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ACADÉMIE FRANÇAISE

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MAULNIER Thierry

(1909-1988) [AF

1964, 20

e

f].

9 L.A.S. « Thierry Maulnier », 1948-

1952,

à Jean

LE MARCHAND

, et

MANUSCRIT

autographe signé ; 12 et

4 pages et demie in8, 2 en-têtes du

Figaro

.

200 / 300 €

Correspondance relative à la revue

La

Table Ronde

.

Il envoie divers articles. Surmené et débordé,

il justifie son retard, notamment à cause d’une

visite protocolaire qu’il doit à Vincent AURIOL,

se dit mécontent du titre de son article sur

Emmanuel

BERL

, suggère des noms de col-

laborateurs comme Alain, Koestler, Gide,

Mme Valéry, Robert Mallet « l’homme Clau-

del-Gide », ou encore sa propre femme [la

comédienne Marcelle Tassencourt] qui a

écrit un article à propos des Sakharoff ; il

propose de faire un manifeste en faveur

d

’ARAGON

qui vient de perdre ses droits

civiques [pour ses déclarations dans

Le Soir

] :

« Ce serait être assez beau joueur que d’in-

tervenir pour Aragon (et cela l’emmerderait

bougrement) »... Il envoie une « Note » à faire

paraître dans la revue, appelant les lecteurs

à s’abonner ou à se réabonner, pour une

durée de six mois ou d’un an.

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MAURIAC François

(1885-1970) [AF

1933, 22

e

f].

L.A.S. « F. Mauriac »,

Paris

1

er

janvier

1922, [à René SALOMÉ] ; 2 pages in-4

à son adresse.

300 / 400 €

Il a emporté son recueil

Vers la maison du

père

, pour lire sa poésie dans « ce sage

renouvellement provincial qui convient à

une telle poésie. J’ai aimé vos vers. Je les

ai adorés, il y a dix ans. […] aujourd’hui, tout

mon effort va vers une discipline dont Valéry

m’a donné la hantise. […] votre poésie est celle

que j’ai préférée et dont je m’éloigne, aussi

suis-je mauvais juge ! »… Il a donné la veille

le bon à tirer du

Baiser au lépreux

, « Cahier

vert qui paraîtra le 25 janvier et dont je suis

curieux de savoir ce que vous écrirez. Car

pour l’amour de Dieu que ce ne soit pas

Pichon

qui me touche ! Il n’y a que vous qui

sachiez me donner la discipline – ; que je suis

habitué à vos coups. Enfin

vous comprenez

ce que vous brûlez

. Tout est là »…