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les collections aristophil
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LACORDAIRE Henri-Dominique
(1802-1861) prédicateur et pédagogue
[AF 1860, 18
e
f].
L.A.S. « Fr. Henri-Dominique
Lacordaire, des Fr. Prêch. », Rome 28
avril 1841, à l’Abbé MARION, curé à
Troyes ; 1 page in-4, adresse.
300 / 400 €
Sur la restauration de l’Ordre des Domi-
nicains en France
.
C’est avec plaisir qu’il viendrait prêcher à
Troyes, « mais vous savez dans quels liens
je suis désormais engagé ; je ne suis plus
à moi, et tout mon avenir dépend de mille
circonstances […] Je n’ai plus que ma bonne
volonté à offrir ; Dieu seul me dira si j’irai
à droite ou à gauche, quand et comment.
Nous sommes de nombreux Français, se
préparant à ramener la religion dominicaine
en France »…
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LACORDAIRE Henri-Dominique
(1802-1861) prédicateur et pédagogue
[AF 1860, 18
e
f].
3 L.A.S. « Fr. Henri-Dominique
Lacordaire, des Fr. Prêch. », Sorèze
1857-1860, au comte de FALLOUX ; 6
pages in-4 à en-tête
École de Sorèze
,
2 adresses (portrait joint).
600 / 800 €
Belle correspondance sur sa candidature à
l’Académie française, son élection, et son
approbation par Napoléon III
.
15 avril 1857
, félicitant Falloux de son discours
de réception à l’Académie, où il a fait l’éloge
du comte MOLÉ, « homme distingué sans
être éminent », dont la vie et les actions
ont plutôt manqué de relief : « c’était là la
difficulté de votre sujet. […] Un académi-
cien n’a pas, pour couvrir ses hardiesses,
les droits d’un orateur sacré, et celui-là
même, quand il parle des morts nouveaux,
est condamné à bien des réserves […]. La
grandeur de l’histoire n’appartient qu’à la
postérité, parce que la postérité seule a
une liberté qui lui permet de tout voir et de
tout dire ». Quant à lui il envisage l’avenir
sombrement, plein de « maux affreux […]
Mais tout homme peut sauver l’honneur de
sa foi et l’honneur de son âme »… –
4 janvier
1859
. Il remercie chaleureusement Falloux de
ses envois pour Sorèze… Ce qu’il lui dit de
la dernière audience de MONTALEMBERT
le réjouit, et Lacordaire désire maintenant
« qu’il se retirât davantage dans ses travaux
chrétiens […] L’arène politique est fermée