1037
1036
1035
MAURRAS Charles
(1868-1952) [AF
1938, 16
e
f].
3 L.A.S. « Charles Maurras », 1903,
à Georges GOYAU ; 8 pages in-8 ou
in-12.
300 / 400 €
Au sujet de la publication d’œuvres de
FUSTEL DE COULANGES dans
L’Action
Française
.
15 février 1903
. La librairie Hachette l’a auto-
risé à « reproduire dans
l’Action française
(série de “Nos Maitres”) quelques pages (à
mon choix) de l’œuvre de Fustel de Cou-
langes ». Mais il n’ose faire lui-même la
démarche auprès de Mme Fustel de Cou-
langes, « veuve et héritière du grand histo-
rien, en vue de faire confirmer l’autorisation
[…] dans la crainte d’être contrecarré par
certaines influences protestantes et dreyfu-
siennes auxquelles
l’Action française
signifie,
avec grand’raison du reste : Guerre aux
Monod ». Il prie Goyau d’être son messager…
– « Nous voilà parés. Et
l’Action
va pouvoir
réunir les extraits Fustel. Vous n’imaginez
pas combien cela est nécessaire,
à droite
surtout. On y est infecté de germanisme et
l’on y parle encore des “Francs” comme aux
temps de Saint-Simon ou aux cours de M.
Gabriel Monod »… Etc.
On joint
3 autres L.A.S., 1920-1926, à Robert
de FLERS, à une dame, etc.
1036
MAURRAS Charles
(1868-1952) [AF
1938, 16
e
f].
MANUSCRIT autographe, [
Aux
députés
, 1929] ; 7 pages petit in-4
(coupure de presse jointe).
400 / 500 €
Chronique publiée dans
L’Action française
du
1
er
novembre 1929. Violente diatribe contre
la politique extérieure d’André TARDIEU,
en ce qui concerne l’Allemagne… Maurras
s’en prend également à BRIAND et DOU-
MERGUE. « Tardieu a très follement cru
pouvoir répondre de la sécurité de l’Eu-
rope en encerclant l’Allemagne d’états de
moindre force […] Tardieu ne faisait pas la
paix, il prolongeait la guerre. Seulement il
prenait contre elle ces garanties qui s’appe-
laient des défenses ». Même Briand et Dou-
mergue, devant la puissance de l’Allemagne,
constatent que ces défenses ne tiennent
plus… « De toute évidence, M. Briand et M.
Doumergue raisonnent en gâteux », mais
Tardieu « jeune et fringant, ne peut pas ignorer
la canaillerie qu’il commet », d’autant qu’il
a commencé sa carrière dans la politique
extérieure : il ment, il dissimule, pour servir
ses ambitions. Ainsi il cache le succès en
Allemagne du plébiscite nationaliste : « Je
lui recommande de ne pas exagérer le crime
d’excès. Il pourrait bien avoir à s’en mordre
les doigts »…
On joint
une L.A.S au cardinal Alfred BAU-
DRILLART, Martigues 4 février ; plus 2 l.a.s.
adressées à Maurras par Alfred BAUDRIL-
LART, 10 octobre 1916, remerciant pour l’envoi
de brochures, et s’expliquant sur leurs diver-
gences, et par la Reine AMÉLIE de Portugal,
7 octobre 1926 (avec enveloppe) : « dans
une petite, comme dans les plus grandes
questions, Charles Maurras a vu de haut, et
admirablement »…
1037
MAURY Jean-Siffrein
(1746-1817)
prêtre et homme politique, cardinal ;
il se rallia à Napoléon qui le fit
archevêque de Paris [AF 1784, 8
e
f].
L.A.S. et 3 L.S. dont une en partie
autographe, Paris 1784-1811 ; 5 pages
in-4 ou in-fol., 2 adresses.
400 / 500 €
17 décembre 1784
, réponse de « L’abbé
Maury » à M. de LA TOUR, secrétaire du Roi,
au lendemain de son élection à l’Académie :
« l’intérêt que votre amitié veut bien prendre
à mon élection augmente veritablement la
joye qu’elle me cause…
11 mai 1811
: « Le
Card. Maury » à M. de SAINT-BONNET,
maire de Vauréas, évoquant les affaires de
sa ville natale, les élections, ses démarches
en faveur de son neveu…
14 octobre 1811
, à un
confrère qui se rend en Italie…
9 février 1814
, à
CHAMPAGNY duc de Cadore : les couronnes
et autres ornements précieux du sacre se
trouvent dans la sacristie de Notre-Dame :
quoique loin de partager « les frayeurs des
femmelettes », il est à ses ordres, s’il juge à
propos de les mettre en sécurité…
On joint
2 lettres dictées en son nom, à Mme
Férets (1810) et au général Lemarois (1811,
au sujet de la cure d’Orly) ; une invitation
à son en-tête ; et une P.S. « Jo. Sif. Card
lis
Maury », licence de mariage en partie impr.,
en latin, 1813 (plus une signée par son neveu,
vicaire général).