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les collections aristophil
Littérature
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HESSE, Hermann
Zwölf Gedichte.
S. l., 1949.
[24] ff. in-8 oblong (20,7 x 24,3 cm)
sur papier vergé Ingres, couverture
illustrée de même papier.
5 000 / 8 000 €
Très beau manuscrit autographe
d’Hermann Hesse, illustré par lui :
chaque
poème
porte
,
au
-
dessus
du
titre
,
une
petite
vignette
dessinée
à
l
’
encre
brune
et
aquarellée
;
le
titre
sur
la
couverture
est
également
inscrit
dans
un
médaillon
orné
à
l
’
aquarelle
par
l
’
auteur
. Ces figures
présentent des vues de la région du
Tessin, à différents moments de l’année.
Hermann Hesse avait commencé en 1900
à produire des recueils manuscrits de
ses poésies, assemblées généralement
par 12, parfois par 6, qu’il offrait ou
vendait à ses amis et admirateurs. Il avait
également décliné le procédé en illustrant
d’aquarelles des poèmes dactylographiés.
Ce recueil contient les poèmes suivants :
Zusammenhang, Für Ninon, Dem Ziel
entgegen, Jugendflucht, Vergänglichkeit,
Reisekunst, Flötenspiel, Leb wohl, Frau
Welt, Beim Schlafen gehen, Der Heiland,
Elisabeth, Glück.
Le colophon, signé par Hesse, indique
que ce manuscrit a été écrit et peint
durant l’année 1949.
Petites déchirures au pli de la couverture,
très rares taches.
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JACOB, Max
Réunion de 7 lettres autographes
signées.
Quimper, Paris, Saint-Benoît-sur-
Loire, 1919-1934.
14 p. sur 5 ff. et 2 doubles ff. in-8 et
in-12 (dimensions diverses),
3 enveloppes.
600 / 800 €
Réunion de 7 lettres autographes signées
à ses éditeurs, les frères Albert et Robert
Émile-Paul.
Max Jacob évoque la publication de ses
textes :
« Est ce que, mes chers Messieurs,
vous pensez au Terrain Bouchaballe ?
Avez-vous déterminé l’époque où nous “le
livrons aux bêtes” ? »
(24 septembre 1921.)
Jacob donne des consignes à ses
éditeurs et évoque sa mésentente avec
Gaston Gallimard :
« Dépêchez-vous de
faire paraître Bouchaballe. Je sais que
Gallimard a l’intention de faire paraître
le roman qu’il a de moi cet hiver. Il ne
pourra plus le faire si vous le devancez et
je serais enchanté que nous paraissions
devant. »
(18 septembre 1922.)
Une animosité envers Gaston Gallimard
qui s’exprime à nouveau en 1929 :
« Gallimard a tué en moi l’homme de
lettres : je vous raconterai les détails.
Mais sa méchanceté sadique a été un
mal pour un bien car en me jetant dans
la peinture, il m’a donné une situation qui
a été jusqu’ici magnifique. »
(27 décembre
1929.)
Traces de pliures, quelques rousseurs.
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