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les collections aristophil
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LAPRADE Victor de
(1812-1883) poète
[AF 1858, 10
e
f].
24 L.A.S. (une en partie dictée) « V.
de Laprade », Lyon, Uriage-les-Bains
près Grenoble, Hyères 1859-1881, [à
Régis de CHANTELAUZE] ; 79 pages
in-8 (portrait joint).
600 / 800 €
Intéressante correspondance amicale et
littéraire
.
Élan de sympathie pour son ami, si ouvert
à l’inspiration du poète ; il a hâte « d’être
quitte de cette rude journée » de sa récep-
tion à l’Académie (20 février 1859)… « Vous
m’enverrez une liste de tous les autographes
desiderata
je tâcherai de les compléter a
Paris ; dans le monde littéraire s’entend […].
Quant à ceux de Brifaut et d’Alfred de Musset
vous pouvez y compter » (28 février 1859)…
Il doute du succès de l’édition du « pauvre
LAMARTINE » (13 mai 1860)… Prière d’an-
noncer ses
Questions d’art et de morale
dans son journal (11 juillet 1861)… Il suit ses
conseils et coupe en deux son ouvrage sur
le sentiment de la nature (13 novembre 1865)…
Conseils pour la candidature académique de
son ami : il est question de Legouvé, Hetzel,
Dumas fils, Taillandier, Cuvillier-Fleury (19
janvier 1877)… « Votre
Marie Stuart
aura cer-
tainement grand succès en volume. Quand
j’en ai lu la fin je venais d’achever une lecture
de la Saint Barthélemi et ses dragonnades et
j’étais devenu quasi protestant. Votre gredin
d’Amyas Poulet et cette horrible gueuse d’Éli-
sabeth m’ont refait catholique » (7 novembre
1875)… « Que dites-vous de la candidature
Bornier pour évincer J. Simon ? Cela me
paraît un peu fort » (22 novembre 1875)… « Il
n’y aurait de neuf qu’un éreintement absolu
d’
Olympio
. La postérité le fera » (8 janvier
1880)… Articles prévus sur sa
Marie Mancini
,
« celui de vos livres qui devrait se vendre le
plus car il a l’intérêt d’un roman, outre celui
de l’histoire et de la tradition » (21 décembre
1880)… Explications : « j’ai voulu dire que ma
poésie était
une
poésie de l’âme mais non
pas
la
poésie de l’âme et surtout la seule sans
parler de tant de contemporains et d’amis.
Comment en face de Lamartine aurais-je pu
songer à m’attribuer le monopole de l’âme ?
[…] Certes je ne demanderais pas mieux d’être
un peu le poète de la passion à la façon de
Shakespeare, de Dante, de Byron, mais je ne
voudrais pas l’être à la façon de Baudelaire
et même à celle de Victor Hugo » (4 octobre
1881)… On rencontre aussi les noms de Jean
Aicard, Jules Janin, Sainte-Beuve, Gambetta,
André Theuriet, Alphonse Lemerre, etc.
LAPRADE Victor de
: voir n° 1161.
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LA VARENDE Jean de
(1887-1959).
L.A.S. « La Varende »,
Chamblac
16
mars 1954, [à André CHAUMEIX] ;
1 page in-4, cachet
Mairie du
Chamblac
.
200 / 250 €
Sur sa candidature à l’Académie française
.
Il est touché de sa sympathie, « chargée de
condoléances. « De bons amis m’ont engagé
dans cette voie : ce sont aussi les vôtres, et
j’avais pu me leurrer de l’espoir trop flatteur
qu’ils pourraient vous rendre favorable à leur
dessein. Il y a aussi les amis inconnus qui me
lisent, et qui, depuis que ma candidature a
été annoncée, m’écrivent des témoignages
touchants de confiance & d’espoir. Il y a
enfin ceux de ma province, dont les grands
romanciers ont été tenus à l’écart de l’illustre
Compagnie, et qui espèrent une revanche
symbolique, même dans le plus humble de
leurs comparses. Puis-je décevoir tout cela ?
Je ne le crois pas, même si je dois subir
l’échec que votre lettre semble prévoir »...
LA VARENDE Jean de
: voir n° 1053.