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ACADÉMIE FRANÇAISE
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LALLY-TOLENDAL Trophime-Gérard, marquis de
(1751-
1830) homme politique et littérateur, il avait lutté pour
réhabiliter son père, l’ancien gouverneur des Indes ;
ministre de Louis XVIII [AF 1816, 31e f].
3 L.A.S. « Lally Tolendal » (ou « L.T. »), 3 L.A. ou P.A., et
2 manuscrits autographes, Paris et Auteuil 1804-1826 ;
21 pages in-fol., in-4 ou in-8, 3 adresses (portrait joint).
400 / 500 €
5 novembre 1804, minute de supplique à NAPOLÉON rappelant son
vœu de « répandre des graces à l’époque de son couronement »,
et demandant qu’il fasse honorer une créance de l’État de 370 000
livres, que le « juste et religieux Louis XVI » lui avait accordée en 1788…
Septembre 1805, minute ou copie de 7 lettres ou notes relatives à la
dotation de sa fille, pour son mariage avec un neveu de feu Mgr de
Noé, évêque de Troyes, demandant notamment à Napoléon : « Un
mot de V.M. décidera cette union. Par ce mot l’Empereur Roi ne
fera qu’ordonner le complément d’une justice qui m’a été accordée
par le Premier Consul »… Lally : notice sur la famille Lally, originaire
d’Irlande… La jeune personne : notice sur l’ascendance, la fortune
et les espérances de sa fille, pour d’éventuelles négociations par un
ami ; parmi les éléments de fortune, « Ma créance sur la Cie des
Indes »… Envoi à « l’ami des loix » [Jean-Louis LAYA] quelques-uns
de ses discours politiques, avec ses intentions de vote aux élections
académiques du lendemain, en faveur de Mgr. de Quélen et Casimir
Delavigne (28 juillet 1824)… Il invite François RAYNOUARD à dîner
avec Villemain, Cuvier, etc. (16 août 1826)… Plus 2 lettres à sa sœur,
la comtesse douairière de Montrond, 1821-1826.
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LAMARTINE Alphonse de
(1790-1869) [AF 1829, 7
e
f].
2 L.A.S. « Al. de Lamartine » et « Lamartine », 1829 ; 2 pages
et demie et 1 page in-8, adresse à la 1
ère
(et petites déchir.
par bris de cachet ; petit manque à un coin sans perte de
texte à la 2
e
).
400 / 500 €
Sur sa candidature à l’Académie française
[il sera élu le 5 novembre].
Monculot 29 septembre 1829
, à la comtesse de
SAINT-AULAIRE
à
Étioles « Si vous êtes à Étioles et que M. LEBRUN soit dans votre
voisinage soyez assez bonne pour lui demander si dans le cas où je
serais présenté pour succéder à M.
DARU
à l’académie il me don-
nerait sa voix et pourrait m’en assurer quelques autres de ses amis.
Si comme on me le mande les chances s’offrent très probables pour
moi je me ferai présenter sans aller à Paris chose qui m’est impos-
sible pour plus d’une raison dans ce moment ci. Je vous serais bien
obligé de me faire savoir très franchement la réponse de M. Lebrun
qui m’avait prévenu avec bienveillance a cet égard quand j’ai eu
l’honneur de le voir chez vous. M.
VILLEMAIN
est admirable pour
moi [...] Mon père met à ceci un vif interet ce qui fait que j’y en mets
un peu »... – À un vicomte : il compte sur la voix et l’influence de son
père. « De tous côtés on m’offre des voix. J’ai pu en compter 16 ou
17 et si le duc de Bassano se retire 19 ou 21. Mais j’ai peur de M. de
SÉGUR, donnez moi un coup de main. Je ne veux absolument pas
aller à Paris avant le jour de l’élection. J’ai écrit mes raisons à tous
mes amis de l’académie. […] je ne veux pas faire 200 lieues pour un
second soufflet. Je rougirais pour moi et devant mes amis »...
On joint
une L.A.S., Macon 17 décembre 1849 (2 p. in-8 à son chiffre
couronné). Il est « dans une crise d’impossibilité », et doit signer bientôt
un traité « qui me permettra seul de sortir de l’impasse financière où
je suis. [...] Ne croyez pas que j’abandonne la république ni l’avenir,
ni moi même. Mais je ne lui suis en ce moment d’aucune utilité et
je suis hors d’état. L’impuissance absout »... Plus une L.S., 1
er
février
1862, et une invitation ms en son nom.