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ACADÉMIE FRANÇAISE

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LYAUTEY Hubert

(1854-1934) maréchal de France [AF 1912,

14

e

f].

11 L.A.S. « Lyautey » et une L.S., 1926-1931, à J. Couturier de

Chassaigne ; 22 pages formats divers, enveloppes.

800 / 1 000 €

Sur l’organisation de l’Exposition coloniale

, et notamment sur les

démarches et négociations pour lever les réticences de l’Angleterre à

y participer. Lyautey regarde la participation de l’Angleterre « comme

si profondément désirable et essentielle » (19 novembre 1927). Il

propose une « nouvelle formule de la “Cité des informations” qui

n’est pas un bluff, ni une Exposition déguisée, mais qui répond à une

conception tout à fait différente

, ou il n’est pas question de produits

exposés », mais qui sera « un pur Office de Travail, un organisme

intellectuel de travail pratique » (15 septembre 1929)… Etc. On joint

une minute de réponse.

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MÂLE Émile

(1862-1954) historien d’art [AF 1927, 2

e

f].

6 L.A.S. « Emile Mâle », 1903-1937,

à Joseph BÉDIER

;

17 pages in8, 3 en-tête École Française de Rome.

400 / 500 €

Intéressante correspondance

.

9 novembre 1903

, il le félicite de sa nomination au Collège de France

[dans la chaire d’histoire et de littérature française du Moyen Âge]

puis l’entretient du réalisme de l’art français au XIV

e

siècle

et de

la lutte qui s’engage à ce sujet entre les partisans de la Flandre et

les partisans de la France dont il fait partie, s’opposant en cela à

Alphonse

LEMONNIER

. Il lui envoie ses notes pour le rapport sur la

thèse de l’abbé Chenepeau à propos de la cathédrale Sainte-Croix

d’Orléans (12 mars 1922). De Rome, après l’avoir félicité pour son

grade de commandeur de la Légion d’honneur, il lui demande d’être

son parrain pour sa propre nomination et se demande s’il serait

opportun de présenter sa candidature à l’Académie

française

(29

janvier 1925). Après avoir vu Louis GILLET, il décide de se présenter

au fauteuil d’

H

AUSSONVILLE et demande à Bédier de le dire à ses

amis de l’Académie (10 juin 1925). Ayant appris sa mise à la retraite,

il lui souhaite de donner encore quelques fleurs et quelques fruits

« comme les antiques oliviers que je vois dans les Monts Albains », etc.

On joint

un manuscrit a.s.,

Saint Jean de Dieu

(1 p. in-4) ; 7 L.A.S. :

3 au maréchal FOCH et 2 à Robert de FLERS pour sa candidature

(1923-1927), condoléances à Mme Bédier (1938), etc.

1021

MALRAUX André

(1901-1976).

L.A.S. « AM », [à Agnès CAPRI] ; demi-page in-8 à l’en-tête

de la

nrf

.

300 / 400 €

Amusant billet

.

« J’ai une amie qui a laissé son kangourou chez elle pendant huit

jours, en pensant qu’il s’arrangerait : quand elle est revenue, il avait

mangé toutes les parties vertes du tapis, et il ne restait que les roses.

(Ce n’est pas un symbole) ».

1022

MAQUET Auguste

(1813-1888) romancier, collaborateur

d’Alexandre Dumas.

L.A.S. « Maquet », Paris 1

er

novembre [1881 ?], à Émile

AUGIER ; 4 pages in-8 à l’encre violette sur papier deuil

(mouillures avec petite déchirure).

100 / 150 €

Sur sa candidature à l’Académie Française

.

« DUMAS [fils] m’a répété souvent qu’il voulait s’entendre avec vous

pour tous les points de cette affaire. Ecoutez le. Il y met

une grâce

et

une

volonté incroyable

. M

r

PASTEUR aura de 20 à 22 voix. On pense

que M

r

Wallon et probablement M

r

Laboulaye se présenteront in

extremis sur le fauteuil de Dufaure. […] Agissez avec toute votre amitié

pour moi, je veux dire, ne me ménagez pas, ne me cachez rien de

la vérité. Ce serait pour moi une joie et un honneur immenses si je

réussissais mais si je dois échouer épargnez-moi ce calice »…