Dammartin en Goële, 12 août 1950. 1 p. in-12.
- une copie dactylographiée d’une lettre de Montherlant à Carco.
9 août 1950, 1 p. in-4.
Déchirures ou manques marginaux (parfois atteinte au texte), taches,
rousseurs, traces de pliure.
455
MONTHERLANT, Henry de
Réunion de manuscrits autographes.
S. l., [vers décembre 1950].
96 p. sur 92 ff. in-4 et in-8 (dimensions diverses).
400 / 500 €
Réunion de 14 manuscrits autographes dont 2 signés, à propos de
Malatesta
.
L’ensemble regroupe 92 feuillets présentant 96 pages manuscrites,
certaines découpées et recollées, la plupart rédigées au dos de
dactylographies anciennes ou de lettres.
Ces pages, abondamment travaillées, peuvent être regroupées en
14 ensembles différents, dont 8 ont un titre (détail sur demande).
Ces manuscrits forment un important ensemble de réflexions
autour de la pièce de Montherlant
Malatesta
.
La pièce, parue en 1946, fut jouée pour la première fois le 19
décembre 1950 au théâtre Marigny dans une mise en scène de
Jean-Louis Barrault, qui interprète également le rôle-titre.
Montherlant y évoque la genèse de sa pièce, son écriture, sa
publication et sa réception :
« Il arrive qu’un auteur ne voie pas
très nettement, lorsqu’il écrit une œuvre, même lorsqu’il l’a écrite,
ce qui fait l’originalité de cette œuvre, ce qu’elle apporte de
significatif et de particulier. C’est le public qui lui révèlera. Pareille
aventure m’est arrivée avec Malatesta. »
Plus loin, il parle également de l’interprétation et la scénographie
choisie par Jean-Louis Barrault :
« Barrault sent très bien
l’innocence de Malatesta. Il regrette de ne pas avoir rapproché,
mis bout à bout, au IV, la scène entre Sigismond et Vannella, et
l’arrivée de Isotta. »
Taches, traces de trombones, rousseurs, déchirures et manques
marginaux.
Détail
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