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ACADÉMIE FRANÇAISE

859

BARTHOU Louis

(1862-1934) homme politique et historien

[AF 1918, 28

e

f].

MANUSCRIT autographe, [

Discours sur Ernest Renan

,

1923] ; 13 pages in-4 à l’encre bleue sur 13 ff. de papier bleu

montés sur feuillets de papier Japon, relié avec

Fêtes du

centenaire d’Ernest Renan. Discours de M. Louis Barthou

à Tréguier, le dimanche 2 septembre 1923

(Paris, Firmin-

Didot, 1923 ; in-4 de 17 pp.) ; maroquin vert bronze, dos à

nerfs, quadruple filet intérieur, tranches dorées sur témoin,

couvertures conservées, étui (

G. Cretté succ. de Marius

Michel

).

800 / 1 000 €

Discours au nom de l’Académie française pour le centenaire

d’Ernest Renan

.

Nous en citons la conclusion : « La gloire de Renan n’a pas besoin

qu’on plaide pour elle devant le tribunal de la postérité je ne sais

quelles circonstances atténuantes : elle est immortelle et elle fait partie

pour toujours du riche et grand patrimoine où la France retrouve et

honore son propre génie ».

Un des deux exemplaires sur Japon

. Il s’agit ici de l’exemplaire de

l’auteur. Celui-ci y a fait monter en tête le manuscrit.

Provenance

: bibliothèque de Louis BARTHOU (ex-libris).

860

BARTHOU Louis

(1862-1934) homme politique et historien

[AF 1918, 28

e

f].

MANUSCRIT autographe signé « Louis Barthou », [

Rapport

sur les prix de vertu

], 1930 ; 19 pages in-4 montées sur

onglets, reliure demi-chagrin tête de nègre (

M.-P. Trémois

).

800 / 1 000 €

Rapport à l’Académie française sur les prix de vertu

.

Ce discours fut prononcé le 4 décembre 1930, en tant que directeur

de l’Académie.

Barthou prononce le traditionnel rapport sur les prix de vertu décernés

par l’Académie en 1930, signalant les personnes méritantes et ren-

dant hommage à plusieurs œuvres caritatives, pour conclure : « Le

sentiment du Bien n’est pas en France la chose la moins répandue.

Le Dévouement n’y connaît pas de chômage. La Vertu n’y est pas

un mot stérile. Qu’il se regarde ou qu’il se compare, un tel pays n’a

rien à craindre de ses destinées. ».

Le manuscrit, à l’encre bleue sur papier bleu, présente de nom-

breuses ratures, corrections et additions. Il est dédicacé en tête : « A

la “Loriotte”, qui pourrait jouer sur l’Arbre du Bien un air de Vertu,

son ami affectueusement dévoué Louis Barthou 9 décembre 1930 ».

Il s’agit probablement de Mme Lorette Guilliotte, citée dans le rap-

port, âgée de 82 ans : « Restée veuve depuis 1913 elle a dû, après

une existence qui ne fut jamais heureuse, assumer les plus lourdes

charges, une fille, une petite-fille et un petit-fils, tous de santé précaire,

et quatre arrière-petits-enfants, dont l’aîné a sept ans. Pour faire face

aux besoins de ces existences dont elle est presque l’unique soutien,

Mme Guilliotte entretient des nourrissons ou des enfants de trois à

onze ans. Elle n’en a guère élevé moins d’une centaine. Ayant elle-

même mis au monde deux garçons et six filles, son expérience et sa

sollicitude maternelles ont inspiré partout autour d’elle la confiance,

l’estime et la gratitude »...

On joint

3 L.A.S. à Joseph Bédier, 1920-1922.

BARTHOU Louis

: voir n° 929.