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MAURRAS Charles

(1868-1952) [AF

1938, 16

e

f].

3 L.A.S. « Charles Maurras », 1903,

à Georges GOYAU ; 8 pages in-8 ou

in-12.

300 / 400 €

Au sujet de la publication d’œuvres de

FUSTEL DE COULANGES dans

L’Action

Française

.

15 février 1903

. La librairie Hachette l’a auto-

risé à « reproduire dans

l’Action française

(série de “Nos Maitres”) quelques pages (à

mon choix) de l’œuvre de Fustel de Cou-

langes ». Mais il n’ose faire lui-même la

démarche auprès de Mme Fustel de Cou-

langes, « veuve et héritière du grand histo-

rien, en vue de faire confirmer l’autorisation

[…] dans la crainte d’être contrecarré par

certaines influences protestantes et dreyfu-

siennes auxquelles

l’Action française

signifie,

avec grand’raison du reste : Guerre aux

Monod ». Il prie Goyau d’être son messager…

– « Nous voilà parés. Et

l’Action

va pouvoir

réunir les extraits Fustel. Vous n’imaginez

pas combien cela est nécessaire,

à droite

surtout. On y est infecté de germanisme et

l’on y parle encore des “Francs” comme aux

temps de Saint-Simon ou aux cours de M.

Gabriel Monod »… Etc.

On joint

3 autres L.A.S., 1920-1926, à Robert

de FLERS, à une dame, etc.

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MAURRAS Charles

(1868-1952) [AF

1938, 16

e

f].

MANUSCRIT autographe, [

Aux

députés

, 1929] ; 7 pages petit in-4

(coupure de presse jointe).

400 / 500 €

Chronique publiée dans

L’Action française

du

1

er

novembre 1929. Violente diatribe contre

la politique extérieure d’André TARDIEU,

en ce qui concerne l’Allemagne… Maurras

s’en prend également à BRIAND et DOU-

MERGUE. « Tardieu a très follement cru

pouvoir répondre de la sécurité de l’Eu-

rope en encerclant l’Allemagne d’états de

moindre force […] Tardieu ne faisait pas la

paix, il prolongeait la guerre. Seulement il

prenait contre elle ces garanties qui s’appe-

laient des défenses ». Même Briand et Dou-

mergue, devant la puissance de l’Allemagne,

constatent que ces défenses ne tiennent

plus… « De toute évidence, M. Briand et M.

Doumergue raisonnent en gâteux », mais

Tardieu « jeune et fringant, ne peut pas ignorer

la canaillerie qu’il commet », d’autant qu’il

a commencé sa carrière dans la politique

extérieure : il ment, il dissimule, pour servir

ses ambitions. Ainsi il cache le succès en

Allemagne du plébiscite nationaliste : « Je

lui recommande de ne pas exagérer le crime

d’excès. Il pourrait bien avoir à s’en mordre

les doigts »…

On joint

une L.A.S au cardinal Alfred BAU-

DRILLART, Martigues 4 février ; plus 2 l.a.s.

adressées à Maurras par Alfred BAUDRIL-

LART, 10 octobre 1916, remerciant pour l’envoi

de brochures, et s’expliquant sur leurs diver-

gences, et par la Reine AMÉLIE de Portugal,

7 octobre 1926 (avec enveloppe) : « dans

une petite, comme dans les plus grandes

questions, Charles Maurras a vu de haut, et

admirablement »…

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MAURY Jean-Siffrein

(1746-1817)

prêtre et homme politique, cardinal ;

il se rallia à Napoléon qui le fit

archevêque de Paris [AF 1784, 8

e

f].

L.A.S. et 3 L.S. dont une en partie

autographe, Paris 1784-1811 ; 5 pages

in-4 ou in-fol., 2 adresses.

400 / 500 €

17 décembre 1784

, réponse de « L’abbé

Maury » à M. de LA TOUR, secrétaire du Roi,

au lendemain de son élection à l’Académie :

« l’intérêt que votre amitié veut bien prendre

à mon élection augmente veritablement la

joye qu’elle me cause…

11 mai 1811

: « Le

Card. Maury » à M. de SAINT-BONNET,

maire de Vauréas, évoquant les affaires de

sa ville natale, les élections, ses démarches

en faveur de son neveu…

14 octobre 1811

, à un

confrère qui se rend en Italie…

9 février 1814

, à

CHAMPAGNY duc de Cadore : les couronnes

et autres ornements précieux du sacre se

trouvent dans la sacristie de Notre-Dame :

quoique loin de partager « les frayeurs des

femmelettes », il est à ses ordres, s’il juge à

propos de les mettre en sécurité…

On joint

2 lettres dictées en son nom, à Mme

Férets (1810) et au général Lemarois (1811,

au sujet de la cure d’Orly) ; une invitation

à son en-tête ; et une P.S. « Jo. Sif. Card

lis

Maury », licence de mariage en partie impr.,

en latin, 1813 (plus une signée par son neveu,

vicaire général).